Grand plan d’investissement de 5milliards d’euros sur 5 ans
Le dispositif monte en puissance
Le volet agricole du Grand plan d’investissement (GPI) doté de 5 milliards d’euros sur 5 ans vient de faire l’objet d’une présentation orchestrée par la Préfecture de Région, à l’attention de tous les acteurs de l’économie agricole régionale.

On en parle depuis des mois, mais les contours en restaient encore assez flous. Le volet agricole du Grand plan d’investissement (GPI) doté de 5 milliards d’euros a fait beaucoup parler de lui sans que l’on en connaisse vraiment les tenants et les aboutissants. C’est chose faite, avec la très solennelle présentation qui en a été faite et qui a réuni à Dijon les différents acteurs économiques du plan, profession agricole en tête. C’est d’ailleurs un agriculteur, Olivier Allain qui a été désigné Ambassadeur du GPI par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et qui se livre donc à une tournée dans les différentes régions de France, afin d’en expliquer tout l’intérêt pour l’agriculture.
GPI mode d’emploi
Le Grand plan d’investissement a été présenté fin 2017, son volet agricole est doté d’une enveloppe de 5 milliards d’euros sur 5 ans, afin d’accompagner les actions définies par les plans de filières (élaborés par les interprofessions) pour soutenir des projets concrets dans les territoires. Avec un objectif : accompagner la transformation des secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt et du bois. L’innovation et l’accompagnement sont ainsi au cœur d’un dispositif de transformation de l’amont agricole et forestier, d’amélioration de la compétitivité des entreprises de l’aval, de structuration des filières pour stimuler l’innovation.
L’Ambassadeur ayant à cœur de faciliter une meilleure compréhension de mécanismes qui peuvent paraître complexes à certains acteurs.
Olivier Allain a ainsi expliqué la nature et les ressorts des outils et des financements mobilisables au profit de nouveaux projets, afin que chacun puisse se les approprier et en percevoir tout le potentiel. Certains outils sont déjà éprouvés comme les fonds de garantie, les offres de prêts sans garantie, les apports en fonds propres, certaines subventions ciblées, les avances remboursables, etc. D’autres restent à définir, en matière d’ingénierie financière notamment ou dans le cadre de la restructuration des filières. Tous les outils mis en service s’inscrivent ainsi soit dans un « recyclage des dispositifs européens, soit dans de nouveaux fléchages », l’essentiel étant de les mettre au service des projets innovants et d’un accompagnement des mutations agricoles indispensables. L’amélioration du revenu agricole restant pour les représentants professionnels un préalable réaffirmé.
Irriguer et stimuler de l’amont à l’aval
Dès le 1er trimestre 2019, de nouveaux outils devraient être mis à disposition. Une telle stratégie d’accompagnement de changement ne peut fonctionner que si tous les acteurs tirent dans le même sens, alors que l’on sait qu’il peut parfois être difficile de se réinventer. Traduction concrète des effets du volet agricole du GPI sur le territoire, l’après-midi était consacrée à la visite du Gaec MLLG, situé à Is-sur-Tille, dont le projet élaboré au sein d’un GIEE a été reconnu. Son objectif étant d’améliorer les pratiques agronomiques et le potentiel des sols en développant un système de culture économe en intrants et en augmentant la résilience des exploitations du groupement d’intérêt économique et environnemental face aux aléas climatiques et aux soubresauts des marchés. Le Gaec a pu ainsi bénéficier d’un soutien à l’investissement dans un semoir pour semis direct sous couvert en 2018. Autre exemple, l’Association des producteurs de graine de moutarde de Bourgogne, qui porte un projet de structuration d’une filière biologique, se trouve éligible à un appel à projets du Fonds d’avenir bio dans le cadre du GPI.
Ces exemples et les efforts de communication qui sont déployés autour du GPI sont destinés à lever les doutes et à stimuler les initiatives, qu’elles soient individuelles ou collectives ; l’essentiel étant de capter plus de valeur ajoutée au bénéfice de l’agriculture régionale, mais sans oublier d’irriguer aussi le premier acteur de l’amont que reste l’exploitant.
GPI mode d’emploi
Le Grand plan d’investissement a été présenté fin 2017, son volet agricole est doté d’une enveloppe de 5 milliards d’euros sur 5 ans, afin d’accompagner les actions définies par les plans de filières (élaborés par les interprofessions) pour soutenir des projets concrets dans les territoires. Avec un objectif : accompagner la transformation des secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt et du bois. L’innovation et l’accompagnement sont ainsi au cœur d’un dispositif de transformation de l’amont agricole et forestier, d’amélioration de la compétitivité des entreprises de l’aval, de structuration des filières pour stimuler l’innovation.
L’Ambassadeur ayant à cœur de faciliter une meilleure compréhension de mécanismes qui peuvent paraître complexes à certains acteurs.
Olivier Allain a ainsi expliqué la nature et les ressorts des outils et des financements mobilisables au profit de nouveaux projets, afin que chacun puisse se les approprier et en percevoir tout le potentiel. Certains outils sont déjà éprouvés comme les fonds de garantie, les offres de prêts sans garantie, les apports en fonds propres, certaines subventions ciblées, les avances remboursables, etc. D’autres restent à définir, en matière d’ingénierie financière notamment ou dans le cadre de la restructuration des filières. Tous les outils mis en service s’inscrivent ainsi soit dans un « recyclage des dispositifs européens, soit dans de nouveaux fléchages », l’essentiel étant de les mettre au service des projets innovants et d’un accompagnement des mutations agricoles indispensables. L’amélioration du revenu agricole restant pour les représentants professionnels un préalable réaffirmé.
Irriguer et stimuler de l’amont à l’aval
Dès le 1er trimestre 2019, de nouveaux outils devraient être mis à disposition. Une telle stratégie d’accompagnement de changement ne peut fonctionner que si tous les acteurs tirent dans le même sens, alors que l’on sait qu’il peut parfois être difficile de se réinventer. Traduction concrète des effets du volet agricole du GPI sur le territoire, l’après-midi était consacrée à la visite du Gaec MLLG, situé à Is-sur-Tille, dont le projet élaboré au sein d’un GIEE a été reconnu. Son objectif étant d’améliorer les pratiques agronomiques et le potentiel des sols en développant un système de culture économe en intrants et en augmentant la résilience des exploitations du groupement d’intérêt économique et environnemental face aux aléas climatiques et aux soubresauts des marchés. Le Gaec a pu ainsi bénéficier d’un soutien à l’investissement dans un semoir pour semis direct sous couvert en 2018. Autre exemple, l’Association des producteurs de graine de moutarde de Bourgogne, qui porte un projet de structuration d’une filière biologique, se trouve éligible à un appel à projets du Fonds d’avenir bio dans le cadre du GPI.
Ces exemples et les efforts de communication qui sont déployés autour du GPI sont destinés à lever les doutes et à stimuler les initiatives, qu’elles soient individuelles ou collectives ; l’essentiel étant de capter plus de valeur ajoutée au bénéfice de l’agriculture régionale, mais sans oublier d’irriguer aussi le premier acteur de l’amont que reste l’exploitant.