Fête du Charolais
En quête d’une plus-value
Plus de 150 bovins vont concourir le week-end prochain à Saulieu. Pour les éleveurs apporteurs, la fête du Charolais est l’occasion de mieux valoriser leurs animaux.

Que la fête soit belle et surtout, que les animaux se vendent bien. C’est tout le mal que l’on peut souhaiter à la nouvelle édition de la Fête du Charolais qui se déroulera en fin de semaine prochaine, les 17, 18 et 19 août à l’espace Jean-Bertin de Saulieu. Plus de 150 bovins participeront au grand concours de boucherie. Quinze d’entre eux sont nés au Gaec Loiseau et font de l’élevage de Meilly-sur-Rouvres le plus gros apporteur de cette édition, juste devant le Gaec Guenot de Liernais et le Gaec du Thureau de Saint-Sauveur-en-Puisaye. Génisses, culardes, bœufs, vaches : toutes les catégories d’animaux seront représentées par l’élevage naisseur comptant 400 bêtes dont 125 mères Charolaises. «Nous présentons généralement entre 10 et 15 animaux à chaque édition. Le but est de les valoriser au mieux, sachant que les prix de vente en concours sont toujours plus intéressants que ceux réalisés en ferme», indique Flora Loiseau. Cette plus-value varie selon la catégorie de l’animal et son classement. «Elle est difficile à estimer, mais nous obtenons en moyenne un euro de plus au kilogramme pour un bovin qui obtient un prix d’honneur ou un grand prix. Sinon, la plus-value varie généralement entre 0,4 et 0,5 euros/kg pour les autres animaux», fait remarquer Guy Loiseau.
De belles retombées
L’obtention d’un des quatre grands prix ou des onze prix d’honneur mis en jeu à Saulieu se concrétise généralement par une belle, voire très belle vente auprès d’un boucher. L’an passé, le Gaec Loiseau avait enregistré la transaction de son prix d’honneur cularde au prix intéressant de 8 euros/kg. «Participer à la Fête du charolais peut aussi avoir des impacts positifs sur la ferme. Il y a des années maintenant, nous avions remporté les cinq meilleurs prix du concours. La semaine d’après à la ferme, nous vendions tous nos taureaux que nous souhaitions voir partir», ajoute Jean Loiseau. La présence des bêtes en concours est une véritable stratégie pour les éleveurs de Meilly, comme l’indique Flora Loiseau : «nous essayons de caler toutes nos bêtes d’engraissement pour qu’elles aillent sur ce type de rendez-vous. En fonction de leur stade de finition, nous les plaçons soit à Saulieu, soit à la fête du Bœuf à Créancey, soit à Autun. Nous allons aussi quelques fois à Charolles. Cette année, c’est une première, nous allons tester Saint-Christophe en Brionnais».
Tous les bouchers invités
Le comice agricole de Saulieu donne son maximum pour que cette fête du Charolais soit une totale réussite. «Il faut que les éleveurs soient pleinement satisfaits. Dans ce but, nous invitons l’ensemble des adhérents du syndicat des bouchers à venir vers nous, dans les allées du concours. Chacun a reçu un courrier d’invitation. Un verre de l’amitié leur sera offert le jour J», commente Michel Bureau, vice-président du comice agricole de Saulieu, qui comptera une nouvelle fois sur une centaine de bénévoles durant ces trois jours intégralement dédiés à l’élevage. «Nous espérons que les bouchers seront nombreux à faire le déplacement, afin de mettre en valeur notre viande locale. Ils pourront trouver les meilleurs animaux de nos exploitations, pour offrir une viande de haute qualité aux consommateurs», ajoute le membre de l’organisation.
Des concours ovins (boucherie et reproducteurs Texel), avicole et équins (concours d’attelage) se dérouleront en marge du concours bovins (voir programme).
De belles retombées
L’obtention d’un des quatre grands prix ou des onze prix d’honneur mis en jeu à Saulieu se concrétise généralement par une belle, voire très belle vente auprès d’un boucher. L’an passé, le Gaec Loiseau avait enregistré la transaction de son prix d’honneur cularde au prix intéressant de 8 euros/kg. «Participer à la Fête du charolais peut aussi avoir des impacts positifs sur la ferme. Il y a des années maintenant, nous avions remporté les cinq meilleurs prix du concours. La semaine d’après à la ferme, nous vendions tous nos taureaux que nous souhaitions voir partir», ajoute Jean Loiseau. La présence des bêtes en concours est une véritable stratégie pour les éleveurs de Meilly, comme l’indique Flora Loiseau : «nous essayons de caler toutes nos bêtes d’engraissement pour qu’elles aillent sur ce type de rendez-vous. En fonction de leur stade de finition, nous les plaçons soit à Saulieu, soit à la fête du Bœuf à Créancey, soit à Autun. Nous allons aussi quelques fois à Charolles. Cette année, c’est une première, nous allons tester Saint-Christophe en Brionnais».
Tous les bouchers invités
Le comice agricole de Saulieu donne son maximum pour que cette fête du Charolais soit une totale réussite. «Il faut que les éleveurs soient pleinement satisfaits. Dans ce but, nous invitons l’ensemble des adhérents du syndicat des bouchers à venir vers nous, dans les allées du concours. Chacun a reçu un courrier d’invitation. Un verre de l’amitié leur sera offert le jour J», commente Michel Bureau, vice-président du comice agricole de Saulieu, qui comptera une nouvelle fois sur une centaine de bénévoles durant ces trois jours intégralement dédiés à l’élevage. «Nous espérons que les bouchers seront nombreux à faire le déplacement, afin de mettre en valeur notre viande locale. Ils pourront trouver les meilleurs animaux de nos exploitations, pour offrir une viande de haute qualité aux consommateurs», ajoute le membre de l’organisation.
Des concours ovins (boucherie et reproducteurs Texel), avicole et équins (concours d’attelage) se dérouleront en marge du concours bovins (voir programme).
Une forte demande pour les ovins
Le traditionnel concours d’agneaux de boucherie se déroulera samedi matin, en même temps que celui des bovins. Le titre de meilleur agneau de l’année, remporté en 2017 par l ‘EARL de Roche Fontaine, sera notamment remis en jeu. Entre 40 et 45 lots de trois ovins sont une nouvelle fois attendus à l’espace Jean-Bertin avec, vraisemblablement, de belles perspectives commerciales. Présente à Meilly-sur-Rouvres, Aurore Gérard, conseillère à la Chambre d’agriculture, indiquait recevoir un grand nombre d’appels demandant des renseignements sur les animaux qui feront le déplacement : « Ce n’est pas nouveau, la filière a besoin d’agneaux. J’ai d’ailleurs été contactée par certains acteurs pour avoir un premier retour sur les inscriptions. Nous espérons donc que les éleveurs répondront présents pour montrer qu’il y a encore une filière ovine dynamique et de qualité dans la région ». La fin des inscriptions est prévue pour ce vendredi 10 août.