Commission régionale Apecita
Un marché de l'offre et de la demande qui se resserre
La délégation de l'Apecita Bourgogne- Franche Comté-Alsace a réuni sa commission régionale à Dijon. Un tour d'horizon de l'emploi dans les secteurs de l'agriculture et de l'agro-alimentaire montre que le marché de l'emploi reste difficile à décrypter, mais plus ouvert que d'autres secteurs.

«Un marché de l'emploi fluctant, difficile à suivre et à interpréter» tels sont les enseignements des chiffres présentés par Véronique Jan, déléguée régionale de l'Apecita Bourgogne Franche-Comté et Alsace. Spécialiste de l'emploi et du recrutement en agriculture et agro-alimentaire, la délégation régionale est particulièrement bien placée pour capter les tendances du marché de l'emploi dans ces domaines. En 2011, ce marché a connu une baisse des demandes (14 700) et une légère augmentation des offres (13 500), qui restent cependant et de façon tendancielle, inférieures aux demandes depuis 2009, mais le marché se resserre. La moitié des offres concernent la Bourgogne, un quart la Franche-comté et de dernier quart, l'Alsace.
Un cœur de cible jeune
et diplômé
Les candidats en recherche d'emploi, sont souvent encore en poste, mais la période de crise semble moins favorable à la mobilité et les inscriptions ont ainsi sensiblement baissé au second semestre 2011. En 2012, cette tendance à la baisse semble se ralentir avec un afflux de candidats cet automne. Ce marché reste difficile à cerner car, alors que les départs des «baby boomers» jouent positivement sur les prévisionnels de recrutement, on constate que les entreprises en manque de visibilité restent frileuses. Avec des salariés moins enclins à changer d'entreprise ou de postes, le marché a plutôt tendance à stagner.
La majorité des candidats à un emploi sont des candidates (53%). Tous genres confondus, les candidats sont plutôt jeunes (moins de 35 ans) et de formation bac +2 (66%). La majorité des offres se porte vers les bac + 2 (talonnés par les bac + 5 et les bac + 3 / bac + 4), mais la plupart des offres restent accessibles de fait à d'autres niveaux de formation. «Les entreprises recherchent plus un niveau de compétences qu'un diplôme» constate Véronique Jan, qui note également la faiblesse de l'offre pour les licences Pro qui restent mal connues.
Quatre grandes familles d'offres d'emploi se détachent de l'ensemble : le commercial (25%), la production (24%), le conseil et l'animation ( 23%), la recherche développement et l'innovation (21%). Plus de la moitié des offres (54%) demeurent accessibles aux débutants, ce qui dénote un marché plus ouvert que dans d'autres catégories d'emploi.
Un cœur de cible jeune
et diplômé
Les candidats en recherche d'emploi, sont souvent encore en poste, mais la période de crise semble moins favorable à la mobilité et les inscriptions ont ainsi sensiblement baissé au second semestre 2011. En 2012, cette tendance à la baisse semble se ralentir avec un afflux de candidats cet automne. Ce marché reste difficile à cerner car, alors que les départs des «baby boomers» jouent positivement sur les prévisionnels de recrutement, on constate que les entreprises en manque de visibilité restent frileuses. Avec des salariés moins enclins à changer d'entreprise ou de postes, le marché a plutôt tendance à stagner.
La majorité des candidats à un emploi sont des candidates (53%). Tous genres confondus, les candidats sont plutôt jeunes (moins de 35 ans) et de formation bac +2 (66%). La majorité des offres se porte vers les bac + 2 (talonnés par les bac + 5 et les bac + 3 / bac + 4), mais la plupart des offres restent accessibles de fait à d'autres niveaux de formation. «Les entreprises recherchent plus un niveau de compétences qu'un diplôme» constate Véronique Jan, qui note également la faiblesse de l'offre pour les licences Pro qui restent mal connues.
Quatre grandes familles d'offres d'emploi se détachent de l'ensemble : le commercial (25%), la production (24%), le conseil et l'animation ( 23%), la recherche développement et l'innovation (21%). Plus de la moitié des offres (54%) demeurent accessibles aux débutants, ce qui dénote un marché plus ouvert que dans d'autres catégories d'emploi.
Les TIC pour rester dans la course
Comme chaque année aussi, l'Apecita a offert à ses partenaires un moment de réflexion particulièrement intéressant : après la génération «Y» de l'an passé, l'exposé et le débat ont porté sur «la déferlante technologique» qui a modifié en profondeur et en très peu d'années, les procédures dans les organisations, les rapports humains, la structure hiérarchique et tout le système d'entreprises. Nicole Turbe-Suetens, «distance expert» a analysé cette nouvelle donne qui concerne aussi bien les individus que les structures : la dématérialisation des procédures a favorisé la flexibilité, le nomadisme, le télétravail. Comme souvent, la France a pris un peu de retard par rapport à d'autres pays européens, mais beaucoup d'entreprises publiques et privées travaillent à combler ce retard. « le mot clé » pour Nicole Turbe-Suetens, «c'est la collaboration», il faut jouer collectif pour être compétitif, avec à la clé une rationalisation des procédures, une économie d'échelle et une efficience qui assure «un sacré bon point à l'organisation», pour les entreprises qui se donnent les moyens d'utiliser au mieux toutes les ressources des technologies de l'information et de la communication.