Sophie et Julien Hersemeule
La Cuma ? Une évidence
Installés depuis deux ans au lieu-dit Le Meix-Dessus, Sophie et Julien Hersemeule ont repris les parts de la Cuma du Chateleu à leurs cédants. Aujourd’hui, l’époux en préside les destinées.

Jeune agriculteur installé en mai 2016 en Gaec avec son épouse Sophie, Julien Hersemeule n’a hésité à aucun moment. L’agriculteur du lieu-dit Le Meix-Dessus à Grand’Combe-Chateleu a repris les parts sociales de la Cuma du Chateleu que détenaient Chantal et André Tisserand, les cédants.
Visiblement, l’engagement collectif est dans ses gênes. Le couple adhère au Service de remplacement. Madame est membre du conseil d’administration de la fruitière à comté et est membre du conseil d’administration du Service de remplacement et monsieur préside aujourd’hui la Cuma qui compte une trentaine d’adhérents. «Nous sommes aussi pratiquants de l’insémination artificielle ; histoire de voir du monde passer chez nous».
Concernant la Cuma, Julien Hersemeule a souscrit pour une tonne à lisier, une benne, un télescopique, une herse à prairie, un semoir et une bétaillère. N’oublions pas la fendeuse : «Je paie 14 € par an pour une demi-journée d’utilisation. Mais si un jour, j’en ai un plus grand besoin, j’y aurais droit» - et aussi un Kärcher à eau chaude «mais là, je mange 80 € pour rien faire». Qui sait ? Avec le futur bâtiment en cour de construction, il pourrait être utilisé.
Liens sociaux
Ils pourraient tout aussi revoir les contrats. Mais il y a eu plus urgent dans la stratégie de l’exploitation : revoir l’amendement des prairies, «nous sommes passés de 27 sacs à 12 sacs d’engrais», et bien entendu, l’essentiel du temps est consacré au nouveau bâtiment.
De leur côté, ils disposent en propre de trois tracteurs. «C’est du confort pour les foins ; nous n’avons pas besoin de les décrocher». Ajoutons encore le matériel pour la fenaison et une auto-chargeuse pour le vrac. «Et même une petite presse pour les bottes que nous distribuons à nos génisses».
Originaire du Loir-et-Cher où le lait standard est présent, les compétences en mécanique s’imposent pour gérer son parc de matériels roulants. Elles sont confortés par le BTS Acse qu’il passé en Savoie. «Ça tombe bien, j’aime la mécanique». Question chiffres, Julien Hersemeule annonce un engagement de 1 478 € pour tout le matériel. «C’est à comparer avec une tonne à lisier qui nous reviendrait à 5 600 €/an ; rien que pour elle». De fait, la facture s’élève à 250 € par an, soit 0,5 €/m3.
La Cuma, ce n’est pas que du matériel considère le président. Julien Hersemeule privilégie aussi l’intérêt social. «Nous voyons du monde ; nous travaillons avec nos voisins».
Visiblement, l’engagement collectif est dans ses gênes. Le couple adhère au Service de remplacement. Madame est membre du conseil d’administration de la fruitière à comté et est membre du conseil d’administration du Service de remplacement et monsieur préside aujourd’hui la Cuma qui compte une trentaine d’adhérents. «Nous sommes aussi pratiquants de l’insémination artificielle ; histoire de voir du monde passer chez nous».
Concernant la Cuma, Julien Hersemeule a souscrit pour une tonne à lisier, une benne, un télescopique, une herse à prairie, un semoir et une bétaillère. N’oublions pas la fendeuse : «Je paie 14 € par an pour une demi-journée d’utilisation. Mais si un jour, j’en ai un plus grand besoin, j’y aurais droit» - et aussi un Kärcher à eau chaude «mais là, je mange 80 € pour rien faire». Qui sait ? Avec le futur bâtiment en cour de construction, il pourrait être utilisé.
Liens sociaux
Ils pourraient tout aussi revoir les contrats. Mais il y a eu plus urgent dans la stratégie de l’exploitation : revoir l’amendement des prairies, «nous sommes passés de 27 sacs à 12 sacs d’engrais», et bien entendu, l’essentiel du temps est consacré au nouveau bâtiment.
De leur côté, ils disposent en propre de trois tracteurs. «C’est du confort pour les foins ; nous n’avons pas besoin de les décrocher». Ajoutons encore le matériel pour la fenaison et une auto-chargeuse pour le vrac. «Et même une petite presse pour les bottes que nous distribuons à nos génisses».
Originaire du Loir-et-Cher où le lait standard est présent, les compétences en mécanique s’imposent pour gérer son parc de matériels roulants. Elles sont confortés par le BTS Acse qu’il passé en Savoie. «Ça tombe bien, j’aime la mécanique». Question chiffres, Julien Hersemeule annonce un engagement de 1 478 € pour tout le matériel. «C’est à comparer avec une tonne à lisier qui nous reviendrait à 5 600 €/an ; rien que pour elle». De fait, la facture s’élève à 250 € par an, soit 0,5 €/m3.
La Cuma, ce n’est pas que du matériel considère le président. Julien Hersemeule privilégie aussi l’intérêt social. «Nous voyons du monde ; nous travaillons avec nos voisins».