Le 16 septembre, Sicarev Coop organisait à Billy-Chevannes, l’inauguration des travaux réalisés grâce au Plan de Relance.

Une rénovation pour la filière
L'inauguration s'est faite en présence de Nadia Sollogoub, Sénateur de la Nièvre, Jocelyn Kerleaux, directeur de la Chambre d'agriculture de la Nièvre (CA 58) ou encore Romaric Gobillot, éleveurs, adhérents et représentant de la CA 58.

C’est à Billy-Chevannes, que se déroulait l’inauguration des travaux réalisés grâce au financement du Plan de Relance. À hauteur de 400 000 euros, ce dispositif a permis à la Sicarev Coop de rénover deux sites (Criens à Billy-Chevannes et Charenton dans le Cher). « Il était nécessaire d’apporter des améliorations matérielles et immatérielles afin de pérenniser la filière » souligne Vincent Pommery, président de la section Eleveurs Nivernais de la Sicarev Coop.

Sécurité

Ainsi, outre certains logiciels de gestions, c’est une grande partie du parcours de contention qui s’est vu faire peau neuve sur le site de Criens. « Cette rénovation permet d’apporter plus de sécurité et de confort de travail à nos salariés » pointe François Chaintron, directeur des sections et directeur du développement des filières, avant d’ajouter : « ainsi à 2 ou 3 personnes peuvent travailler en même temps, en toute sécurité, mais également de faire un meilleur tri des animaux et réaliser la préparation sanitaire ». Un point confirmé par Louis Beaume, responsable du centre de tri de Criens et technico-commercial : « Nous attendions cet aménagement depuis quelques années, et sommes ravis de le voir enfin mis en place. Nous sommes plus sereins pour aborder nos missions quotidiennes puisque tout a été pensé pour que nous soyons au maximum en sécurité ». D’ailleurs, François Chaintron stipule que la MSA a participé à la réflexion autour de la mise en place de certains éléments de protection.

Pour les animaux

En plus d’obtenir une hausse de la sécurité pour les employés, la réfection permet d’offrir plus de confort pour les animaux. « Les box sont plus spacieux et le parc plus logique pour accélérer leur passage, car nous gardons toujours en tête le bien-être de l’animal ». Dans cette optique, le financement a également autorisé la réfection et l’installation de clôture pour les parcs extérieurs : « nous voulions que cet espace soit repensé afin d’offrir un maximum de confort aux bêtes que nous pouvons accueillir. Même si notre but est qu’elles restent le moins longtemps ici, car ne l’oublions pas nos transactions sont régis par les kilos. Et, la rapidité de transit permet de les respecter au plus près ».

L’avenir en ligne de mire

Au-delà de l’aspect matériel, cette réfection prend une autre dimension, selon François Chaintron et Vincent Pommery : « C’est en maintenant un outil de proximité répondant aux exigences réglementaires et des consommateurs, que nous pourrons pérenniser la filière. Notre engagement est de placer un avenir pour le broutard en France. Nous sommes persuadés que l’engraissement dans notre pays va permettre de maintenir une dynamique de la filière toute entière. Cela passe évidemment par un accompagnement de nos adhérents pour mettre en place ou poursuivre la finition ou encore la mise en action de la loi Egalim notamment par la contractualisation pour les éleveurs naisseurs et engraisseurs ; personne ne doit être laissé sur le côté que ce soit en amont ou en aval. Nous avons un engagement auprès de nos adhérents et nous devons le mener à bien avec ce maillage territorial d’outils de valorisation ».