GIE Charolais Évaluation
À la pointe de la génétique
Trente-trois veaux ont été vendus à une moyenne de 3 160 euros vendredi dernier à Créancey.
Beaucoup de monde, une bonne ambiance et de belles transactions : la vente aux enchères de Créancey a tenu toutes ses promesses le 9 février. 41 veaux évalués en station étaient proposés à la vente : 30 d’entre eux ont été vendus lors de leur premier passage sur le ring, 3 autres ont trouvé preneur à l’issue d’une deuxième présentation. Un taux de vente satisfaisant de 80% est ainsi obtenu, pour une moyenne de 3 160 euros, supérieure de 154 euros à celle de l’an passé. Si 8 bovins n’ont pas dépassé la mise à prix de 2 600 euros, 6 animaux ont fait l’objet de belles enchères à plus de 4 000 euros. La top-vente a été réalisée par un animal du Gaec Noireaut de Meilly-sur-Rouvres. Nicolo a séduit les acheteurs par ses très bons index et sa bonne morphologie pour atteindre les 4 800 euros et prendre la direction de la Saône-et-Loire, chez l’EARL Buteau à Issy-l’Évêque.
Jean-Pierre Godot, président du GIE Charolais Évaluation, a tenu à saluer les acheteurs, les apporteurs de veaux, toutes les personnes et tous les organismes ayant contribué de près ou de loin à la réussite de cette édition : «que tout le monde soit remercié pour ce travail collectif faisant avancer la race Charolaise. Les enchères ont livré leur verdict, les acheteurs ont très certainement fait les meilleurs choix possibles. Nous le voyons encore cette année, l’orientation vêlage facile est à nouveau très marquée. Ce fut encore une belle édition, merci notamment aux éleveurs de République Tchèque d’avoir contribué à la bonne dynamique de ce rendez-vous. Le seul petit bémol vient peut-être des conditions climatiques. La neige a empêché le déplacement de plusieurs éleveurs de l’Est et contraint le public à partir plus rapidement que prévu après la vente. Plusieurs animaux invendus trouvent souvent acquéreur à la sortie du ring, mais pas cette année d’après mes informations. Il ne neige pas tous les ans mais nous tenterons de commencer la vente un peu plus tôt dès l’an prochain».
Les prochains rendez-vous avec la génétique Charolaise en Côte-d’Or ont été rappelés : la vente de reproducteurs organisée par l’Union Charolais Croissance se déroulera mercredi 21 février à Créancey. Une vente de reproducteurs organisée par la Fédération Charolaise de Côte-d’Or se tiendra à Saulieu jeudi 22 février.
Tombola : Patrick Bourgeois, de Sussey, remporte le panier de produits du terroir mis en jeu sur le stand de Terres de Bourgogne.
Jean-Pierre Godot, président du GIE Charolais Évaluation, a tenu à saluer les acheteurs, les apporteurs de veaux, toutes les personnes et tous les organismes ayant contribué de près ou de loin à la réussite de cette édition : «que tout le monde soit remercié pour ce travail collectif faisant avancer la race Charolaise. Les enchères ont livré leur verdict, les acheteurs ont très certainement fait les meilleurs choix possibles. Nous le voyons encore cette année, l’orientation vêlage facile est à nouveau très marquée. Ce fut encore une belle édition, merci notamment aux éleveurs de République Tchèque d’avoir contribué à la bonne dynamique de ce rendez-vous. Le seul petit bémol vient peut-être des conditions climatiques. La neige a empêché le déplacement de plusieurs éleveurs de l’Est et contraint le public à partir plus rapidement que prévu après la vente. Plusieurs animaux invendus trouvent souvent acquéreur à la sortie du ring, mais pas cette année d’après mes informations. Il ne neige pas tous les ans mais nous tenterons de commencer la vente un peu plus tôt dès l’an prochain».
Les prochains rendez-vous avec la génétique Charolaise en Côte-d’Or ont été rappelés : la vente de reproducteurs organisée par l’Union Charolais Croissance se déroulera mercredi 21 février à Créancey. Une vente de reproducteurs organisée par la Fédération Charolaise de Côte-d’Or se tiendra à Saulieu jeudi 22 février.
Tombola : Patrick Bourgeois, de Sussey, remporte le panier de produits du terroir mis en jeu sur le stand de Terres de Bourgogne.
Le Charolais s’expatrie
C’était l’une des sensations du 9 février : pas moins de sept veaux ont été achetés par des éleveurs de République Tchèque. Yves Jehanno, en charge de la génétique et des relations export chez Feder, était en compagnie des trois acheteurs concernés : «Nous travaillons avec eux depuis un petit moment. Il ne sont pas toujours présents aux ventes mais cette fois, ils étaient bien là.
C’est la première fois qu’ils viennent et achètent à Créancey. Leurs cheptels sont importants, ils possèdent environ 700 vaches à eux trois. Ces éleveurs recherchent de bons taureaux pour améliorer leur génétique. Leur travail s’intéresse beaucoup à la rusticité et aux facilités de naissance, ils apprécient tout particulièrement les bovins avec de bonnes musculatures. Une seule et même personne avait un boîtier aujourd’hui, elle a acheté pour eux trois. Les bovins resteront ici durant un mois en préparation sanitaire pour l’export.
Un gros camion viendra les chercher pour un voyage de 1 400 km dans des conditions de confort quatre étoiles. Le coût du transport, de l’ordre de 3 000 à 3 500 euros, sera ainsi optimisé pour les acheteurs. Les Charolais en République Tchèque sont
souvent utilisés en croisement avec la race locale, qui ressemble à une petite Simmental».
C’est la première fois qu’ils viennent et achètent à Créancey. Leurs cheptels sont importants, ils possèdent environ 700 vaches à eux trois. Ces éleveurs recherchent de bons taureaux pour améliorer leur génétique. Leur travail s’intéresse beaucoup à la rusticité et aux facilités de naissance, ils apprécient tout particulièrement les bovins avec de bonnes musculatures. Une seule et même personne avait un boîtier aujourd’hui, elle a acheté pour eux trois. Les bovins resteront ici durant un mois en préparation sanitaire pour l’export.
Un gros camion viendra les chercher pour un voyage de 1 400 km dans des conditions de confort quatre étoiles. Le coût du transport, de l’ordre de 3 000 à 3 500 euros, sera ainsi optimisé pour les acheteurs. Les Charolais en République Tchèque sont
souvent utilisés en croisement avec la race locale, qui ressemble à une petite Simmental».
