Élevage
Le chien de troupeau : un vrai outil de travail
Chaque année, une formation d’initiation de cinq jours est proposée aux éleveurs pour éduquer leur chien de troupeau : l’occasion de les dresser en parfait auxiliaires de travail. Le 17 avril, une journée de perfectionnement est prévue pour les éleveurs ayant suivi la formation d’initiation.

«Aujourd’hui, les éleveurs investissent de plus en plus dans un bon chien de troupeau, c’est devenu un vrai outil de travail» explique Denis Arnoult, ancien éleveur laitier et passionné de chiens de troupeaux. Chaque année, il supervise la formation VIVEA «Avoir un bon chien de troupeau» organisée par la Chambre d’agriculture de l’Yonne. C’est Alain Cotté, moniteur de dressage agréé, qui assure les interventions. «L’objectif est d’apprendre aux chiens tous les ordres et les attitudes pour travailler au mieux avec tout type d’animaux : d’abord les ordres de base, stop, couché, rappel, etc. puis le travail sur route, la montée en bétaillère, le tri des animaux… On rappelle aussi aux maîtres les bases pour s’occuper de leur chien de travail» précise Denis Arnoult.
Les clés pour éduquer son chien de troupeau
La formation, ouverte à 6 à 8 stagiaires, se compose de 5 journées espacées d’un mois à un mois et demi. Elle s’adresse aux chiens âgés de 5 à 12 mois, «je raisonne souvent comme cela : l’âge d’un chiot en mois équivaut à celui d’un enfant en année. A cinq ans, un enfant s’éduque plus facilement qu’à quinze ans, quand il a pris des mauvaises habitudes. Avec la même réflexion, les chiens ne vont pas travailler avec des bêtes adultes avant d’avoir 18 mois» explique le passionné. Si les Border Collie sont les plus représentés dans les formations, Beaucerons, Bergers Australiens voire Briards viennent aussi pour être éduqués. Théorie, évaluation des chiens et de leur potentiel, et exercices pratiques sont au programme pour donner aux maîtres toutes les clés pour éduquer leur partenaire de travail. D’ailleurs, entre chaque journée de formation, pas de répit : le chien et le maître doivent faire leurs devoirs : un travail régulier, tous les deux jours, pour bien assimiler les éléments appris en formation. Annie Meny, éleveuse de vaches laitières à Sainte-Colombe sur Loing en Puisaye, a déjà formé cinq de ses chiens : «Le travail commence avec les ordres de base, ça prend longtemps mais c’est très important de les travailler correctement. Ça renforce la relation maître-chien et développe l’écoute».
Un gain de temps et d’énergie
Annie Meny utilise des chiens de troupeaux depuis maintenant 22 ans, et chacun est passé par la formation : «Chaque chien est différent, et un dressage est un travail sur du long terme, alors aller à la formation, ça motive pour faire travailler son chien comme il faut !» Acquérir un chien de travail a rapidement été une évidence pour Annie, pour faciliter la manipulation des vaches «Elles sont souvent dans les prés, pour les ramener, c’était toujours la course à droite à gauche. Alors un chien qui ramène les bêtes en ayant juste à attendre à la porte, c’est un vrai confort de travail ! Mes chiens me servent à manipuler les bêtes dans les prés, dans la salle de traite, sur la route… ils connaissent leur boulot par cœur, et ça m’économise beaucoup d’énergie et de temps !» Denis soulève la baisse du risque de blessures grâce à l’utilisation d’un chien de travail : «La MSA a remarqué que les accidents arrivent moins fréquemment dans les élevages où il y a un chien de troupeau !»
Si pendant la formation, un seul maître accompagne le chien, il obéira à tout le monde une fois éduqué. Choupette et Flora, les chiennes d’Annie, obéissent aussi à son mari et son fils.
Perfectionner son chien éduqué le 17 avril
«Une fois la formation «initiation» terminée, on réalise une journée de perfectionnement pour faire un retour sur le travail des différents chiens et voir comment corriger ce qui ne va pas, avec tous ceux qui on suivi la formation dernièrement» explique Denis. «Cette année, elle est prévue le 17 avril, mais on a pas encore le nombre d’inscrits nécessaire pour ouvrir la formation. C’est bien dommage !»
En plus de la journée de perfectionnement «Avoir un bon chien de troupeau» prévue le 17 avril, une session de formation d’initiation, répartie sur cinq jours, va être mise en place prochainement. Une à trois personnes supplémentaires sont attendues pour pouvoir ouvrir la formation VIVEA.
Contact :
Denis Arnoult 03 86 74 70 94 ou Nathalie Adnet 03 86 94 82 94
formation@yonne.chambagri.fr
Les clés pour éduquer son chien de troupeau
La formation, ouverte à 6 à 8 stagiaires, se compose de 5 journées espacées d’un mois à un mois et demi. Elle s’adresse aux chiens âgés de 5 à 12 mois, «je raisonne souvent comme cela : l’âge d’un chiot en mois équivaut à celui d’un enfant en année. A cinq ans, un enfant s’éduque plus facilement qu’à quinze ans, quand il a pris des mauvaises habitudes. Avec la même réflexion, les chiens ne vont pas travailler avec des bêtes adultes avant d’avoir 18 mois» explique le passionné. Si les Border Collie sont les plus représentés dans les formations, Beaucerons, Bergers Australiens voire Briards viennent aussi pour être éduqués. Théorie, évaluation des chiens et de leur potentiel, et exercices pratiques sont au programme pour donner aux maîtres toutes les clés pour éduquer leur partenaire de travail. D’ailleurs, entre chaque journée de formation, pas de répit : le chien et le maître doivent faire leurs devoirs : un travail régulier, tous les deux jours, pour bien assimiler les éléments appris en formation. Annie Meny, éleveuse de vaches laitières à Sainte-Colombe sur Loing en Puisaye, a déjà formé cinq de ses chiens : «Le travail commence avec les ordres de base, ça prend longtemps mais c’est très important de les travailler correctement. Ça renforce la relation maître-chien et développe l’écoute».
Un gain de temps et d’énergie
Annie Meny utilise des chiens de troupeaux depuis maintenant 22 ans, et chacun est passé par la formation : «Chaque chien est différent, et un dressage est un travail sur du long terme, alors aller à la formation, ça motive pour faire travailler son chien comme il faut !» Acquérir un chien de travail a rapidement été une évidence pour Annie, pour faciliter la manipulation des vaches «Elles sont souvent dans les prés, pour les ramener, c’était toujours la course à droite à gauche. Alors un chien qui ramène les bêtes en ayant juste à attendre à la porte, c’est un vrai confort de travail ! Mes chiens me servent à manipuler les bêtes dans les prés, dans la salle de traite, sur la route… ils connaissent leur boulot par cœur, et ça m’économise beaucoup d’énergie et de temps !» Denis soulève la baisse du risque de blessures grâce à l’utilisation d’un chien de travail : «La MSA a remarqué que les accidents arrivent moins fréquemment dans les élevages où il y a un chien de troupeau !»
Si pendant la formation, un seul maître accompagne le chien, il obéira à tout le monde une fois éduqué. Choupette et Flora, les chiennes d’Annie, obéissent aussi à son mari et son fils.
Perfectionner son chien éduqué le 17 avril
«Une fois la formation «initiation» terminée, on réalise une journée de perfectionnement pour faire un retour sur le travail des différents chiens et voir comment corriger ce qui ne va pas, avec tous ceux qui on suivi la formation dernièrement» explique Denis. «Cette année, elle est prévue le 17 avril, mais on a pas encore le nombre d’inscrits nécessaire pour ouvrir la formation. C’est bien dommage !»
En plus de la journée de perfectionnement «Avoir un bon chien de troupeau» prévue le 17 avril, une session de formation d’initiation, répartie sur cinq jours, va être mise en place prochainement. Une à trois personnes supplémentaires sont attendues pour pouvoir ouvrir la formation VIVEA.
Contact :
Denis Arnoult 03 86 74 70 94 ou Nathalie Adnet 03 86 94 82 94
formation@yonne.chambagri.fr