Les Jeux de Paris 2024 débutent officiellement ce vendredi 26 juillet. Pour mettre en avant le plus grand événement sportif au monde, nous réalisons, depuis plusieurs semaines, une série de portraits de personnes que ce grand rendez-vous mobilise ou passionne. Ils sont agriculteurs ou travaillent pour le milieu agricole mais toutes et tous sont sportifs, ou passionnés par le sport. Aujourd’hui, dernier volet de la série avec la rencontre de Guillaume Rouillon et Lilian Perrigault, joueurs du club de foot de l’US Cerisiers et collègues au magasin De Bruin, également à Cerisiers.
Pour ce dernier volet de notre série de portraits réalisés à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, nous sommes allés à la rencontre de Guillaume Rouillon, 40 ans, responsable de magasins chez De Bruin et Buchez et de Lilian Perrigault, 23 ans, vendeur au magasin De Bruin à Cerisiers. Collègues, mais aussi coéquipiers, tous deux évoluant sous les couleurs de l’US Cerisiers, club de foot de Régional 3, le premier comme défenseur latéral gauche, le second comme milieu défensif.
Pour l’un et l’autre, le foot, c’est une histoire de famille. « Mon père, mon oncle, mes cousins ont joué ici. Moi, j’y joue depuis l’âge de 5 ou 6 ans », commence Guillaume. « Mon oncle était président du club et a joué très longtemps ici. Mon père a également joué un peu à Cerisiers. Il souhaitait que je fasse un sport collectif quand j’étais jeune et c’est comme cela que je me suis inscrit. Depuis, je n’ai jamais arrêté », poursuit Lilian.
Pour eux, le foot prend une grosse place dans leur vie. « Je fais un entraînement et un match par semaine », dit Guillaume. « Quant à moi, je fais les trois entraînements et un match par semaine, et le jeudi soir je joue en plus avec les vétérans », rit-il. Un vrai mordu.
Le sens du collectif
Pour Guillaume et Lilian, ce qui prime avant tout dans le foot, c’est le collectif. Un trait que Guillaume retrouve dans son métier de manager. « Il y a des similitudes. Avoir l’esprit collectif renforce le fait d’être à l’écoute des autres, ce qui est très important à la fois dans le management et dans le sport collectif ».
Si l’esprit collectif est aussi fort à l’US Cerisiers, c’est car les joueurs sont bien plus que de simples coéquipiers. « On est une vraie bande de copains », assure Lilian. « On aime tous gagner, c’est une évidence. Mais je ne pense pas qu’on aimerait autant cela si on ne jouait pas avec nos amis. Sur le terrain, on se bat pour nous et pour les copains ».
Guillaume ajoute : « Au club, il y a toujours eu un esprit de convivialité et de camaraderie au sein du club, entre les différentes générations, et ce depuis plusieurs décennies. Par exemple, mon père était copain avec l’oncle de Lilian et l’est toujours. Moi, quand je suis arrivé en équipe première, je jouais avec des gens qui étaient beaucoup plus vieux que moi, avec qui je suis devenu et resté copain. Aujourd’hui, je joue avec des gens qui sont beaucoup plus jeunes que moi et je suis aussi copain avec eux. Il y a toujours eu un lien particulier ici, je pense que c’est notre force. Et sur les 14-15 joueurs à évoluer régulièrement en équipe première, on est une dizaine à habiter Cerisiers. Ça aide ».
Fans de l’AJA
Les copains du foot partagent une autre passion, toujours liée à ce sport : être fan de l’AJ Auxerre. C’est évidemment ensemble, au stade, où ils sont clubbers, qu’ils ont vu leur équipe devenir champion de France de L2 et remonter en L1, où elle évoluera cette saison. « En ce moment, on est à fond sur le mercato. Mais tout au long de l’année, il ne se passe pas une journée sans qu’on regarde l’info sportive, les résultats, un match… », sourit Guillaume. « De revoir l’AJA en L1 est un vrai plaisir. Cela va aussi contribuer à la dynamique locale et permettre aux commerçants, aux restaurateurs, aux hôtels de faire le plein à Auxerre et aux alentours », ajoute-t-il.
Ces fans de foot et de sport en général accueillent les Jeux de Paris 2024 les bras grands ouverts. « On va suivre les Bleus (surnom de l’équipe de France de foot), forcément. Cette équipe a de la gueule, avec un Alexandre Lacazette en capitaine et un Thierry Henry en sélectionneur », estime Guillaume. « Les JO, c’est l’un des événements les plus regardés au monde. Cela va donner de la visibilité à la France et aux sportifs français qui devraient, logiquement, encore plus se dépasser que d’habitude pour porter hautes les couleurs du pays », reprend Lilian.
Alors, un petit prono ? « Un top 5 et au moins 40 médailles », lancent-ils, ensemble. Les paris sont pris ! En espérant entendre la Marseillaise résonner le plus souvent possible.