Randonnée
Voyage en terres agricoles
Le samedi 8 juillet après-midi, les JA et la FDSEA organisaient, avec les habitants d’Asnois, une randonnée à travers champs, à laquelle ont participé une centaine de marcheurs de tous âges. Un succès qui permet de resserrer les liens entre le monde agricole et le grand public. L’intérêt pour ce type d’initiatives est réel et prouve que le meilleur outil de communication de l’agriculteur, c’est lui-même !

Rendez-vous était donné à la ferme chez Romaric Gobillot et Muriel Harand, dans un esprit de fête, comme pour faire écho à l’esprit d’entraide qui anime le monde agricole et son voisinage, notamment au moment des moissons.
La balade, au départ du village d’Asnois et s’étirant sur environ 5 km, a été l’occasion de découvrir toutes les richesses du site : viticulture, histoire, patrimoine, paysage, élevage, culture du blé et de l’orge…
Les enjeux agricoles expliqués
Les randonneurs ont pu trouver réponse à leurs questions : «Quelle est la différence entre agriculture conventionnelle et agriculture biologique ?», «Pourquoi cultive-t-on moins de sainfoin aujourd’hui ?»
Pour les accueillir, un groupe d’agriculteurs volontaire s’est mobilisé dans les rangs des Jeunes Agriculteurs et de la FDSEA : Ludovic, Benjamin et Florian Guyard, Nicolas Debande-Richard, Clément Masson, Romaric Gobillot, Murielle Harand, éric Roubeau, Marcel Cottin et Régis Taupin. à leurs côtés, Gérald et Faustine Demuth, viticulteurs, Xavier Venant, technicien chez Soufflé et Christophe Deniaud, maire du village. Le réseau Agridemain apportait son concours pour l’organisation de l’évènement.
Les agriculteurs ont pu expliquer leur métier, leurs pratiques, mettre la lumière sur les aspects méconnus de la profession : l’incidence de la météo conjuguée à la volatilité des cours mondiaux en céréales, les choix de variété et les traitements quand la pression maladie est forte, les soins aux animaux et la surveillance quotidienne dans les élevages, la traçabilité des animaux depuis l’identification jusqu’à l’abattage….
Côté viticulture, Gérald et Faustine Demuth ont fait goûter leurs vins, blancs, rosés et rouges. Une production affectée cette année encore par la météo. «Nous n’avons pas les moyens de nous munir d’éolienne contre la gelée. Nous avons donc fait fumer des bottes de paille. Ce n’est pas tant le gel lui-même qui abime la vigne, c’est plutôt le rayonnement solaire, qui par effet loupe sur le gel, grille la plante. Comme nous ne sommes que deux avec Faustine pour allumer et éteindre les bottes, il a fallu choisir les parcelles à sauver.» explique Gérald.
Un paysage façonné par l’agriculture
Si aujourd’hui, élevage, cultures et viticulture se marient bien dans le paysage, c’est que le vignoble a perdu du terrain notamment suite aux attaques du phylloxéra et de l’oïdium. Christophe Deniaux, maire d’Asnois, a su transmettre sa passion aux randonneurs, ravis d’allier culture générale historique et découverte de l’agriculture.
Depuis le haut de la colline de Sermentol, le groupe a pu profiter d’une vue dégagée. «C’est l’élevage, le pâturage et le travail des agriculteurs qui entretiennent au quotidien le paysage !» explique éric Roubeau, agriculteur à Pazy. En effet l’élevage ici a de multiples intérêts : les prairies permanentes stockent du carbone et avec les haies, ont un véritable rôle de filtrage et luttent contre l’érosion. Les prairies permanentes sont ainsi la garantie de l’ouverture des paysages.
Des marcheurs ravis
Dans la stabulation, Romaric Gobillot a présenté l’exploitation et la démarche «Éleveur et engagé», aux côtés de Marcel Cottin, expliquant, granules à l’appui, tous les secrets de l’alimentation animale.
Deux producteurs (miel et produits laitiers) en vente directe ont pu faire découvrir aux randonneurs les saveurs locales.
La soirée s’est achevée avec un dîner convivial autour de grillades de rumsteck Charolais de Bourgogne.
Les randonneurs sont repartis enchantés de leur après-midi et de leur soirée : «Super ! J’ai appris plein de choses aujourd’hui !», «C’est à refaire !!», «La rando, les explications, l’ambiance : on a passé un très bon moment en famille !».
La balade, au départ du village d’Asnois et s’étirant sur environ 5 km, a été l’occasion de découvrir toutes les richesses du site : viticulture, histoire, patrimoine, paysage, élevage, culture du blé et de l’orge…
Les enjeux agricoles expliqués
Les randonneurs ont pu trouver réponse à leurs questions : «Quelle est la différence entre agriculture conventionnelle et agriculture biologique ?», «Pourquoi cultive-t-on moins de sainfoin aujourd’hui ?»
Pour les accueillir, un groupe d’agriculteurs volontaire s’est mobilisé dans les rangs des Jeunes Agriculteurs et de la FDSEA : Ludovic, Benjamin et Florian Guyard, Nicolas Debande-Richard, Clément Masson, Romaric Gobillot, Murielle Harand, éric Roubeau, Marcel Cottin et Régis Taupin. à leurs côtés, Gérald et Faustine Demuth, viticulteurs, Xavier Venant, technicien chez Soufflé et Christophe Deniaud, maire du village. Le réseau Agridemain apportait son concours pour l’organisation de l’évènement.
Les agriculteurs ont pu expliquer leur métier, leurs pratiques, mettre la lumière sur les aspects méconnus de la profession : l’incidence de la météo conjuguée à la volatilité des cours mondiaux en céréales, les choix de variété et les traitements quand la pression maladie est forte, les soins aux animaux et la surveillance quotidienne dans les élevages, la traçabilité des animaux depuis l’identification jusqu’à l’abattage….
Côté viticulture, Gérald et Faustine Demuth ont fait goûter leurs vins, blancs, rosés et rouges. Une production affectée cette année encore par la météo. «Nous n’avons pas les moyens de nous munir d’éolienne contre la gelée. Nous avons donc fait fumer des bottes de paille. Ce n’est pas tant le gel lui-même qui abime la vigne, c’est plutôt le rayonnement solaire, qui par effet loupe sur le gel, grille la plante. Comme nous ne sommes que deux avec Faustine pour allumer et éteindre les bottes, il a fallu choisir les parcelles à sauver.» explique Gérald.
Un paysage façonné par l’agriculture
Si aujourd’hui, élevage, cultures et viticulture se marient bien dans le paysage, c’est que le vignoble a perdu du terrain notamment suite aux attaques du phylloxéra et de l’oïdium. Christophe Deniaux, maire d’Asnois, a su transmettre sa passion aux randonneurs, ravis d’allier culture générale historique et découverte de l’agriculture.
Depuis le haut de la colline de Sermentol, le groupe a pu profiter d’une vue dégagée. «C’est l’élevage, le pâturage et le travail des agriculteurs qui entretiennent au quotidien le paysage !» explique éric Roubeau, agriculteur à Pazy. En effet l’élevage ici a de multiples intérêts : les prairies permanentes stockent du carbone et avec les haies, ont un véritable rôle de filtrage et luttent contre l’érosion. Les prairies permanentes sont ainsi la garantie de l’ouverture des paysages.
Des marcheurs ravis
Dans la stabulation, Romaric Gobillot a présenté l’exploitation et la démarche «Éleveur et engagé», aux côtés de Marcel Cottin, expliquant, granules à l’appui, tous les secrets de l’alimentation animale.
Deux producteurs (miel et produits laitiers) en vente directe ont pu faire découvrir aux randonneurs les saveurs locales.
La soirée s’est achevée avec un dîner convivial autour de grillades de rumsteck Charolais de Bourgogne.
Les randonneurs sont repartis enchantés de leur après-midi et de leur soirée : «Super ! J’ai appris plein de choses aujourd’hui !», «C’est à refaire !!», «La rando, les explications, l’ambiance : on a passé un très bon moment en famille !».