Syndicalisme
L'orage peut éclater à tout moment
Le Conseil d'Administration de la FDSEA de la Nièvre, réuni le 15 mai, a fait le constat de l'extrême dégradation de la situation économique des exploitations nivernaises, quelques soient les productions.
Ecartée des dispositifs de soutien aux entreprises en difficultés dues à la conjoncture internationale (crise financière et détérioration du pouvoir d'achat en Europe et dans le monde), l'agriculture est au bord de la faillite. Pour le monde de l'élevage bovin viande, chute du revenu de 27 % en 2007 et 32 % en 2008.
Les agricultrices et les agriculteurs sont à bout de souffle. Toutes ces familles qui constituent le tissu rural vivent dans une angoisse et une anxiété permanente : peur du lendemain, peur d'un acte désespéré d'un proche...
* Une hausse des charges qui pèsent de plus en plus sur le revenu. Face à un libéralisme à tout craindre, le prix des fournitures indispensables aux exploitations cessent de croitre
* Une volatilité des prix qui conduisent à des dérégulations catastrophiques sur les marchés comme on a pu l'observer, en particulier dans le secteur des grandes cultures.
* Des filières agroalimentaires où la grande distribution confisque les marges à son profit sans se soucier des producteurs et les considérant comme la variable d'ajustement dans la négociation d'ajustement commerciale entre les GMS et l'industrie agroalimentaire.
On ne préservera pas le pouvoir d'achat des français sur le dos des paysans.
Face à cette situation, le Conseil d'Administration :
DENONCE les intolérables baisses du prix des produits agricoles qui sont imposées aux producteurs par les groupes agroalimentaires sans aucune concertation avec les producteurs ou leurs représentants syndicaux.
MOBILISE les responsables pour effectuer des contrôles en GMS comme cela a été fait la semaine dernière par les JA de la Nièvre. Il demande qu'une action de grande envergure de blocage des GMS soit engagée avec l'appui des associations de consommateurs.
EXIGE des pouvoirs publics des outils de contrôle des marges opérées par les GMS et hard discount et une redistribution plus juste des marges vers le producteur.
DEMANDE que des mesures sociales et fiscales immédiates soient prises pour soutenir les entreprises agricoles. Les plans successifs (y compris celui de M. BARNIER) n'apportent pas de réponses aux besoins de trésorerie formulés par les agriculteurs.
EXIGE une pause dans le déferlement des mesures réglementaires françaises qui placent les produits de l'agriculture française en distorsion de concurrence vis-à-vis des autres productions au sein de l'union européenne, et surtout des « importations sauvages » en provenance des autres continents sans contrôle.
La FRANCE est riche de ses paysages, de son agriculture qui les sculpte. La NIEVRE ne veut pas devenir le réservoir écologique sans population de la métropole parisienne.
Après le démantèlement de toutes les industries nivernaises, la FDSEA et ses sections, au travers de ce communiqué, ne laisseront pas la friche, les zones humides détruire notre élevage et les milliers de familles rurales qui y vivent.
Les agricultrices et les agriculteurs sont à bout de souffle. Toutes ces familles qui constituent le tissu rural vivent dans une angoisse et une anxiété permanente : peur du lendemain, peur d'un acte désespéré d'un proche...
* Une hausse des charges qui pèsent de plus en plus sur le revenu. Face à un libéralisme à tout craindre, le prix des fournitures indispensables aux exploitations cessent de croitre
* Une volatilité des prix qui conduisent à des dérégulations catastrophiques sur les marchés comme on a pu l'observer, en particulier dans le secteur des grandes cultures.
* Des filières agroalimentaires où la grande distribution confisque les marges à son profit sans se soucier des producteurs et les considérant comme la variable d'ajustement dans la négociation d'ajustement commerciale entre les GMS et l'industrie agroalimentaire.
On ne préservera pas le pouvoir d'achat des français sur le dos des paysans.
Face à cette situation, le Conseil d'Administration :
DENONCE les intolérables baisses du prix des produits agricoles qui sont imposées aux producteurs par les groupes agroalimentaires sans aucune concertation avec les producteurs ou leurs représentants syndicaux.
MOBILISE les responsables pour effectuer des contrôles en GMS comme cela a été fait la semaine dernière par les JA de la Nièvre. Il demande qu'une action de grande envergure de blocage des GMS soit engagée avec l'appui des associations de consommateurs.
EXIGE des pouvoirs publics des outils de contrôle des marges opérées par les GMS et hard discount et une redistribution plus juste des marges vers le producteur.
DEMANDE que des mesures sociales et fiscales immédiates soient prises pour soutenir les entreprises agricoles. Les plans successifs (y compris celui de M. BARNIER) n'apportent pas de réponses aux besoins de trésorerie formulés par les agriculteurs.
EXIGE une pause dans le déferlement des mesures réglementaires françaises qui placent les produits de l'agriculture française en distorsion de concurrence vis-à-vis des autres productions au sein de l'union européenne, et surtout des « importations sauvages » en provenance des autres continents sans contrôle.
La FRANCE est riche de ses paysages, de son agriculture qui les sculpte. La NIEVRE ne veut pas devenir le réservoir écologique sans population de la métropole parisienne.
Après le démantèlement de toutes les industries nivernaises, la FDSEA et ses sections, au travers de ce communiqué, ne laisseront pas la friche, les zones humides détruire notre élevage et les milliers de familles rurales qui y vivent.
