Enquête-action
Vivea s'engage pour l'égalité d'accès à la formation
L'accès des femmes à la formation ne va pas de soi, elles se forment moins que les hommes du fait d'une forte imbrication des temps consacrés à la famille, à la maison et au travail. Il ne suffit pas de vouloir se former encore faut-il pouvoir s'organiser en conséquence.
Il n'y a pas de raison « a priori » pour que les femmes se forment moins que les hommes et pourtant... il faut se rendre à l'évidence, les femmes qui représentent près de 30% des contributeurs Vivea ne sont que 8,6% à accéder à la formation, contre 12% pour l'ensemble des contributeurs et 13,5% pour le seul public masculin. Pour Vivea, fonds d'assurance formation des entrepreneurs du vivant, cette situation demande «réparation», car le fonds veille avant tout à l'égalité de traitement entre tous les contributeurs.
Qu'est-ce qui fait que les femmes accèdent moins à la formation que les hommes ? A quelles formations participent-elles ? Rencontrent-elles des difficultés spécifiques à leur condition et à leur place dans la famille et l'exploitation ? Autant de points qu'une étude-action, diligentée par Vivea et conduite par le cabinet Oxymore, a permis d'éclairer. Un agriculteur sur quatre est une agricultrice et force est de constater que la place et l'activité de femmes dans les exploitations agricoles ont beaucoup évolué en quelques années. Si les trois-quarts des jeunes épouses travaillent en dehors de l'exploitation, celles qui ont fait le choix de « rester » sont très présentes et actives, comme chef d'exploitation, conjoint collaborateur ou salariée agricole. La division du travail en fonction du sexe a évolué, mais l'enchevêtrement entre le temps du travail, le temps de la famille, le temps domestique et celui de la vie sociale, laisse bien peu d'espace au temps pour soi. Cette imbrication des temps requiert un réel effort d'organisation pour partir en formation.
Il n'y a pas de fait des formations typiquement masculines et d'autres plus féminines, les stéréotypes ont la vie dure mais ne résistent pas à l'analyse des faits. Les cinq thèmes de formation les plus suivis par les femmes sont l'informatique et les NTIC, les techniques liées à la production animale, l'approche globale de l'entreprise, l'environnement et la gestion des ressources humaines. Et, à une exception près, les hommes suivent presque exactement les mêmes formations.
On remarque toutefois que les inégalités d'accès à la formation varient énormément d'un territoire à l'autre et d'une production à l'autre. Ainsi, les éleveurs sont les plus gourmands en matière de formation continue et les productions végétales attirent moins le public féminin. Il apparaît également que l'usage de la formation évolue au cours de la vie, en fonction du parcours individuel, personnel et professionnel. Mais il est un fait que la formation professionnelle va bien au-delà de la simple acquisition de compétences, c'est pour beaucoup un moment privilégié pour acquérir ou réaffirmer une identité d'agricultrice à part entière.
Qu'est-ce qui fait que les femmes accèdent moins à la formation que les hommes ? A quelles formations participent-elles ? Rencontrent-elles des difficultés spécifiques à leur condition et à leur place dans la famille et l'exploitation ? Autant de points qu'une étude-action, diligentée par Vivea et conduite par le cabinet Oxymore, a permis d'éclairer. Un agriculteur sur quatre est une agricultrice et force est de constater que la place et l'activité de femmes dans les exploitations agricoles ont beaucoup évolué en quelques années. Si les trois-quarts des jeunes épouses travaillent en dehors de l'exploitation, celles qui ont fait le choix de « rester » sont très présentes et actives, comme chef d'exploitation, conjoint collaborateur ou salariée agricole. La division du travail en fonction du sexe a évolué, mais l'enchevêtrement entre le temps du travail, le temps de la famille, le temps domestique et celui de la vie sociale, laisse bien peu d'espace au temps pour soi. Cette imbrication des temps requiert un réel effort d'organisation pour partir en formation.
Il n'y a pas de fait des formations typiquement masculines et d'autres plus féminines, les stéréotypes ont la vie dure mais ne résistent pas à l'analyse des faits. Les cinq thèmes de formation les plus suivis par les femmes sont l'informatique et les NTIC, les techniques liées à la production animale, l'approche globale de l'entreprise, l'environnement et la gestion des ressources humaines. Et, à une exception près, les hommes suivent presque exactement les mêmes formations.
On remarque toutefois que les inégalités d'accès à la formation varient énormément d'un territoire à l'autre et d'une production à l'autre. Ainsi, les éleveurs sont les plus gourmands en matière de formation continue et les productions végétales attirent moins le public féminin. Il apparaît également que l'usage de la formation évolue au cours de la vie, en fonction du parcours individuel, personnel et professionnel. Mais il est un fait que la formation professionnelle va bien au-delà de la simple acquisition de compétences, c'est pour beaucoup un moment privilégié pour acquérir ou réaffirmer une identité d'agricultrice à part entière.