La Maison de l'agriculture de Bretenière accueille régulièrement de nouveaux porteurs de projets. La semaine dernière, douze Côte-d'Oriens réalisaient leur stage 21 heures.
Cela va sans dire : on ne s’installe pas agriculteur du jour au lendemain ! Plusieurs démarches sont à suivre comme le stage 21 heures. Celui-ci est l’une des étapes « inévitables » du Plan de professionnalisation personnalisé (PPP), obligatoire lors d’une demande de DJA. « Nous accueillons entre 10 et 15 nouvelles personnes tous les deux mois, environ », présente Thomas Michaut, responsable des formations installation et transmission à la Chambre d’agriculture, qui poursuit : « ce stage permet d’identifier les différentes étapes pour la création d’une entreprise agricole. C’est aussi l’occasion de rencontrer et de connaître les différents interlocuteurs institutionnels et professionnels que nos stagiaires seront amenés à côtoyer tout au long de leur carrière. Je pense notamment à la Safer, à la MSA, à la DDT… Plusieurs thématiques sont abordées comme l’urbanisme, la gestion des baux, l’agroécologie, la comptabilité, la fiscalité… ». Le nouveau groupe, accueilli le 6 mai à Bretenière, était composé de Baptiste Foulet (Vandenesse-en-Auxois), Jean-Florent Caillot (Sainte-Marie-la-Blanche), Jules Perrot (Valmont), Matthieu Franet (Hauteville-lès-Dijon), Jules Laurence (Meursault), Paul Czarnyszka (Étevaux), Alban Chapuis (Chivres), Aurélie Jacotot (Mavilly-Mandelot), Baptiste Brocard (Chaudenay-le-Château), Aude Louillat (Dijon), Nathan Czarnyszka (Étevaux) et Sidi Ag Tiyoukene (Dijon).
Rencontre
Baptiste Brocard, fils d’agriculteur à Chaudenay-le-Château, faisait partie des douze stagiaires de cette session. Ce jeune homme de 20 ans est actuellement en BTS Acse à la MFR de Pouilly-en-Auxois et projette de s’installer courant 2025 sur la ferme familiale : « Ce stage 21 heures est une étape parmi d’autres dans mon parcours à l’installation. Au total, nous viendrons à trois reprises, ici à Bretenière. Ce matin, pour ma première journée, nous nous sommes présentés et chacun a parlé de son projet, de ses motivations. Pour ma part, je rejoindrai mon père avec l’idée de développer le cheptel bovin, en passant si possible de 75 à 120 vêlages. Le reste du stage est principalement des interventions extérieures, de différents partenaires de l’agriculture. Chacun présente ses actions et le cadre dans lequel nous pourrons les contacter plus tard, quand nous serons installés ». Baptiste Brocard devrait travailler sur l’exploitation familiale dès cet été, mais en tant que salarié : « mon contrat d’apprentissage au Gaec Loiseau, de Meilly-sur-Rouvres, termine le 31 juillet. Je serai disponible dès le lendemain ! Mais avant cette date, j’aurai bien sûr les examens du BTS avec une épreuve écrite le 12 juin et deux oraux à la fin du mois ».
