Syndicalisme
Une délégation déterminée pour défendre une agriculture économique dynamique
La délégation de la FDSEA de la Nièvre a participé activement aux travaux du 63ème congrès de la FNSEA à Poitiers les 31 mars, 1er et 2 avril derniers.
La délégation de la FDSEA de la Nièvre, conduite par son président Jean-Pierre Condamine, forte de cinq représentants dont deux céréaliers, Eric Bertrand et le président, deux éleveurs, Joëlle Lebeaut et Michel Loison, et du représentant des bailleurs, Michel De Beaumesnil, accompagnés de Régis Amiotte, a participé activement aux travaux du 63ème congrès de la FNSEA à Poitiers les 31 mars, 1er et 2 avril derniers. La Nièvre, avec 1/3 de sa surface en scoop, 1/3 en herbage et 1/3 en forêt, défend l'équilibre entre productions et autres terroirs. C'est en fait le message transmis par les responsables élus du congrès de Poitiers.
Avec une politique agricole commune qui manque d'ambition, il est urgent de préparer l'après 2013 avant que les budgets à venir (après 2013) se définissent dès 2010, année de la mise en place du plan intermédiaire.
Depuis plusieurs semaines, des négociations pour ne pas réduire d'une façon brutale les revenus des céréaliers, en particulier des zones intermédiaires, sont conduites par la Bourgogne.
Le premier ministre et le ministre de l'agriculture ont assuré une enveloppe de 170 millions (voir intervention d'Emmanuel Bonnardot dans Terres de Bourgogne du 3 avril). Il reste à définir le zonage et les critères à retenir pour que cette compensation ne soit pas une nouvelle « usine à gaz ». Par ailleurs, comme la FNSEA l'a souhaité, les 11 % restants du découplage PAC seront réaffectés en DPU selon l'historique.
Concernant l'élevage, il reste aussi à déterminer la procédure de mise en place de la prime herbe du 1er pilier dont l'enveloppe reste très inférieure aux besoins exprimés par les représentants des éleveurs. Quant au 12.5 % de découplage non affectés à l'herbe, des discussions auront lieu dans le cadre des groupes de travail organisés par le ministère.
Dans une conjoncture très incertaine que ce soit dans les grandes cultures ou dans l'élevage bovin (dont les revenus ont baissé de 50 % en deux ans), la question de la grande distribution et des régulations du marché feront l'objet des actions syndicales à conduire dans les prochaines semaines. La FNSEA, au travers de l'intervention de son président Jean-Michel Lemétayer devant le 1er ministre, a été claire. Sans des prix rémunérateurs, quelque soient les productions, le revenu des agriculteurs français ne se relèvera pas.
Le 15 avril prochain, Xavier Beulin apportera également sa contribution au débat qui s'engagera avec les responsables de la Nièvre.
En évitant la rupture entre céréaliers et éleveurs, la FNSEA restera la force de propositions pour le devenir de l'agriculture française.
Commission « Statuts et Conflits » de la FNSEA :
Le président Jean-Pierre Condamine a été reconduit à l'unanimité à cette commission chargée du bon fonctionnement statutaire de la FNSEA.
Avec une politique agricole commune qui manque d'ambition, il est urgent de préparer l'après 2013 avant que les budgets à venir (après 2013) se définissent dès 2010, année de la mise en place du plan intermédiaire.
Depuis plusieurs semaines, des négociations pour ne pas réduire d'une façon brutale les revenus des céréaliers, en particulier des zones intermédiaires, sont conduites par la Bourgogne.
Le premier ministre et le ministre de l'agriculture ont assuré une enveloppe de 170 millions (voir intervention d'Emmanuel Bonnardot dans Terres de Bourgogne du 3 avril). Il reste à définir le zonage et les critères à retenir pour que cette compensation ne soit pas une nouvelle « usine à gaz ». Par ailleurs, comme la FNSEA l'a souhaité, les 11 % restants du découplage PAC seront réaffectés en DPU selon l'historique.
Concernant l'élevage, il reste aussi à déterminer la procédure de mise en place de la prime herbe du 1er pilier dont l'enveloppe reste très inférieure aux besoins exprimés par les représentants des éleveurs. Quant au 12.5 % de découplage non affectés à l'herbe, des discussions auront lieu dans le cadre des groupes de travail organisés par le ministère.
Dans une conjoncture très incertaine que ce soit dans les grandes cultures ou dans l'élevage bovin (dont les revenus ont baissé de 50 % en deux ans), la question de la grande distribution et des régulations du marché feront l'objet des actions syndicales à conduire dans les prochaines semaines. La FNSEA, au travers de l'intervention de son président Jean-Michel Lemétayer devant le 1er ministre, a été claire. Sans des prix rémunérateurs, quelque soient les productions, le revenu des agriculteurs français ne se relèvera pas.
Le 15 avril prochain, Xavier Beulin apportera également sa contribution au débat qui s'engagera avec les responsables de la Nièvre.
En évitant la rupture entre céréaliers et éleveurs, la FNSEA restera la force de propositions pour le devenir de l'agriculture française.
Commission « Statuts et Conflits » de la FNSEA :
Le président Jean-Pierre Condamine a été reconduit à l'unanimité à cette commission chargée du bon fonctionnement statutaire de la FNSEA.