GDS 89
La France se rapproche du statut indemne IBR
Les assemblées cantonales du GDS 89 se sont tenues sur la première quinzaine de novembre dans le département. Des points sur la prophylaxie bovine, sur la besnoitiose ou l'IBR ont notamment été faits.
Comme chaque année, le GDS 89 a organisé ses assemblées cantonales dans le département : la première à Avallon le jeudi 9 novembre, la seconde à Migennes le lundi 13 novembre matin et la dernière à Toucy le lundi 13 novembre après-midi.
Divers points ont été abordés, à commencer par la situation locale et nationale en ce qui concerne l’IBR (rhinotrachéite infectieuse bovine). En 2023, huit cheptels détenant des bovins ont été contrôlés positifs IBR : six cheptels détenant entre 10 et 20 % de bovins contaminés et deux cheptels détenant plus de 40 % de bovins contaminés.
Pour rappel, l’objectif est d’obtenir le statut d’indemne en France d’ici 2027, soit avoir au moins 99,8 % de cheptels qualifiés. En 2023, 95 % des cheptels sont qualifiés dans l’Yonne.
Prophylaxie et besnoitiose
Autre point abordé, celui de la prophylaxie bovine. Sur la campagne 2022-2023, 52 prophylaxies en anomalies ont été transmises à la DDETSPP. Début novembre, il restait encore 12 dossiers non résolus. À noter le pic de prophylaxie survenu en mars et avril.
Une autre maladie inquiète les éleveurs, la besnoitiose. Dans l’Yonne, fin août, trois foyers avaient été détectés : deux dans l’Avallonnais et un proche de Brienon-sur-Armançon. Aujourd’hui, le foyer proche de Brienon-sur-Armançon n’est plus considéré comme foyer (élimination totale du troupeau), un des foyers de l’Avallonnais a éliminé les bovins connus positifs et le dernier foyer de l’Avallonnais est en cours de contrôle sur le reste des bovins non connus positifs. La surveillance est de mise en ce qui concerne cette maladie.
La besnoitiose était d’ailleurs l’une des deux thématiques approfondies lors de ces assemblées cantonales. À celles d’Avallon et Toucy, le Dr Sylvain Morlat, des groupements techniques des vétérinaires de Bourgogne Franche-Comté est intervenu à ce sujet.
Sandrine De Chanay, vétérinaire du laboratoire Eurofins, est quant à elle intervenue lors de l’assemblée cantonale de Migennes sur la maîtrise de la qualité de l’eau, à travers ses analyses. Elle a notamment indiqué que l’objectif d’un prélèvement d’eau était de connaître ce que contenait l’eau et non l’environnement ou les mains des éleveurs, afin de donner une eau de la meilleure qualité possible à ses animaux.
