Vendanges 2009
De beaux prémices
La récolte 2009 s'annonce relativement abondante. C'est ce qui ressort de la première estimation dressée par le Conseil spécialisé Vins de FranceAgrimer. Une bonne nouvelle à tempérer, compte-tenu du contexte actuel plutôt préoccupant sur le plan commercial.
Le Conseil spécialisé Vins de FranceAgrimer, qui s'est réuni à la mi-juillet, a présenté ses premières estimations de vendanges 2009. Après une faible récolte 2008 (42,8 millions d'hectolitres, la plus basse de ces dix dernières années), celle de cette année s'annonce relativement abondante, avec 48 millions d'hectolitres.
La politique d'arrachage des vignes et une meilleure maîtrise des rendements produisent visiblement leurs effets.
L'état sanitaire du vignoble est jugé satisfaisant pour le moment, grâce à une bonne application des traitements notamment. Il faudrait cependant être assuré de bonnes conditions climatologiques estivales pour écarter les risques de mildiou et amener une bonne évolution de la vigne, alors que la nouaison n'était pas encore terminée le 6 juillet.
Mais cette bonne récolte annoncée, si elle se confirme, interviendra dans un climat commercial très moyen, malgré la modicité des disponibilités 2008/2009. A deux mois de la fin de campagne, on constate d'importants déficits de ventes en volume par rapport à 2007/2008, à l'exception des appellations Alsace et des rosés du Sud-Est de la France.
En terme de valorisation, les prix moyens de campagne demeurent proches de ceux de la dernière campagne. La distillation de crise apparaît donc comme un facteur important de l'équilibre du marché.
Point positif cependant, les ventes de vins tranquilles en grande distribution, pour la période qui va de janvier à avril 2009, ont progressé de 1,3% en volume et de 4,7% en valeur (908 millions d'euros). Les effervescents, tirés par le Champagne, ont progressé de 5,4% en valeur. Une évolution jugée surprenante alors que les exportations d'effervescents ont baissé dans le même temps de près de 35% en volume et de 48% en valeur.
La politique d'arrachage des vignes et une meilleure maîtrise des rendements produisent visiblement leurs effets.
L'état sanitaire du vignoble est jugé satisfaisant pour le moment, grâce à une bonne application des traitements notamment. Il faudrait cependant être assuré de bonnes conditions climatologiques estivales pour écarter les risques de mildiou et amener une bonne évolution de la vigne, alors que la nouaison n'était pas encore terminée le 6 juillet.
Mais cette bonne récolte annoncée, si elle se confirme, interviendra dans un climat commercial très moyen, malgré la modicité des disponibilités 2008/2009. A deux mois de la fin de campagne, on constate d'importants déficits de ventes en volume par rapport à 2007/2008, à l'exception des appellations Alsace et des rosés du Sud-Est de la France.
En terme de valorisation, les prix moyens de campagne demeurent proches de ceux de la dernière campagne. La distillation de crise apparaît donc comme un facteur important de l'équilibre du marché.
Point positif cependant, les ventes de vins tranquilles en grande distribution, pour la période qui va de janvier à avril 2009, ont progressé de 1,3% en volume et de 4,7% en valeur (908 millions d'euros). Les effervescents, tirés par le Champagne, ont progressé de 5,4% en valeur. Une évolution jugée surprenante alors que les exportations d'effervescents ont baissé dans le même temps de près de 35% en volume et de 48% en valeur.