Alimentation animale
L'envolée des cours se poursuit
Après une stabilisation sur les mois d'octobre et de novembre, les cours des matières premières agricoles d'origine végétale ont repris leur progression à la hausse depuis la mi-décembre.
En janvier 2011, l'indice IPAA (qui suit l'évolution moyenne d'un panier de matières premières pour l'alimentation animale) dépasse de plus de 10 points le maximum enregistré lors de la flambée des cours de 2007/2008. En dépit de l'action des fabricants d'aliments qui atténuent et retardent l'impact de la hausse des prix des matières premières, les prix de l'aliment porc (indicateur IFIP) et de l'aliment poulet (indice ITAVI) ont augmenté de 40% en un an. Depuis juillet 2010, l'impact du renchérissement du prix des matières premières agricoles d'origine végétale sur les prix de revient des produits animaux est de l'ordre de 15 à 20 centimes d'euros par kilo de porc ou de volaille.
La hausse progressives des prix de l'aliment et l'accroissement consécutif des coûts de production des filières animales devraient donc se poursuivre au cours des prochaines semaines, sans perspective d'atténuation ou de baisse à court terme.
En 2010, l'indice INSEE des prix à la consommation de la volaille n'a augmenté que de 2,7% et celui du porc est resté stable, ce qui marque une trop faible prise en compte de la hausse des coûts de production dans le prix consommateur. Coop de France estime que cette situation, commune aux autres filières bovine et ovine, est dangereuse pour la pérennité des filières animales françaises, du producteur à l'outil d'abattage et de première transformation. Selon Coop de France une revalorisation des prix à la consommation est urgente et nécessaire, d'autant que l'organisation estime [I]«qu'une hausse de quelques dizaines de centimes d'euros par kilo pour le producteur n'aurait qu'un impact très faible pour le consommateur, alors que le maintien d'un secteur agroalimentaire fort passe par le maintien d'une juste rémunération de chaque maillon des filières animales»[i].
En janvier 2011, l'indice IPAA (qui suit l'évolution moyenne d'un panier de matières premières pour l'alimentation animale) dépasse de plus de 10 points le maximum enregistré lors de la flambée des cours de 2007/2008. En dépit de l'action des fabricants d'aliments qui atténuent et retardent l'impact de la hausse des prix des matières premières, les prix de l'aliment porc (indicateur IFIP) et de l'aliment poulet (indice ITAVI) ont augmenté de 40% en un an. Depuis juillet 2010, l'impact du renchérissement du prix des matières premières agricoles d'origine végétale sur les prix de revient des produits animaux est de l'ordre de 15 à 20 centimes d'euros par kilo de porc ou de volaille.
La hausse progressives des prix de l'aliment et l'accroissement consécutif des coûts de production des filières animales devraient donc se poursuivre au cours des prochaines semaines, sans perspective d'atténuation ou de baisse à court terme.
En 2010, l'indice INSEE des prix à la consommation de la volaille n'a augmenté que de 2,7% et celui du porc est resté stable, ce qui marque une trop faible prise en compte de la hausse des coûts de production dans le prix consommateur. Coop de France estime que cette situation, commune aux autres filières bovine et ovine, est dangereuse pour la pérennité des filières animales françaises, du producteur à l'outil d'abattage et de première transformation. Selon Coop de France une revalorisation des prix à la consommation est urgente et nécessaire, d'autant que l'organisation estime [I]«qu'une hausse de quelques dizaines de centimes d'euros par kilo pour le producteur n'aurait qu'un impact très faible pour le consommateur, alors que le maintien d'un secteur agroalimentaire fort passe par le maintien d'une juste rémunération de chaque maillon des filières animales»[i].