MFR Villevallier
Les jeunes se forment à l’étranger
Les élèves de la MFR de Villevallier ont présenté les différentes thématiques étudiées pendant l’année ainsi que leurs expériences à l’étranger en Espagne et en Allemagne.

L’apprentissage, c’est aussi la découverte de modèles agricoles différents. Les élèves de bac pro agricole de la MFR de Villevallier ont pu l’expérimenter cette année en découvrant des exploitations espagnoles et allemandes dans le cadre d’un programme Erasmus + Pour la sixième année consécutive, sept élèves de première ont passé environ trois semaines en stage chez des agriculteurs espagnols de Galice, au nord-est du pays. Majoritairement répartis dans des exploitations laitières comptant entre 70 et 255 vaches, les élèves ont pu découvrir une autre forme d’agriculture, mais aussi s’ouvrir à une autre culture. Pour beaucoup, ce voyage était leur premier vol en avion mais aussi la première expérience hors du territoire français. Malgré une communication un peu compliquée, bien facilitée par les traducteurs des téléphones et les aptitudes naturelles aux mimes, les jeunes se sont imprégné du «rythme de vie décalé» espagnol, des spécialités culinaires locales, et ont pu découvrir une autre organisation du métier d’agriculteur. Comme cette «Cuma» entre éleveurs laitiers comprenant une mélangeuse et son salarié, chargé de faire chaque jour le tour des sept exploitations adhérentes pour livrer l’aliment issu des matières premières produites sur les fermes.
Une première en Allemagne
Si l’escapade espagnole des premières est devenue «un classique», ouze élèves de terminale ont pu, pour la première année, aller voir comment fonctionnent les exploitations agricoles de l’autre côté de la frontière allemande, en Rhénanie Palatinat, pendant trois semaines. Pas besoin d’avion cette fois pour aller jusque dans leurs familles d’accueil respectives : le trajet est moins long que pour aller dans le sud de la France. Les jeunes ont pu découvrir les exploitations allemandes et leur fonctionnement : beaucoup de polyculture-élevage avec des vaches laitières, mais aussi des poules pondeuses, des porcs, de la sylviculture, des distilleries, de la vente directe… «Et des panneaux solaires sur tous les hangars !» se sont étonnés les élèves. Une belle expérience qui a plu à la plupart d’entre eux, et que les animateurs espèrent pouvoir reconduire l’an prochain. Même si tous les élèves ne se disent pas prêts à repartir en Allemagne, certains ont pu développer leur goût du voyage et de la découverte d’une autre (agri) culture, et retourneraient y travailler bien volontiers !
L’aventure Erasmus ne s’arrête pas là puisque dix sept agriculteurs icaunais accueillent des stagiaires depuis le 23 avril, pour, à leur tour, partager leur expérience avec de jeunes espagnols.
Une expérience inoubliable
Baptiste, en première, est parti trois semaines en Galice dans une exploitation de vaches laitières. Tom, en terminale, est parti lui en Allemagne dans une ferme en polyculture-élevage. Retour sur leurs expériences
Baptiste, élève de première bac pro agricole
- Dans quelle exploitation étais-tu ?
«J’étais dans une exploitation de vaches laitières avec 400 bêtes : 200 mères à la traite, 60 veaux et 140 génisses, sur 100 ha de SAU. Il y avait trois associés et un salarié »
- Qu’est-ce qui t’as le plus surpris là-bas ?
«Ce qui m’a le plus surpris là-bas en général, ce sont les horaires décalés ! Et niveau production, ils n’arrêtaient pas d’augmenter le troupeau, mais en gardant la même salle de traite… alors la traite durait trois heures, matin et soir».
- As-tu remarqué des différences entre les fermes françaises et espagnoles ?
«Par rapport à ici, tout est neuf ! Les bâtiments, c’est pas comme ici, c’est du béton du sol au plafond !»
- Qu’as-tu préféré pendant ton séjour ?
«Parler avec eux ! C’était un peu compliqué, mais ils nous parlaient en galicien, la langue locale, et ça se rapproche beaucoup du latin donc j’arrivais à comprendre ce qu’ils disaient.»
- Qu’as-tu aimé le moins pendant ton séjour ?
«Alors là je ne sais pas quoi dire, c’était vraiment une expérience inoubliable, ça m’a donné envie de repartir ! En plus ils nous ont fait comprendre que si on revient, si on veut ils nous signent un contrat de travail. Ça me dirait bien d’aller y travailler un peu, mais plus sur la partie cultures !»
Tom, élève de terminale bac pro agricole
- Dans quelle exploitation étais-tu ?
«J’étais sur une ferme familiale de trois personnes, en polyculture-élevage, avec 122 vaches laitières, 82 génisses et 40 veaux, avec une petite production de cultures de 130 ha dont 50 ha de prairies, avec une particularité de semences de ray-grass. »
- Qu’est-ce qui t’as le plus surpris là-bas ?
«C’est plus la diversification par rapport à la France, surtout dans les nouvelles énergies : avec les panneaux solaires sur tous les bâtiments exposés au soleil !»
- Qu’as-tu préféré pendant ton séjour ?
«Tout ! L’accueil de la famille a été très chaleureux. Leur mode de production aussi, ils sont plus avancés sur le respect du sol notamment. Par exemple là-bas, leurs champs sont classés en fonction de leur pente, et sur les champs les plus en pente, le labour est interdit pour éviter l’érosion des sols.»
- Qu’as-tu aimé le moins pendant ton séjour ?
«Les trois semaines étaient trop courtes.»
- Ça t’a donné envie de repartir ?
«Oui, retourner en Allemagne pour les revoir mais aussi d’aller voir ailleurs pour découvrir d’autres cultures, voir d’autres pays !».
Une première en Allemagne
Si l’escapade espagnole des premières est devenue «un classique», ouze élèves de terminale ont pu, pour la première année, aller voir comment fonctionnent les exploitations agricoles de l’autre côté de la frontière allemande, en Rhénanie Palatinat, pendant trois semaines. Pas besoin d’avion cette fois pour aller jusque dans leurs familles d’accueil respectives : le trajet est moins long que pour aller dans le sud de la France. Les jeunes ont pu découvrir les exploitations allemandes et leur fonctionnement : beaucoup de polyculture-élevage avec des vaches laitières, mais aussi des poules pondeuses, des porcs, de la sylviculture, des distilleries, de la vente directe… «Et des panneaux solaires sur tous les hangars !» se sont étonnés les élèves. Une belle expérience qui a plu à la plupart d’entre eux, et que les animateurs espèrent pouvoir reconduire l’an prochain. Même si tous les élèves ne se disent pas prêts à repartir en Allemagne, certains ont pu développer leur goût du voyage et de la découverte d’une autre (agri) culture, et retourneraient y travailler bien volontiers !
L’aventure Erasmus ne s’arrête pas là puisque dix sept agriculteurs icaunais accueillent des stagiaires depuis le 23 avril, pour, à leur tour, partager leur expérience avec de jeunes espagnols.
Une expérience inoubliable
Baptiste, en première, est parti trois semaines en Galice dans une exploitation de vaches laitières. Tom, en terminale, est parti lui en Allemagne dans une ferme en polyculture-élevage. Retour sur leurs expériences
Baptiste, élève de première bac pro agricole
- Dans quelle exploitation étais-tu ?
«J’étais dans une exploitation de vaches laitières avec 400 bêtes : 200 mères à la traite, 60 veaux et 140 génisses, sur 100 ha de SAU. Il y avait trois associés et un salarié »
- Qu’est-ce qui t’as le plus surpris là-bas ?
«Ce qui m’a le plus surpris là-bas en général, ce sont les horaires décalés ! Et niveau production, ils n’arrêtaient pas d’augmenter le troupeau, mais en gardant la même salle de traite… alors la traite durait trois heures, matin et soir».
- As-tu remarqué des différences entre les fermes françaises et espagnoles ?
«Par rapport à ici, tout est neuf ! Les bâtiments, c’est pas comme ici, c’est du béton du sol au plafond !»
- Qu’as-tu préféré pendant ton séjour ?
«Parler avec eux ! C’était un peu compliqué, mais ils nous parlaient en galicien, la langue locale, et ça se rapproche beaucoup du latin donc j’arrivais à comprendre ce qu’ils disaient.»
- Qu’as-tu aimé le moins pendant ton séjour ?
«Alors là je ne sais pas quoi dire, c’était vraiment une expérience inoubliable, ça m’a donné envie de repartir ! En plus ils nous ont fait comprendre que si on revient, si on veut ils nous signent un contrat de travail. Ça me dirait bien d’aller y travailler un peu, mais plus sur la partie cultures !»
Tom, élève de terminale bac pro agricole
- Dans quelle exploitation étais-tu ?
«J’étais sur une ferme familiale de trois personnes, en polyculture-élevage, avec 122 vaches laitières, 82 génisses et 40 veaux, avec une petite production de cultures de 130 ha dont 50 ha de prairies, avec une particularité de semences de ray-grass. »
- Qu’est-ce qui t’as le plus surpris là-bas ?
«C’est plus la diversification par rapport à la France, surtout dans les nouvelles énergies : avec les panneaux solaires sur tous les bâtiments exposés au soleil !»
- Qu’as-tu préféré pendant ton séjour ?
«Tout ! L’accueil de la famille a été très chaleureux. Leur mode de production aussi, ils sont plus avancés sur le respect du sol notamment. Par exemple là-bas, leurs champs sont classés en fonction de leur pente, et sur les champs les plus en pente, le labour est interdit pour éviter l’érosion des sols.»
- Qu’as-tu aimé le moins pendant ton séjour ?
«Les trois semaines étaient trop courtes.»
- Ça t’a donné envie de repartir ?
«Oui, retourner en Allemagne pour les revoir mais aussi d’aller voir ailleurs pour découvrir d’autres cultures, voir d’autres pays !».