Comice de Montsauche-les-Settons

Le souffle de la cohésion

C'est dans le bourg même de Montsauche-lès-Settons que se tenait le traditionnel concours de labour des JA du canton, le 10 août. Un événement qui rassembla une vingtaine de participants. Pour mémoire, ce rendez-vous se déroulait en parallèle du comice de Montsauche (10 et 11 août). Pour Thomas Lemée, président du comité du comice de Montsauche, ces deux festivités doivent « perdurer » dans les territoires ruraux car ils ont toute leur importance. 

Pour lui, le concours de labour offre aux jeunes exploitants, ou aspirants, un « moment privilégié pour se regrouper de manière conviviale afin, d'une part, de passer un moment convivial et, d'autre part, d'échanger sur leurs pratiques. Qui sait, peut-être que des amitiés ou des projets communs émergeront de ces discussions ». En ce qui concerne le terrain, il évoque une « parcelle représentative du territoire : en pente et enherbée – ce qui n'est pas forcément adapté au concours de labour ». Malgré ces conditions particulières, il reste confiant : « les participants ont l'habitude, car ce genre de terrain fait partie de leur quotidien. De plus, ils ont une grande capacité d'adaptation donc je ne me fais pas de soucis pour eux. Les Morvandiaux savent tirer le meilleur de ce qu'ils ont ». 

Présenter pour perdurer 

Outre le concours de labour, d'autres animations étaient prévues dans le cadre du comice du canton. Thomas Lemée explique : « Le comice est un moment fort que ce soit les agriculteurs ou les habitants, car tous ont participé à l'organisation notamment en confectionnant les chars. Pour moi, cela offre une véritable cohésion du territoire autour d'un rendez-vous ouvert à tous ». Sur ce point, il rappelle : « Nous accueillons tout le monde à bras ouverts. Le comice est un espace privilégié pour faire découvrir les métiers agricoles, mais aussi les productions diverses et variées que nous avons dans notre canton – via le marché de producteurs notamment. À mon sens, c'est tout à fait propice pour présenter, expliquer et initier les jeunes à l'agriculture, car il faut penser à l'avenir. Aujourd'hui, il est important de maintenir les effectifs d'installation mais également les salariés, afin que nos territoires continuent à vivre ». Il conclut : « on ne convint pas les gens de se lancer dans l'agriculture. Il faut être passionné à la fois par son métier et son territoire ; c'est cela que nous voulions monter avec le concours de labour et le comice ».