Dégâts de gibier
On n’en demandait pas tant …
Le sanglier est depuis le 1er mars 2019 classé nuisible sur tout le département.

Ces dernières semaines, la FDSEA s’est mobilisée pour obtenir le classement nuisible du sanglier. Au passage, cette qualification de nuisible ne devrait plus avoir cours, on devrait parler «d’espèce susceptible d’occasionner des dégâts». On vit décidemment une époque moderne…
Ce classement doit permettre à chacun de chasser le sanglier pendant tout le mois de mars sans autre contrainte que d’être titulaire d’un permis de chasse.
Le zonage initialement proposé par l’administration comportait 28 communes, 8 communes point noir et leurs 20 communes limitrophes. Sur la base des retours de nos adhérents, nous avons émis une contre-proposition incluant d’autres communes à problèmes. La carte que nous avons proposée à l’administration incluait environ 60% du département.
Les dirigeants de la chasse nivernaise ont été consultés. Mais fidèles à leur désormais coutumière inconséquence, ils ont tout rejeté en bloc sans compromis possible. Cette insuffisance doublée d’une incapacité à dialoguer ont finalement eu pour conséquence le classement du sanglier nuisible sur tout le département. On n’en demandait pas tant… et nous le devons à certains dirigeants de la chasse nivernaise.
Maintenant cela ne suffira pas. En de multiples endroits, chasseurs et agriculteurs croisent dans la campagne des sangliers en quantité tout à fait inhabituelle pour la saison. Même si les prélèvements sont supérieurs aux autres années, il en reste encore trop pour ne pas redouter des ravages à venir dans nos cultures et prairies.
Par conséquent, nous allons demander à l’Etat la prorogation de ce classement nuisible jusqu’au 1er juin, date de réouverture de la chasse à l’affût. La non pression sur le gibier en période de sensibilité sur les cultures de printemps ne peut être envisagée. Et je ne doute pas qu’une fois encore, fidèles à eux-mêmes, quand ils seront consultés, les mêmes, en fins et raisonnables diplomates, sauront trouver les mots justes et les attitudes adaptées qui nous permettront d’avoir gain de cause.
Ce classement doit permettre à chacun de chasser le sanglier pendant tout le mois de mars sans autre contrainte que d’être titulaire d’un permis de chasse.
Le zonage initialement proposé par l’administration comportait 28 communes, 8 communes point noir et leurs 20 communes limitrophes. Sur la base des retours de nos adhérents, nous avons émis une contre-proposition incluant d’autres communes à problèmes. La carte que nous avons proposée à l’administration incluait environ 60% du département.
Les dirigeants de la chasse nivernaise ont été consultés. Mais fidèles à leur désormais coutumière inconséquence, ils ont tout rejeté en bloc sans compromis possible. Cette insuffisance doublée d’une incapacité à dialoguer ont finalement eu pour conséquence le classement du sanglier nuisible sur tout le département. On n’en demandait pas tant… et nous le devons à certains dirigeants de la chasse nivernaise.
Maintenant cela ne suffira pas. En de multiples endroits, chasseurs et agriculteurs croisent dans la campagne des sangliers en quantité tout à fait inhabituelle pour la saison. Même si les prélèvements sont supérieurs aux autres années, il en reste encore trop pour ne pas redouter des ravages à venir dans nos cultures et prairies.
Par conséquent, nous allons demander à l’Etat la prorogation de ce classement nuisible jusqu’au 1er juin, date de réouverture de la chasse à l’affût. La non pression sur le gibier en période de sensibilité sur les cultures de printemps ne peut être envisagée. Et je ne doute pas qu’une fois encore, fidèles à eux-mêmes, quand ils seront consultés, les mêmes, en fins et raisonnables diplomates, sauront trouver les mots justes et les attitudes adaptées qui nous permettront d’avoir gain de cause.