Vérification des origines
« On continue et on étend »

Chloé Monget
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Le 29 avril, une délégation de la section bovine de la FDSEA 58 a réalisé une visite de vérification de l'origine des viandes à la clinique « Le Réconfort » à Saizy. 

« On continue et on étend »
La délégation de la FDSEA 58 avec de gauche à droite : Romaric Gobillot, Benoît Perreau, Ludovic Guyard.

« Nous voulions étendre le champ des actions que nous avons pu entreprendre en 2023 et 2024 sur le contrôle de l’origine des viandes » souligne Romaric Gobillot, président de la section bovine de la FDSEA 58 lors d’une visite à la clinique « Le Réconfort » à Saizy, le 29 avril. Il poursuit : « Aujourd’hui, outre le constat de l’origine, nous voulons trouver des clefs pour faciliter l’approvisionnement de certaines structures en produits locaux ».

Pour rappel, le service de restauration de la clinique de Saizy fournit également des centres scolaires et des repas en portage – en plus de ceux servis aux résidents. Au total, les services présents font état d’environ 300 repas distribués par jour et environ 200 par jour lors des vacances scolaires. Après une présentation de l’action auprès du personnel de la clinique, la délégation a pris la direction des centres de froid du site, dans une ambiance détendue pour toutes les parties.

Cocorico

Une fois les portes des frigos ouvertes, la vérification commence pour la viande. Manque de chance, les étales ne sont pas fournies. En cause, un jour de livraison fixé au mardi, soit le lendemain. Malgré tout quelques emballages pleins sont encore là : du sauté de veau élevé, abattu et découpé en France, du poulet estampillé « Le Gaulois » donc français et de la rosette « Aoste » d’origine française également. Une fois les quelques paquets vérifiés, Romaric Gobillot saute sur l’occasion : « peut-on regarder les légumes ? ». La réponse par la positive est formulée sans attendre. Et là, la surprise de la délégation est grande et heureuse : « à part les aubergines qui viennent d’Espagne, tout est produit en France (Loiret, Bretagne, etc.) ». Romaric Gobillot annonce alors : « C’est très agréable de voir que tout est frais. Cela montre que les éléments sont réellement préparés et cuisinés sur place ; c’est rassurant et très encourageant ». Une fois cela effectué, c’est au tour de la congélation d’ouvrir ses portes. Là encore, les viandes sont françaises. Les salariés présents stipulent que tous les éléments congelés sont utilisés en « cas d’imprévu : absence ponctuelle d’un employé des cuisines ou commande modifiée à la dernière minute ».

Discussions à engager

Pour l’approvisionnement des denrées (fraîches ou congelées), les salariés ajoutent que les commandes sont régies par le groupe Colisée (1) dont fait partie la clinique « Le Réconfort » et passées sur Transgroumet (2) : « les menus sont bien évidemment vérifiés et validés par notre diététicienne » ajoutent-ils. Afin d’en savoir davantage, Romaric Gobillot souhaitait rencontrer les responsables du site, malheureusement en congés ce jour-là. Ainsi, il a été convenu de recontacter lesdits responsables ultérieurement en fixant un rendez-vous ; affaire à suivre donc. Dans la même veine, l’établissement avait commencé à renseigner ses informations d’approvisionnement sur « Ma cantine » (3) mais n’a pas pu poursuivre plus quotidiennement faute de personnel ; là encore, affaire à suivre pour Romaric Gobillot. Il conclut : « c’est une heureuse surprise de voir que tout est frais et dans la majorité des cas français ; preuve que déjà cela est réalisable ! ».

1. https://colisee.fr/

2. https://www.transgourmet.fr/
3. Voir TDB n°1773