Avant l'AG des irrigants de la Nièvre
Rencontre avec le chargé de communication d'EDF Centre-Est
L'ADMIEN tiendra son AG le 25 janvier à la mairie de Mesves-sur-Loire, en présence d'Alix d'Armaillé, chargée de mission d'Orama et d'Irrigants de France qui interviendra notamment sur "que faut-il savoir des tarifs EDF"? D'ici-là, une délégation a rencontré, lundi dernier, le chargé de communication régional de l'opérateur électrique.

La rencontre a été longue et enrichissante. A l'aide d'un diaporama, Denis Laplace, de la délégation régionale Centre-Est d'EDF a expliqué les principes et le mode de calcul des tarifs électriques à MM. Bertrand Milard et Didier Guyon, responsable de l'Admien, Hervé Johanet, irrigant adhérent à la FDSEA, Eric Bertrand et Arnaud Vautier, représentants de la Chambre d'agriculture et Stéphane Lafranchise, animateur de la FDSEA58. Le principe de ce rendez-vous avec EDF avait été décidé il y a quelques semaines par la section grandes cultures du syndicat majoritaire, l'institution consulaire et l'association des irrigants de la Nièvre. L'été dernier, certains d'entre eux s'étaient retrouvés affublés de factures exhorbitantes, affichant des tarifs «démentiels», selon les termes employés par Stéphane Lafranchise. Sur huit dossiers litigieux, la note la plus élevée avait avoisiné les 14 000 euros. Dans la surprise générale.
[INTER]32 731 euros récupérés[inter]
A la suite des démarches entreprises par les irrigants concernés, et sous l'effet de la mobilisation syndicale auprès d'Orama et de l'AGPM, 32731 euros avaient été récupérés par les «fautifs» qui n'ont toujours pas compris comment ils ont pu se retrouver avec des additions aussi salées. La rencontre de lundi a permis d'éclairer la lanterne de leurs représentants sur les tarifs d'été et d'hiver, les heures creuses et les heures pleines, et les contrats d'utilisation moyenne. En France, les tarifs (jaune, bleu, vert) restent réglementés, mais selon Denis Laplace cette réglementation est amenée à disparaître d'ici 2014. Les perspectives sont donc à la hausse des tarifs et déjà, depuis deux ans, le prix des heures moyennes a augmenté de près de 20%. D'où l'importance de bien connaître le mode de calcul de l'opérateur quand un irrigant a souvent besoin de consommer intensivement sur une période rapprochée, ce qui représente pour lui un poste de charges important.
[INTER]Intervention à Marseille[inter]
Même si la conjoncture, qui s'est retournée en deux mois, est beaucoup moins favorable à la négociation avec EDF que quand la tonne s'élevait à 80 euros, les représentants des irrigants souhaitent en savoir plus sur les moyens disponibles pour faire baisser les prix et pour lutter contre l'envolée des prix. La chargée de mission d'Orama et d'Irrigants de France qui interviendra le 25 janvier sera évidemment très attendue. Et cette fin de semaine, les délégués de la FDSEA58 ont également promis d'intervenir sur ce sujet dans le cadre du Congrès d'Orama à Marseille, afin d'interpeller les responsables professionnels nationaux et de les engager à faire du lobbying auprès d'Eric Besson, le ministre de tutelle.
[INTER]32 731 euros récupérés[inter]
A la suite des démarches entreprises par les irrigants concernés, et sous l'effet de la mobilisation syndicale auprès d'Orama et de l'AGPM, 32731 euros avaient été récupérés par les «fautifs» qui n'ont toujours pas compris comment ils ont pu se retrouver avec des additions aussi salées. La rencontre de lundi a permis d'éclairer la lanterne de leurs représentants sur les tarifs d'été et d'hiver, les heures creuses et les heures pleines, et les contrats d'utilisation moyenne. En France, les tarifs (jaune, bleu, vert) restent réglementés, mais selon Denis Laplace cette réglementation est amenée à disparaître d'ici 2014. Les perspectives sont donc à la hausse des tarifs et déjà, depuis deux ans, le prix des heures moyennes a augmenté de près de 20%. D'où l'importance de bien connaître le mode de calcul de l'opérateur quand un irrigant a souvent besoin de consommer intensivement sur une période rapprochée, ce qui représente pour lui un poste de charges important.
[INTER]Intervention à Marseille[inter]
Même si la conjoncture, qui s'est retournée en deux mois, est beaucoup moins favorable à la négociation avec EDF que quand la tonne s'élevait à 80 euros, les représentants des irrigants souhaitent en savoir plus sur les moyens disponibles pour faire baisser les prix et pour lutter contre l'envolée des prix. La chargée de mission d'Orama et d'Irrigants de France qui interviendra le 25 janvier sera évidemment très attendue. Et cette fin de semaine, les délégués de la FDSEA58 ont également promis d'intervenir sur ce sujet dans le cadre du Congrès d'Orama à Marseille, afin d'interpeller les responsables professionnels nationaux et de les engager à faire du lobbying auprès d'Eric Besson, le ministre de tutelle.