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Emploi agricole

Le salariat non familial progresse

Entre 2010 et 2010 la main d’œuvre familiale accuse un certain repli, en revanche, l’emploi salarié permanent continue de progresser tout comme le recours à des salariés non permanents, à des entreprises de travaux agricoles (ETA) ou à des Cuma.
Par Source Agreste Bourgogne
En 2013, le nombre d’exploitations agricoles en Bourgogne a diminué (-1180) et s’établit à 19 250, mais on constate un certain ralentissement de la baisse par rapport à la décennie 2000-2010. Ce ralentissement est consécutif à la baisse du nombre de petites exploitations, la baisse des grandes et moyennes exploitations restant stable par ailleurs.

Les Gaec et autres formes sociétaires sont de plus en plus nombreux. On en dénombre 7 600 en 2013 contre 7 340 en 2010, mais l’augmentation ralentit par rapport à la décennie 2000-2010. A partir de 2010, la progression annuelle du nombre d’exploitations employant des salariés permanents atteint 3,8% (pour 4 300 exploitations). Près de 41 700 personnes travaillent de façon permanentes sur les exploitations agricoles de Bourgogne : exploitants, conjoints, aides familiaux, salarié hors cadre familial... soit 1 400 personnes de moins qu’en 2010 (43 100 personnes concernées).

Le nombre d’UTA par exploitation reste stable à 1,7. Les exploitants et leur famille constituent les trois quarts de ces effectifs et représentent 22 490 UTA, soit 2 400 personnes de moins depuis 2010. A l’inverse, les salariés permanents hors cadre familial voient leur effectif augmenter de 1 000 personnes pour un nombre d’UTA stable. En complément de l’emploi salarié permanent, les exploitations ont recours à des salariés saisonniers ou occasionnels, à des entreprises de travaux agricoles ou des Cuma. Cette main d’oeuvre progresse de 5,3% par an depuis 2010.

La viticulture reste le premier employeur agricole
En deux ans, parmi les quatre principales productions de la région -viticulture, bovins viande, grandes cultures et polyculture élevage- la main d’oeuvre familiale a globalement diminué ; en revanche, l’emploi salarié a progressé de 0,9% en viticulture et 6,1% en bovins viande.

Cette hausse reposant essentiellement sur un recours plus important à des salariés occasionnels, des ETA ou des Cuma. Au total, en dépit de la progression de l’emploi salarié, seule la viticulture enregistre une stabilité du volume de travail. Près des deux tiers des UTA salariées relèvent du domaine de la viticulture. La viticulture reste ainsi le premier employeur avec 63% des UTA salariées.