Visite d’exploitation
C’est comme ça que ça marche
L’EARL Bachotet, à Lux, organise une porte ouverte sur son exploitation les vendredi 16 et samedi 17 mars de 11 heures à 18 heures.

Administrateur chez Passion Céréales, Alexandre Bachotet se lance dans l’organisation d’une grande porte ouverte avec son frère Nicolas. La visite d’une ferme céréalière de plus de 400 hectares sur la commune de Lux sera gratuitement proposée les 16 et 17 mars.
La première journée sera dédiée aux établissements scolaires du secteur d’Is-sur-Tille, la seconde s’ouvrira au grand public. Alexandre Bachotet, 43 ans, n’en est pas à sa première visite d’exploitation : «Nous en avons déjà réalisées plusieurs dans le passé. Mais celle-ci nous tient particulièrement à cœur puisque l’agriculture est actuellement en pleine mutation. Avec tout ce que nous entendons autour de nous, comme le récent tabac autour du glyphosate, je pense que l’agriculture se doit de communiquer, plus que jamais. Nous devons montrer ce que nous faisons et pour quelles raisons. La communication n’a jamais été le point fort de l’agriculture mais à mon sens, il faut que cela change très rapidement. Les nouvelles technologies dont nous disposons sont là pour nous aider, je pense notamment aux réseaux sociaux».
Présentation du matériel
Le programme des 16 et 17 mars sera très étoffé et permettra aux visiteurs d’apprendre beaucoup de choses sur l’agriculture. Un atelier « Passions Céréales » présentera les différentes productions de l’EARL Bachotet, avec un focus sur leur transformation et leur utilisation dans la vie de tous les jours. Un second atelier s’intéressera au travail du sol : le matériel de l’exploitation sera exposé et commenté par Alexandre et Nicolas Bachotet, qui présenteront successivement leur pulvérisateur, leur aire de lavage, leur Phytobac, leur local phyto et leur système de récupération d’eau de pluie. «Un certain nombre de vérités sont à rétablir dans le domaine de l’environnement» souligne Alexandre Bachotet, «les agriculteurs ne mettent pas d’engrais ni de pesticides pour s’amuser. Le besoin des plantes dictent nos actions. S’il n’y a pas de maladie ou si le colza ne demande pas beaucoup d’engrais, les doses restent homéopathiques, voire nulles. C’est une question d’environnement mais aussi de rentabilité de l’entreprise».
Cap sur le photovoltaïque
Plusieurs artisans du secteur sont invités et viendront parler eux aussi de leur métier. «Les gens ne se connaissent pas toujours, même au sein d’une petite commune. Ce rendez-vous a l’ambition d’y remédier. Il y aura un professionnel de la pierre, un carreleur, un mécanicien, un couvreur, une entreprise de travaux publics et surtout la personne qui nous a monté notre hangar photovoltaïque. Le fonctionnement de cette nouvelle technologie sera expliqué». L’EARL Bachotet possède déjà deux toits photovoltaïques: le premier a été installé en 2005, le second il y a seulement quelques mois, en 2017. Une troisième installation, très innovante, sera mise en route au cours de l’année 2018 comme l’explique l’agriculteur : «nous allons louer un terrain à EDF Énergies renouvelables. Une ferme photovoltaïque de 10 hectares sera mise en place sur d’anciennes sablières désinfectées, aujourd’hui pleines de gravats. Une réalisation du même type, mais d’une surface de 15 hectares, sera également mise en route au nord de Dijon, dans le secteur de Valmy».
Valorisation des déchets végétaux
Pleine d’ambitions et tournée vers l’avenir, l’EARL Bachotet envisage de chauffer les établissements communaux de son village en vendant sa paille et ses couverts végétaux. «Rien n’est encore officiel, nous sommes actuellement en discussion avec la mairie de Lux. L’idée serait de chauffer l’école notamment, mais aussi les appartements locatifs de la commune et l’église par le biais d’une chaudière biomasse» informe l’ancien formateur à la MFR de Quétigny, aujourd’hui vice-président de CER France BFC. «La rentabilité de nos métiers est très difficile à obtenir avec des blés à 145 euros la tonne, nous faisons le choix de chercher d’autres systèmes sur notre exploitation pour en vivre» termine Alexandre Bachotet.
Cette porte ouverte servira de support à un travail de communication de quatre étudiants de BTS GDEA à Vesoul, dont Valentin Bachotet, le fils de Nicolas, fait partie.
La première journée sera dédiée aux établissements scolaires du secteur d’Is-sur-Tille, la seconde s’ouvrira au grand public. Alexandre Bachotet, 43 ans, n’en est pas à sa première visite d’exploitation : «Nous en avons déjà réalisées plusieurs dans le passé. Mais celle-ci nous tient particulièrement à cœur puisque l’agriculture est actuellement en pleine mutation. Avec tout ce que nous entendons autour de nous, comme le récent tabac autour du glyphosate, je pense que l’agriculture se doit de communiquer, plus que jamais. Nous devons montrer ce que nous faisons et pour quelles raisons. La communication n’a jamais été le point fort de l’agriculture mais à mon sens, il faut que cela change très rapidement. Les nouvelles technologies dont nous disposons sont là pour nous aider, je pense notamment aux réseaux sociaux».
Présentation du matériel
Le programme des 16 et 17 mars sera très étoffé et permettra aux visiteurs d’apprendre beaucoup de choses sur l’agriculture. Un atelier « Passions Céréales » présentera les différentes productions de l’EARL Bachotet, avec un focus sur leur transformation et leur utilisation dans la vie de tous les jours. Un second atelier s’intéressera au travail du sol : le matériel de l’exploitation sera exposé et commenté par Alexandre et Nicolas Bachotet, qui présenteront successivement leur pulvérisateur, leur aire de lavage, leur Phytobac, leur local phyto et leur système de récupération d’eau de pluie. «Un certain nombre de vérités sont à rétablir dans le domaine de l’environnement» souligne Alexandre Bachotet, «les agriculteurs ne mettent pas d’engrais ni de pesticides pour s’amuser. Le besoin des plantes dictent nos actions. S’il n’y a pas de maladie ou si le colza ne demande pas beaucoup d’engrais, les doses restent homéopathiques, voire nulles. C’est une question d’environnement mais aussi de rentabilité de l’entreprise».
Cap sur le photovoltaïque
Plusieurs artisans du secteur sont invités et viendront parler eux aussi de leur métier. «Les gens ne se connaissent pas toujours, même au sein d’une petite commune. Ce rendez-vous a l’ambition d’y remédier. Il y aura un professionnel de la pierre, un carreleur, un mécanicien, un couvreur, une entreprise de travaux publics et surtout la personne qui nous a monté notre hangar photovoltaïque. Le fonctionnement de cette nouvelle technologie sera expliqué». L’EARL Bachotet possède déjà deux toits photovoltaïques: le premier a été installé en 2005, le second il y a seulement quelques mois, en 2017. Une troisième installation, très innovante, sera mise en route au cours de l’année 2018 comme l’explique l’agriculteur : «nous allons louer un terrain à EDF Énergies renouvelables. Une ferme photovoltaïque de 10 hectares sera mise en place sur d’anciennes sablières désinfectées, aujourd’hui pleines de gravats. Une réalisation du même type, mais d’une surface de 15 hectares, sera également mise en route au nord de Dijon, dans le secteur de Valmy».
Valorisation des déchets végétaux
Pleine d’ambitions et tournée vers l’avenir, l’EARL Bachotet envisage de chauffer les établissements communaux de son village en vendant sa paille et ses couverts végétaux. «Rien n’est encore officiel, nous sommes actuellement en discussion avec la mairie de Lux. L’idée serait de chauffer l’école notamment, mais aussi les appartements locatifs de la commune et l’église par le biais d’une chaudière biomasse» informe l’ancien formateur à la MFR de Quétigny, aujourd’hui vice-président de CER France BFC. «La rentabilité de nos métiers est très difficile à obtenir avec des blés à 145 euros la tonne, nous faisons le choix de chercher d’autres systèmes sur notre exploitation pour en vivre» termine Alexandre Bachotet.
Cette porte ouverte servira de support à un travail de communication de quatre étudiants de BTS GDEA à Vesoul, dont Valentin Bachotet, le fils de Nicolas, fait partie.