Financement participatif
Lancer un projet grâce au financement participatif
Faire appel à un financement participatif, ou crowfunding, peut être un véritable tremplin pour le lancement d’un projet, mais une collecte demande du temps et de la préparation. Exemple à la Ferme de Flo autour d’un projet d’escape game.

La ferme de Flo à Évry à côté de Sens, est une ferme céréalière pédagogique qui accueille du public depuis une dizaine d’années.
Convaincu de l’importance de l’agrotourisme, Florence Pouteau reçoit des visiteurs sur la ferme, dans son gîte et ses chambres d’hôtes récemment ouvertes et déplace même ses animaux à la rencontre des citadins. Florence utilise ces supports pour transmettre des valeurs primordiales pour elle : «Le trésor de la vie c’est le bien-être, le bien vivre par le bien manger dans le respect de tout et de tous». L’alimentation, l’environnement, la chaîne alimentaire, la production, le gâchis, autant de thématiques que l’agricultrice défend et souhaite partager.
Faire passer des messages via un jeu
L’idée a germé il y a déjà 3 ou 4 ans : créer un escape game sur le thème de l’agriculture. Il s’agit d’un jeu d’évasion thématisé, très prisé, où une équipe de plusieurs personnes enfermée dans une pièce doit résoudre des énigmes ou trouver des objets pour pouvoir s’échapper. À la Ferme de Flo, un grenier puis une cave seront aménagés pour accueillir un public familial. Les joueurs passeront dans différents univers, de la ferme à la forêt à la cuisine et autre, pour réparer une machine représentant l’environnement, déréglée par la pollution et la consommation excessive.
Pour cela, les joueurs résoudront des énigmes sur l’agriculture, les animaux, le gaspillage, l’environnement, etc.
Le concept permettrait d’embaucher quelqu’un pour gérer l’activité de l’escape game, et de proposer un espace détente à la sortie du jeu, pour que les joueurs échangent sur leur expérience tout en dégustant les produits fermiers du Sénonais, en vente sur la ferme. «Il y a une vraie demande en agrotourisme, d’activités à faire hors des villes, pour dynamiser aussi notre campagne ! Ça permettrait d’attirer des gens qui ne viendraient pas forcément sur une ferme, et de faire passer des messages sérieux au travers d’un jeu. Ce que je voudrais, c’est que le concept soit adaptable sur d’autres fermes, rapidement et facilement». Une association, «les amis de la ferme de Flo» regroupera les acteurs du futur projet, déjà pleins d’idées pour le scénario, les énigmes et la décoration.
Mais pour aménager ce jeu, des fonds sont nécessaires, et les dernières récoltes céréalières décevantes ne permettent plus à Florence de prélever de l’argent pour le développement de telles activités.
Un financement participatif
Il y a un an, Florence Pouteau s’est donc lancée dans le financement participatif au travers de la plateforme Miimosa, dédiée à l’agriculture et à l’alimentation. L’objectif : recueillir 2 500 € pour réaliser des travaux d’aménagement du grenier. Après avoir rempli un dossier assez rapide, la plateforme s’occupe de mettre en ligne la collecte qui dure un mois.
Il peut s’agir d’un prêt ou d’un don avec contrepartie, comme pour Florence, qui offre visite de la ferme, partie d’escape game ou séjour au gîte selon le montant versé. Pour valider une cagnotte, 60 % de la somme visée doit être atteinte, ce qui n’a pas été le cas en 2017.
Les fonds sont donc retournés au contributeur, et Florence a réitéré le projet en 2018. Mais pour recueillir des fonds, il faut parler de sa démarche et toucher un maximum de public. «En agricole, on n’aime pas quémander… Miimosa est l’outil idéal mais il faut réussir à toucher le bon public, et pas uniquement son cercle proche, qui pour ma part, me soutient déjà énormément. C’est la principale difficulté, savoir à qui s’adresser, avoir du soutien… Il faut que ce soit vraiment préparé et surtout se réserver du temps pendant la collecte pour communiquer au maximum dessus».
Retrouvez le projet sur www.miimosa.com, la collecte se termine le 16 novembre.
Convaincu de l’importance de l’agrotourisme, Florence Pouteau reçoit des visiteurs sur la ferme, dans son gîte et ses chambres d’hôtes récemment ouvertes et déplace même ses animaux à la rencontre des citadins. Florence utilise ces supports pour transmettre des valeurs primordiales pour elle : «Le trésor de la vie c’est le bien-être, le bien vivre par le bien manger dans le respect de tout et de tous». L’alimentation, l’environnement, la chaîne alimentaire, la production, le gâchis, autant de thématiques que l’agricultrice défend et souhaite partager.
Faire passer des messages via un jeu
L’idée a germé il y a déjà 3 ou 4 ans : créer un escape game sur le thème de l’agriculture. Il s’agit d’un jeu d’évasion thématisé, très prisé, où une équipe de plusieurs personnes enfermée dans une pièce doit résoudre des énigmes ou trouver des objets pour pouvoir s’échapper. À la Ferme de Flo, un grenier puis une cave seront aménagés pour accueillir un public familial. Les joueurs passeront dans différents univers, de la ferme à la forêt à la cuisine et autre, pour réparer une machine représentant l’environnement, déréglée par la pollution et la consommation excessive.
Pour cela, les joueurs résoudront des énigmes sur l’agriculture, les animaux, le gaspillage, l’environnement, etc.
Le concept permettrait d’embaucher quelqu’un pour gérer l’activité de l’escape game, et de proposer un espace détente à la sortie du jeu, pour que les joueurs échangent sur leur expérience tout en dégustant les produits fermiers du Sénonais, en vente sur la ferme. «Il y a une vraie demande en agrotourisme, d’activités à faire hors des villes, pour dynamiser aussi notre campagne ! Ça permettrait d’attirer des gens qui ne viendraient pas forcément sur une ferme, et de faire passer des messages sérieux au travers d’un jeu. Ce que je voudrais, c’est que le concept soit adaptable sur d’autres fermes, rapidement et facilement». Une association, «les amis de la ferme de Flo» regroupera les acteurs du futur projet, déjà pleins d’idées pour le scénario, les énigmes et la décoration.
Mais pour aménager ce jeu, des fonds sont nécessaires, et les dernières récoltes céréalières décevantes ne permettent plus à Florence de prélever de l’argent pour le développement de telles activités.
Un financement participatif
Il y a un an, Florence Pouteau s’est donc lancée dans le financement participatif au travers de la plateforme Miimosa, dédiée à l’agriculture et à l’alimentation. L’objectif : recueillir 2 500 € pour réaliser des travaux d’aménagement du grenier. Après avoir rempli un dossier assez rapide, la plateforme s’occupe de mettre en ligne la collecte qui dure un mois.
Il peut s’agir d’un prêt ou d’un don avec contrepartie, comme pour Florence, qui offre visite de la ferme, partie d’escape game ou séjour au gîte selon le montant versé. Pour valider une cagnotte, 60 % de la somme visée doit être atteinte, ce qui n’a pas été le cas en 2017.
Les fonds sont donc retournés au contributeur, et Florence a réitéré le projet en 2018. Mais pour recueillir des fonds, il faut parler de sa démarche et toucher un maximum de public. «En agricole, on n’aime pas quémander… Miimosa est l’outil idéal mais il faut réussir à toucher le bon public, et pas uniquement son cercle proche, qui pour ma part, me soutient déjà énormément. C’est la principale difficulté, savoir à qui s’adresser, avoir du soutien… Il faut que ce soit vraiment préparé et surtout se réserver du temps pendant la collecte pour communiquer au maximum dessus».
Retrouvez le projet sur www.miimosa.com, la collecte se termine le 16 novembre.