Réunion régionale FNB à Jalogny (71)
Dernière étape avant le congrès des 2 et 3 février à Autun
C'est à la ferme expérimentale de Jalogny que s'est tenue la réunion régionale FNB de Bourgogne / Franche-Comté et Rhône/Alpes, sous la présidence de Pierre Chevalier, assisté du 1er vice président Gilles Hermouet et du secrétaire général Jean-Pierre Fleury.
Dans un contexte mondial de baisse de la production de viande bovine et de réelle tension sur des prix en France qui restent très en dessous des prix mondiaux (Brésil et Argentine) et de nos principaux voisins (Allemagne et Italie), cette assemblée est largement revenue sur l'action de blocage de novembre et les mesures en cours pour retrouver des perspectives dans ce secteur.
Une priorité : retrouver un revenu pour les engraisseurs
Des débats animés qui se sont tenus à Jalogny, on retiendra la nécessité absolue de retrouver des prix rémunérateurs pour les engraisseurs français et européens.
D'ailleurs, la forte mobilisation autour de l'action de blocage de Cuiseaux en pleine zone d'éleveurs naisseurs montre à quel point la situation est préoccupante. Retrouver de la sérénité dans la filière bovine entre les opérateurs pour une meilleure répartition des marges est une nécessité.
Ces dernières négociations européennes concernant l'interprofession laitière laissent entrevoir des perspectives dans les autres filières pour plus de transparence.
La révision des cotations et l'observatoire des prix devraient par ailleurs mieux guider les GMS qui s'appuient sur des cotations les plus basses pour les fournitures de viande. L'objectif est, d'après les responsables FNB, de sortir ces nouvelles grilles dès le 1er semestre 2011. L'autre question qui reste en suspens concerne les références de cotations de marchés qui n'apportent pas la même garantie que les cotations entrée abattoir.
La PAC 2013
Le long serpent de mer interroge toujours les éleveurs des grandes zones herbagères du Centre de la France avec des épées de Damoclès sur la tête des élevages herbivores. Disparition de la zone ICHN ? Quel avenir pour les aides herbe ? Et enfin, la vache allaitante, son devenir ?
Sur ce dernier point, les Présidents Pierre Chevalier et Jean-Pierre Fleury ont récemment rencontré des hauts fonctionnaires à Bruxelles. Il semble que le recouplage de la vache allaitante demandé par plusieurs états membres (exemple : Irlande...) soit possible. La FRB tient à maintenir ce dispositif pour fixer au territoire des références.
Comme les productions ovines, les vaches restent la meilleure garantie de préservation des espaces herbagers à condition de ne pas alourdir les contraintes agroenvironnementales.
De ce côté, la Bourgogne fait actuellement les frais de classement «zone humide» et «natura 2000», qui enferme un peu plus nos territoires dans l'écologie,
la plus réductrice et menace l'élevage et la pérennité d'une activité économique dans nos départements.
[INTER]2011 : année d'élections et de nouvelles négociations OMC/Mercosur[inter]
C'est à Autun que se déroulera le congrès 2011 avec le renouvellement du conseil et la menace de nouvelles propositions européennes dans le cadre de l'OMC et le Mercosur, avec comme objectif l'entrée potentielle de 400 000 tonnes de viande d'importation des pays tiers en Europe. Sur ce point, la FNB, la FNSEA et le gouvernement français s'opposent à de telles mesures.
Il reste que les éleveurs français doivent soutenir les actions engagées par le syndicalisme dans une Europe où la France reste le principal pays producteur et le seul à peser sur les questions agricoles dans les négociations européennes et à l'OMC.
Une priorité : retrouver un revenu pour les engraisseurs
Des débats animés qui se sont tenus à Jalogny, on retiendra la nécessité absolue de retrouver des prix rémunérateurs pour les engraisseurs français et européens.
D'ailleurs, la forte mobilisation autour de l'action de blocage de Cuiseaux en pleine zone d'éleveurs naisseurs montre à quel point la situation est préoccupante. Retrouver de la sérénité dans la filière bovine entre les opérateurs pour une meilleure répartition des marges est une nécessité.
Ces dernières négociations européennes concernant l'interprofession laitière laissent entrevoir des perspectives dans les autres filières pour plus de transparence.
La révision des cotations et l'observatoire des prix devraient par ailleurs mieux guider les GMS qui s'appuient sur des cotations les plus basses pour les fournitures de viande. L'objectif est, d'après les responsables FNB, de sortir ces nouvelles grilles dès le 1er semestre 2011. L'autre question qui reste en suspens concerne les références de cotations de marchés qui n'apportent pas la même garantie que les cotations entrée abattoir.
La PAC 2013
Le long serpent de mer interroge toujours les éleveurs des grandes zones herbagères du Centre de la France avec des épées de Damoclès sur la tête des élevages herbivores. Disparition de la zone ICHN ? Quel avenir pour les aides herbe ? Et enfin, la vache allaitante, son devenir ?
Sur ce dernier point, les Présidents Pierre Chevalier et Jean-Pierre Fleury ont récemment rencontré des hauts fonctionnaires à Bruxelles. Il semble que le recouplage de la vache allaitante demandé par plusieurs états membres (exemple : Irlande...) soit possible. La FRB tient à maintenir ce dispositif pour fixer au territoire des références.
Comme les productions ovines, les vaches restent la meilleure garantie de préservation des espaces herbagers à condition de ne pas alourdir les contraintes agroenvironnementales.
De ce côté, la Bourgogne fait actuellement les frais de classement «zone humide» et «natura 2000», qui enferme un peu plus nos territoires dans l'écologie,
la plus réductrice et menace l'élevage et la pérennité d'une activité économique dans nos départements.
[INTER]2011 : année d'élections et de nouvelles négociations OMC/Mercosur[inter]
C'est à Autun que se déroulera le congrès 2011 avec le renouvellement du conseil et la menace de nouvelles propositions européennes dans le cadre de l'OMC et le Mercosur, avec comme objectif l'entrée potentielle de 400 000 tonnes de viande d'importation des pays tiers en Europe. Sur ce point, la FNB, la FNSEA et le gouvernement français s'opposent à de telles mesures.
Il reste que les éleveurs français doivent soutenir les actions engagées par le syndicalisme dans une Europe où la France reste le principal pays producteur et le seul à peser sur les questions agricoles dans les négociations européennes et à l'OMC.
