La technologie au service de l'élevage
Le 23 avril, Alysé, la coopérative agricole a tenu une assemblée de section à Précy-le-Sec.

« Les récoltes fourragères ont été difficiles à réaliser, avec de mauvaises conditions ainsi qu'avec une qualité médiocre. La gestion du pâturage a également été compliquée, avec des animaux en situation d'inconfort, ainsi les jeunes animaux ont enregistré une faible croissance durant cette période. Par ailleurs, Alysé a déployé plusieurs services pour optimiser l'accompagnement des éleveurs dans la gestion de leurs fourrages », déclare Nicolas Michaud, président d'Alysé, pour débuter l'assemblée. C'est dans la salle du dernier étage, que la Mairie de Précy-le-Sec a accueilli l'assemblée de section suivie par une visite d'exploitation chez l'éleveur Lilian Rameau.
Face à ce constat négatif, Nicolas Michaud, propose plusieurs projets qui permettent d'aider les éleveurs. « Nous souhaitons valoriser les données collectées en élevage, en déployant l'application RobotMat et en collectant les données via l'application PowerBi. L'application RobotMat a comme objectif de centraliser et de structurer les données de traite d'un robot dans des tableaux de bords, afin d'optimiser les performances d'un troupeau », détaille-t-il, devant une quinzaine d'éleveurs icaunais. « Nous souhaitons réactualiser la carte de services concernant l'élevage ovin et elle entrera en vigueur en 2025 », conclut-il, avant de laisser la parole à Baptiste Vendel, représentant de la société GLHD.
Le défi de l'autonomie fourragère
Depuis plus de quatre ans, Baptiste Vendel ainsi que Lilian Rameau travaillent sur un projet commun de fermes agrivoltaïques à Précy-le-sec. « Il existe quatre projets au total. Trois sont en grandes cultures et un, celui de Lilian en élevage ovin », débute Baptiste Vendel, un flyer à la main. « Nous avons adapté la technologie photovoltaïque en fonction de ce que recherchent les agriculteurs. Les ateliers de grandes cultures ont des « trackers », des panneaux qui bougent en s'adaptant automatiquement à la position du soleil et les ateliers d'élevages ont des “fixes”, qui ne bougent pas, et qui permettent de créer de l'ombre pour les cheptels », distingue-t-il. « C'est une belle aide pour la ferme », convient Lilian Rameau, un sourire aux lèvres.
C'est en suivant Lilian Rameau que plusieurs partenaires, Sicarev, le Service de Remplacement, Alysé, Vigivel et GLHD s'implantent dans la ferme ovine de cet éleveur. « La consommation ovine a baissé depuis les années 2000, et comme nous pourrions le deviner, le prix a augmenté », constate le représentant de Sicarev. « Ce qui prime le plus pour un éleveur ovin, ce sont les fêtes religieuses, c'est à ce moment-là que les gens consomment le plus. Pâques était la semaine dernière, les éleveurs ont dû bien vendre », ajoute-t-il. C'est en réalisant un tour de table, que le stand de Vigivel, s'anime à son tour. « Aujourd'hui, je vous présente le capteur Vigivel qui permet de veiller sur les vêlages de vos cheptels », explique la représentante de cette société, capteur à la main et son téléphone dans l'autre. « Ce qui est facile, c'est que le capteur est directement connecté à votre téléphone et permet de suivre en temps réel le vêlage », conclut-elle en laissant la parole à Alysé. Les deux animateurs en profitent pour présenter à leur tour l'outil « Pilote Maïs ». « L'objectif est d'estimer la matière sèche, le rendement de votre ensilage de maïs ainsi que de prévoir la période optimale de récolte à 32 % de matière sèche », expliquent-ils. C'est au tour du Service de Remplacement de se présenter et de conclure le tour de table. « Nous sommes présents pour permettre aux agriculteurs de prendre des vacances ou pour qu'ils puissent avoir de l'aide à l'exploitation, ou même s'ils sont malades », conclut l'animatrice du SR.
