Pommes de terre
Avec ou sans patates ?
La famille Gagnepain, à Bessey-la-Cour, dresse le bilan de sa récolte de pommes de terre, dont une grande partie a été écoulée le week-end dernier lors de sa porte ouverte.
C’est une tradition chaque année à Bessey-la-Cour, petit village près de Bligny-sur-Ouche : la famille Gagnepain organise une grande journée porte ouverte au cours de laquelle plusieurs tonnes de pommes de terre fraîchement récoltées sont proposées au public.
Ce rendez-vous très convivial s’est tenu dimanche dernier en présence de nombreux visiteurs. Aurélien Gagnepain, 37 ans, profite de l’occasion pour évoquer les récoltes de l’année qui se sont intéressées aux variétés Marabel, Charlotte, Manitou et Vitelotte. Avec 15 tonnes de pommes de terre sur 1,30 ha, le rendement 2020 est « encore loin de celui des meilleures années » mais toujours « beaucoup plus intéressant que celui de 2019 », année durant laquelle seulement 7 tonnes avaient été récoltées. La mise en place d’une irrigation goutte à goutte sur 80 ares a été la grande nouveauté de cet exercice, ce système a permis de limiter l’impact de la nouvelle sécheresse : « Nous avons réalisé un forage de 74 mètres en octobre pour nos bovins et nos volailles. L’opération a été onéreuse avec un coût de 20 000 euros, mais celle-ci permettra de réduire significativement notre facture d’eau, qui était montée jusqu’à 6 000 euros par an. Nous en avons profité pour tester ce système d’irrigation, dans la limite de ce que nous pouvions faire vis-à-vis de nos contraintes et du débit de 2 m3/h que nous avons. Le bilan est intéressant, nous avons plus que doublé les volumes par rapport à la partie non irriguée ».
Aurélien Gagnepain ajoute que ce système fournit de l’eau directement aux racines, tous les 30 centimètres, et évite toute humidité sur les feuilles. Cette caractéristique diminue significativement le risque de brûlure de la pomme de terre ou le développement de maladies, notamment fongiques.
Ce rendez-vous très convivial s’est tenu dimanche dernier en présence de nombreux visiteurs. Aurélien Gagnepain, 37 ans, profite de l’occasion pour évoquer les récoltes de l’année qui se sont intéressées aux variétés Marabel, Charlotte, Manitou et Vitelotte. Avec 15 tonnes de pommes de terre sur 1,30 ha, le rendement 2020 est « encore loin de celui des meilleures années » mais toujours « beaucoup plus intéressant que celui de 2019 », année durant laquelle seulement 7 tonnes avaient été récoltées. La mise en place d’une irrigation goutte à goutte sur 80 ares a été la grande nouveauté de cet exercice, ce système a permis de limiter l’impact de la nouvelle sécheresse : « Nous avons réalisé un forage de 74 mètres en octobre pour nos bovins et nos volailles. L’opération a été onéreuse avec un coût de 20 000 euros, mais celle-ci permettra de réduire significativement notre facture d’eau, qui était montée jusqu’à 6 000 euros par an. Nous en avons profité pour tester ce système d’irrigation, dans la limite de ce que nous pouvions faire vis-à-vis de nos contraintes et du débit de 2 m3/h que nous avons. Le bilan est intéressant, nous avons plus que doublé les volumes par rapport à la partie non irriguée ».
Aurélien Gagnepain ajoute que ce système fournit de l’eau directement aux racines, tous les 30 centimètres, et évite toute humidité sur les feuilles. Cette caractéristique diminue significativement le risque de brûlure de la pomme de terre ou le développement de maladies, notamment fongiques.
