Colza
Attention aux pucerons
La sole en colza est bien diminuée suite aux conditions d’implantations difficiles. Dans les parcelles développées, des populations de puceron particulièrement nombreuses ont été remarquées.

Dans l’Yonne, les campagnes culturales se suivent sans se ressembler. L’automne 2018 s’est avéré être un contexte très particulier pour les implantations, et notamment pour le colza, espèce pour laquelle l’Yonne a été dans le trio de tête des surfaces.
La culture accuse une baisse de 23.6 % de sa sole au niveau national selon l’Agreste. Le colza, adapté aux petites terres à cailloux des plateaux comme aux limons du Sénonais ou de la Puisaye, suscite toujours un vif intérêt de la part de la profession. Mais ce printemps, les parcelles jaunes risquent d’être beaucoup moins présentes dans le paysage icaunais, puisque souvent seules les parcelles semées précocement ont pu se développer. Surveillées de près dans le cadre du BSV (Bulletin de Santé du Végétal), les belles parcelles ont vite montré les dégâts d’une pression accrue en puceron.
Une présence jamais vue
La colonisation par ce puceron, Myzus persicae, peut s’observer à travers les captures de la tour à succion d’Auxerre - La Brosse. Elle s’est surtout fait remarquer à compter du 20 octobre dans certaines parcelles. C’est une présence jamais vue : plusieurs centaines d’individus par feuille y compris après le petit passage neigeux du 29 octobre. La nuisibilité du ravageur vient essentiellement du risque de transmission de viroses aux pieds de colza, responsables, selon le type de virus, de pertes pouvant aller jusqu’à 6 q/ha :
Ces pucerons sont susceptibles de transmettre 3 viroses :
- TuYV Turnip Yellowing Virus, virus de la jaunisse du navet
- CaMV Cauliflower Mosaïc Virus, virus de la mosaïque du chou-fleur
- TuMV Turnip Mosaïc Virus, virus de la mosaïque du navet
Surveillance de mise
L’impasse chimique faisant suite au retrait au 1er septembre de la seule famille d’insecticide efficace laisse place à l’ère de lutte génétique partielle puisque certaines variétés sont tolérantes au TuYv, virus le plus fréquent. Il s’agit d’Allison, 1ère variété inscrite en 2016 puis par d’autres variétés plus récentes comme Addition ou Temptation inscrites cette année.
Suite aux cris d’alarme émis pour le territoire, Delphine de Fornel, responsable région nord et est chez Terres Inovia s’est rendue sur une parcelle de Saint-Cyr-les-Colons pour constater le phénomène et répondre aux interrogations techniques, accompagnée d’Emmanuel Bonnin, technicien chez Soufflet Agriculture.
À ce jour, l’interprofession va suivre ce type de parcelles et accompagner l’évolution des colzas. Les symptômes des viroses vont du jaunissement, aux perturbations en montaison, aux tiges déformées en passant par des décolorations, rougissements et l’avortement des siliques.
Rendez-vous au printemps.
La culture accuse une baisse de 23.6 % de sa sole au niveau national selon l’Agreste. Le colza, adapté aux petites terres à cailloux des plateaux comme aux limons du Sénonais ou de la Puisaye, suscite toujours un vif intérêt de la part de la profession. Mais ce printemps, les parcelles jaunes risquent d’être beaucoup moins présentes dans le paysage icaunais, puisque souvent seules les parcelles semées précocement ont pu se développer. Surveillées de près dans le cadre du BSV (Bulletin de Santé du Végétal), les belles parcelles ont vite montré les dégâts d’une pression accrue en puceron.
Une présence jamais vue
La colonisation par ce puceron, Myzus persicae, peut s’observer à travers les captures de la tour à succion d’Auxerre - La Brosse. Elle s’est surtout fait remarquer à compter du 20 octobre dans certaines parcelles. C’est une présence jamais vue : plusieurs centaines d’individus par feuille y compris après le petit passage neigeux du 29 octobre. La nuisibilité du ravageur vient essentiellement du risque de transmission de viroses aux pieds de colza, responsables, selon le type de virus, de pertes pouvant aller jusqu’à 6 q/ha :
Ces pucerons sont susceptibles de transmettre 3 viroses :
- TuYV Turnip Yellowing Virus, virus de la jaunisse du navet
- CaMV Cauliflower Mosaïc Virus, virus de la mosaïque du chou-fleur
- TuMV Turnip Mosaïc Virus, virus de la mosaïque du navet
Surveillance de mise
L’impasse chimique faisant suite au retrait au 1er septembre de la seule famille d’insecticide efficace laisse place à l’ère de lutte génétique partielle puisque certaines variétés sont tolérantes au TuYv, virus le plus fréquent. Il s’agit d’Allison, 1ère variété inscrite en 2016 puis par d’autres variétés plus récentes comme Addition ou Temptation inscrites cette année.
Suite aux cris d’alarme émis pour le territoire, Delphine de Fornel, responsable région nord et est chez Terres Inovia s’est rendue sur une parcelle de Saint-Cyr-les-Colons pour constater le phénomène et répondre aux interrogations techniques, accompagnée d’Emmanuel Bonnin, technicien chez Soufflet Agriculture.
À ce jour, l’interprofession va suivre ce type de parcelles et accompagner l’évolution des colzas. Les symptômes des viroses vont du jaunissement, aux perturbations en montaison, aux tiges déformées en passant par des décolorations, rougissements et l’avortement des siliques.
Rendez-vous au printemps.