Entretien de la vigne
Des outils multiples pour le liage des baguettes
Mécaniques ou électriques, les attacheurs du marché sont divers, avec une domination des systèmes à lien torsadé.

L’attacheur de vigne est un outil aujourd’hui indispensable pour attacher les baguettes en sortie d’hiver. Sur le marché, il existe plusieurs mécanismes d’attachage : l’agrafage, le lien agrafé et le lien torsadé, largement majoritaire. Les agrafeuses de vigne ont une autonomie limitée (une centaine de pieds maxi) : l’agrafe est repliée pour serrer le fil avec la baguette. Le serrage n’est pas toujours suffisant et les agrafes métalliques constituent une résistance au tirage des bois... quand elles ne tombent pas dans la machine à vendanger.
Autre système, le lien agrafé. Plus répandue en horticulture, la pince Max Tapener déroule un lien en vinyle. Un premier pinçage permet à la bande vinyle d’être tenue par la partie basse de la pince. Le deuxième pinçage accole les deux bouts de la bande, l’agrafe et la coupe.
Un attacheur électrique permet de gagner 40 % du temps
Le troisième mécanisme consiste à torsader un lien et à le couper. Selon les appareils et les besoins du viticulteur, il est possible de régler l’intensité de serrage. Plusieurs systèmes existent, mécaniques ou électriques. «Par rapport à un liage manuel, un attacheur électrique permet de gagner 40 % du temps», explique Jean-Michel Plouzeau, de Pellenc. Des tests réalisés par la chambre d’agriculture de Charente-Maritime confirment ces gains de temps. Ces essais réalisés sur 500 baguettes par des salariés habitués à leurs outils montrent également un différentiel assez faible entre attacheurs mécaniques et électriques.
Commercialisé autour de 20 euros, le Ligapal combine un crochet servant à torsader le lien, après avoir formé la boucle manuellement, et une pince coupante. Le Ligavigne (170 euros) propose une attache en deux phases, un pincement pour agripper le bout du fil, une traction pour torsader et rompre le fil. Se distinguant par l’absence de pincement, le Ligatex est une pince manuelle vendue moins de 100 euros. Il suffit de passer le fil et la baguette dans l’encoche, d’enfoncer à fond pour actionner la prise de fil, puis de tirer vers soi pour torsader et rompre le fil, avant de soulever l’appareil pour le dégager du rang. Vendu 680 euros, l’A3M V2 d’Infaco s’inscrit comme l’attacheur électrique le plus léger avec 650 g à vide. Ressemblant à un revolver, le Fixion de Pellenc (895 euros, 900 g) propose quatre niveaux de serrage. Comme pour l’A3M V2, en enfonçant complètement la baguette dans la gorge, la pince déclenche la prise de fil. La pression sur la gâchette enclenche ensuite le torsadage et la coupure du fil. Commercialisé plus de 1 000 euros, l’attacheur LEA 30 de Mage Application se distingue avec un petit moteur électrique qui tire le fil jusqu’au bec d’attache.
Selon les appareils et le type de fil employé, l’autonomie varie de 650 à 2 500 liens. Selon le cépage et l’environnement local, il est possible de choisir différents types de liens, allant du tout acier de différents diamètres, jusqu’aux fils combinant papier et acier, plastique et acier ou PVC et acier.
Autre système, le lien agrafé. Plus répandue en horticulture, la pince Max Tapener déroule un lien en vinyle. Un premier pinçage permet à la bande vinyle d’être tenue par la partie basse de la pince. Le deuxième pinçage accole les deux bouts de la bande, l’agrafe et la coupe.
Un attacheur électrique permet de gagner 40 % du temps
Le troisième mécanisme consiste à torsader un lien et à le couper. Selon les appareils et les besoins du viticulteur, il est possible de régler l’intensité de serrage. Plusieurs systèmes existent, mécaniques ou électriques. «Par rapport à un liage manuel, un attacheur électrique permet de gagner 40 % du temps», explique Jean-Michel Plouzeau, de Pellenc. Des tests réalisés par la chambre d’agriculture de Charente-Maritime confirment ces gains de temps. Ces essais réalisés sur 500 baguettes par des salariés habitués à leurs outils montrent également un différentiel assez faible entre attacheurs mécaniques et électriques.
Commercialisé autour de 20 euros, le Ligapal combine un crochet servant à torsader le lien, après avoir formé la boucle manuellement, et une pince coupante. Le Ligavigne (170 euros) propose une attache en deux phases, un pincement pour agripper le bout du fil, une traction pour torsader et rompre le fil. Se distinguant par l’absence de pincement, le Ligatex est une pince manuelle vendue moins de 100 euros. Il suffit de passer le fil et la baguette dans l’encoche, d’enfoncer à fond pour actionner la prise de fil, puis de tirer vers soi pour torsader et rompre le fil, avant de soulever l’appareil pour le dégager du rang. Vendu 680 euros, l’A3M V2 d’Infaco s’inscrit comme l’attacheur électrique le plus léger avec 650 g à vide. Ressemblant à un revolver, le Fixion de Pellenc (895 euros, 900 g) propose quatre niveaux de serrage. Comme pour l’A3M V2, en enfonçant complètement la baguette dans la gorge, la pince déclenche la prise de fil. La pression sur la gâchette enclenche ensuite le torsadage et la coupure du fil. Commercialisé plus de 1 000 euros, l’attacheur LEA 30 de Mage Application se distingue avec un petit moteur électrique qui tire le fil jusqu’au bec d’attache.
Selon les appareils et le type de fil employé, l’autonomie varie de 650 à 2 500 liens. Selon le cépage et l’environnement local, il est possible de choisir différents types de liens, allant du tout acier de différents diamètres, jusqu’aux fils combinant papier et acier, plastique et acier ou PVC et acier.