GIE des fruits du Sud Auxerrois
Pour une filière fruits dynamique en Bourgogne Franche-Comté
Né d’un besoin d’organisation collective, le GIE du sud de l’Auxerrois redonne depuis 5 années de la valeur à la filière « cerise », menacée pourtant de désuétude dans le département.
Depuis 20 ans, la production de fruits du département de l’Yonne, plus particulièrement celle des cerises, n’a cessé de diminuer au profit des vignes et des grandes cultures, qui pour de multiples raisons sont plus rentables et plus «faciles». En 2013 et après deux années de calamités, suite à des aléas climatiques, et en vue de répondre à une problématique logistique majeure, les producteurs ont décidé de s’organiser et de créer le GIE des fruits du sud auxerrois. Cette association répond, à un besoin de mutualisation de moyens, notamment pour optimiser la commercialisation de cette production locale de haute qualité. Ce projet vient redonner de la valeur aux cerisaies, intransmissibles hier faute d’une filière offrant des garanties aux jeunes producteurs.
Un GIE sain et encore en développement
Le GIE vient de tenir son assemblée générale ordinaire annuelle. L’année 2019 commence très mal avec, à nouveau, des épisodes successifs de gel qui affectent la floraison trop hâtive à cause d’un début de printemps très chaud. La procédure de demande de calamités agricoles est à nouveau engagée. Pour son 5ème exercice, la gestion du GIE reste saine puisque le groupement redistribue son résultat à ses adhérents. De plus, la Cuma des producteurs, jointe au GIE, investira cette année dans du nouveau matériel.
La région BFC motivée pour la conservation du verger icaunais
Pour autant, les projets ne s’arrêtent pas là puisque la Région Bourgogne Franche Comté tend aujourd’hui la main à la filière pour lui proposer un accompagnement. Pour la Région, la filière est synonyme de dynamisation économique du territoire. Le maintien de l’activité est bien sûr essentiel au revenu des producteurs. Au-delà, la filière est aussi pourvoyeuse d’emplois non délocalisables. La Région souhaite enfin éviter l’arrachage des vergers qui sont des sites d’intérêt faunistique et floristique majeurs pour la biodiversité et les paysages.
Un projet collectif en gestation
L’assemblée générale vient de mandater son président : Alain Duruz présentera le 2 juillet à Dijon au Conseil régional une proposition de feuille de route à coconstruire avec la Région : améliorer le renouvellement du verger, travailler à sa restructuration, encourager les équipements collectifs face aux risques, tout en veillant au développement de moyens collectifs de production
La commercialisation reste un enjeu fort, enfin l’accompagnement des producteurs sera un élément déterminant du maintien d’un verger transmissible dans l’Yonne. Histoire à suivre…
Un GIE sain et encore en développement
Le GIE vient de tenir son assemblée générale ordinaire annuelle. L’année 2019 commence très mal avec, à nouveau, des épisodes successifs de gel qui affectent la floraison trop hâtive à cause d’un début de printemps très chaud. La procédure de demande de calamités agricoles est à nouveau engagée. Pour son 5ème exercice, la gestion du GIE reste saine puisque le groupement redistribue son résultat à ses adhérents. De plus, la Cuma des producteurs, jointe au GIE, investira cette année dans du nouveau matériel.
La région BFC motivée pour la conservation du verger icaunais
Pour autant, les projets ne s’arrêtent pas là puisque la Région Bourgogne Franche Comté tend aujourd’hui la main à la filière pour lui proposer un accompagnement. Pour la Région, la filière est synonyme de dynamisation économique du territoire. Le maintien de l’activité est bien sûr essentiel au revenu des producteurs. Au-delà, la filière est aussi pourvoyeuse d’emplois non délocalisables. La Région souhaite enfin éviter l’arrachage des vergers qui sont des sites d’intérêt faunistique et floristique majeurs pour la biodiversité et les paysages.
Un projet collectif en gestation
L’assemblée générale vient de mandater son président : Alain Duruz présentera le 2 juillet à Dijon au Conseil régional une proposition de feuille de route à coconstruire avec la Région : améliorer le renouvellement du verger, travailler à sa restructuration, encourager les équipements collectifs face aux risques, tout en veillant au développement de moyens collectifs de production
La commercialisation reste un enjeu fort, enfin l’accompagnement des producteurs sera un élément déterminant du maintien d’un verger transmissible dans l’Yonne. Histoire à suivre…
