Clamecy

Un nouveau sous-préfet « au travail »

Le 4 novembre se déroula la prise de fonctions officielle d'Enguerran Robas au poste de sous-préfet de Clamecy pour une durée de trois ans, prenant ainsi la suite de Cyrielle Franchi (1). Après un dépôt de gerbe aux pieds du monument aux morts de la ville, comme le veut le protocole, c'est à la mairie de Clamecy que le nouveau sous-préfet s'est exprimé : « C'est le commencement d'une nouvelle page de ma vie professionnelle et personnelle enrichi des expériences de ces 10 dernières années pour mener à bien les missions qui sont désormais les miennes ». Pour ces dernières, il rappelle : « Je reprends les dossiers de la prédation et de l'habitat indigne. Les attentes sont fortes dans ce territoire rural concernant l'engagement de l'État, car il en a besoin. Et, je vous l'assure : l'État est là et sera là. Je consacrerai tout mon temps et toute mon énergie à ce territoire ». Parmi les autres missions qui lui incombent, Monsieur le sous-préfet pointe également : « je suis garant du respect de la loi et je vais m'engager ardemment au développement du territoire, à l'accessibilité aux services publics ou encore à la préservation du patrimoine. Pour y parvenir, je compte user de bienveillance et d'exigences avec comme seule boussole l'intérêt général ».

Action et engagement

Afin de décrire un peu son caractère, il revient sur deux éléments de son passé. Le premier, ses liens avec la ruralité : « Je suis attaché aux territoires ruraux, car ils m'ont construit, de mon enfance à mes premiers postes en sous-préfecture et préfecture. À mon sens, il y a beaucoup à faire dans les territoires ruraux, mais, ils ont aussi énormément d'atouts à faire valoir, preuve en est faite ici avec l'installation pérenne d'entreprises et même des volontés d'expansion ». En parallèle, il se dépeint comme un « homme d'action et de terrain ». Afin de mettre en exergue ce volet de sa personnalité, il évoque son engagement comme Gendarme réserviste depuis le début de sa carrière : « être utile à tous a toujours été une évidence pour moi ». Si l'idée de devenir Gendarme de carrière lui a traversé l'esprit, il a choisi une autre voie professionnelle : « Il faut du terrain, mais il faut également un travail minutieux de fond afin d'apporter des solutions plus globales. Mes différentes fonctions m'ont permis d'allier ces deux pans et aujourd'hui j'endosse celui de sous-préfet dans le même esprit. Voilà en quelques mots qui je suis, avec toute l'humilité, l'engagement et la passion qui m'animent ». Arrivé depuis peu, il confie que ses cartons ne sont pas tout à fait déballés, mais il le martèle : « Désormais je suis là, donc au travail ! ». Les premiers rendez-vous sur le terrain ne devraient pas se faire attendre, selon toute vraisemblance... 

2. Voir TDB n° 1808.