Géobiologie
Pensez-y avant de construire !
Faire intervenir un géobiologue avant la construction d’un bâtiment d’élevage peut être pertinent.
Il paraît que bon nombre d’anciens le faisaient systématiquement avant de construire… Aujourd’hui, le recours à un géobiologue se fait majoritairement en curatif. « Bien dommage », diront certains praticiens. Il faut dire que les longues et lourdes démarches administratives avant une construction ont pris le dessus depuis plusieurs décennies, la « paperasse » et la « course contre la montre » feraient presque oublier l’essentiel… « Faire intervenir un géobiologue est pourtant conseillé pour déterminer l’emplacement des bâtiments d’élevage, et notamment l’emplacement des équipements qui émettent des ondes électromagnétiques tels que les onduleurs de panneaux photovoltaïques. Cela permet d’éviter des nuisances et des contrariétés futures », souligne Catherine Bonin, elle-même géobiologue, en Bourgogne.
Les principes
La géobiologie s’intéresse notamment aux failles et passages d’eau, qui peuvent respectivement modifier le champ magnétique et perturber l’eau qui circule dans les corps se trouvant au-dessus. En élevage, des diarrhées ou des problèmes de croissance peuvent être déplorées. La géobiologie étudie également l’influence des pollutions modernes tels que les ondes électromagnétiques et les courants vagabonds. Voire même à la mémoire des lieux ! « Les animaux sont très sensibles aux perturbations énergétiques, tous ces éléments sont à prendre en compte », insiste pour sa part Elsa Bizouard, elle aussi géobiologue. Cette fille d’agriculteurs originaire de la Côte-d’Or intervient aussi et bien sûr après la construction des bâtiments : « les géobiologues sont souvent sollicités en cas de comportements étranges des troupeaux, dès lors que les vétérinaires ont exploré toutes les pistes. Pour ma part, je suis récemment intervenue dans une ferme avec des mémoires de sols et une faille… Les bovins étaient perturbés à tel point que les animaux se mordaient au sang… Le troupeau a retrouvé l’apaisement après l’intervention et la mise en place de solutions ».
Note : Pour toute question sur le sujet, contacter Catherine Bonin au 06 73 05 63 34 ou par mail : cat.bonin@orange.fr
