La section Côte-d'Or d'Alysé vient de tenir son assemblée, les mouvements de personnels ont notamment été abordés.
De nouveaux salariés et une nouvelle directrice : bien des « têtes » ont changé ces derniers mois au sein de la coopérative Alysé. Ce renouvellement des équipes a été évoqué il y a plusieurs jours lors de l'assemblée générale de la section Côte-d'Or : si les habitudes de travail ont été parfois perturbées du côté des éleveurs, la qualité de l'offre de services est nullement impactée. « Bien au contraire, l'idée est de l'étoffer et d'être encore plus réactifs face aux attentes de nos adhérents », souligne Nicolas Michaud, le président, qui a organisé plusieurs rencontres entre éleveurs cet hiver, en compagnie de Céline Zanella, la nouvelle directrice.
L'autonomie, la priorité
L'autonomie fourragère figure encore et toujours parmi les plus grands défis à relever sur les exploitations. Encore davantage cette année devant la hausse incontrôlée des charges. « Notre équipe fourrages s’investit toujours plus pour trouver des solutions et des alternatives pour tendre vers des systèmes plus résilients », poursuit le président, en rappelant notamment les travaux engagés dans une plateforme d'essais avec Dijon Céréales et la Chambre d’agriculture. « L'objectif est d'identifier les espèces les plus résistantes au stress hydrique, et les associations d’espèces plus ou moins intéressantes suivant les modes de récolte envisagés et la valorisation souhaitée », précise le Côte-dorien. Agrinir reste lui aussi à disposition, cet outil permet de réaliser les analyses des fourrages et de déterminer les dates optimales des récoltes. Toujours dans un souci d'efficience et de résultats, Alysé souhaite pérenniser ses opérations de proximité ouverts à tous : les bouts de prairies au printemps, le suivi matière sèche maïs en été et les rencontres fourrages à l’automne.
Une totale confiance
Plusieurs données ont été présentées lors cette réunion. L'activité « bovins lait » d'Alysé représente plus de 60% de son chiffre d’affaires, 80% des éleveurs laitiers de plus 25 vaches sollicitent la coopérative et près de 80% d'entre eux ont un suivi technique et économique régulier, « Cela représente près de 7 900 heures de conseils, pour une moyenne de 18,2 heures/élevage en 2021 », illustre Nicolas Michaud. Plus de 170 visites d’experts ont également été réalisées l'an passé dans divers domaines tels que les bâtiments d’élevage, la nutrition, la reproduction du troupeau ou encore le développement de « coaching ».
