Viande bovine
JA58 entendu par le ministère de l'Agriculture
Las des promesses jamais tenues, Fabrice Prévotat représentant JA 58, Nicolas Maurelle, administrateur national en charge du dossier viande aux JA et Jérôme Gauthier, vice-président responsable viande, ont rencontré le ministre de l'Agriculture et son conseiller.

De réunions en manifestations et de manifestations en opérations sur le terrain des GMS, les JA de la Nièvre maintiennent la mobilisation sur le front du prix de la viande bovine. Après l'action du 14 septembre dernier, aux côtés de la FDSEA 58, JA 58 représentés par son président, Fabrice Prévotat, accompagné par Nicolas Maurelle, administrateur national JA en charge du dossier viande bovine et Jérôme Gauthier, vice-président responsable viande, est allé à Paris rencontrer Jean-François Michel, conseiller du ministre de l'Agriculture.
Cette rencontre explique Fabrice Prévotat se situe [I]«dans la continuité du mouvement de fond initié par les JA de la Nièvre, pour amener la grande distribution et en particulier le groupe Carrefour, à revoir sa politique de prix vis-à-vis des producteurs»[i]. Considérant avoir été [I]«mal reçus»[i] lors de leur dernière action visant à relever les prix et qualités de la viande vendue chez Carrefour à Nevers, les JA avaient dans un premier temps rencontré M. Basquin , directeur des achats viande de l'enseigne et surtout représentant de la grande distribution à l'interprofession. Peu convaincu par les arguments du responsable national et constatant que les discussions entamées depuis le 15 septembre avec le soutien du préfet de la Nièvre ne débouchaient sur rien de concret, JA 58 a alors décidé de porter les inquiétudes et les propositions des éleveurs bovins au niveau du ministère. Les JA entendent ainsi montrer qu'ils ne sont pas dupes du jeu de la grande distribution qui élude sans cesse la seule question importante : celle du prix payé aux producteurs.
[INTER]La voie du dialogue bientôt bouchée[inter]
Le conseiller du ministre s'est montré particulièrement attentif aux arguments des représentants professionnels. Fabrice Prévotat, Nicolas Maurelle et Jérôme Gauthier ont même pu échanger rapidement avec Bruno Lemaire. L'occasion de mesurer que le ministre et son conseiller étaient parfaitement au fait des conflits d'intérêts qui agitent l'interprofession. Fabrice Prévotat regrette ainsi que [I]«les intérêts économiques de certains opérateurs de l'interprofession bovine prennent le pas sur les attentes légitimes des éleveurs»[i]. Les maillons les plus influents de l'interprofession semblent avoir tout intérêt à contenir toute augmentation du prix à la production.
[I]«Il serait temps»[i] prévient le président de JA 58 [I]«que tout le monde tire dans le même sens et dans l'intérêt des producteurs. Depuis un an nous avons privilégié la voie du dialogue, mais les éleveurs sont à bout. En l'absence d'avancée concrète sur le problème du prix à la production et de solutions pérennes pour assures un revenu décent aux éleveurs, les prochaines actions pourraient donner lieu à des débordements que nous ne pourrons pas contenir. Les marges excessives pratiquées à différents niveaux sont flagrantes, alors que le prix à la production stagne ou régresse. Cette situation ne peut plus durer. Nous continuons à travailler sur le dossier, mais le temps est compté et nous ne nous contenterons pas de belles promesses jamais tenues !»[i].
Cette rencontre explique Fabrice Prévotat se situe [I]«dans la continuité du mouvement de fond initié par les JA de la Nièvre, pour amener la grande distribution et en particulier le groupe Carrefour, à revoir sa politique de prix vis-à-vis des producteurs»[i]. Considérant avoir été [I]«mal reçus»[i] lors de leur dernière action visant à relever les prix et qualités de la viande vendue chez Carrefour à Nevers, les JA avaient dans un premier temps rencontré M. Basquin , directeur des achats viande de l'enseigne et surtout représentant de la grande distribution à l'interprofession. Peu convaincu par les arguments du responsable national et constatant que les discussions entamées depuis le 15 septembre avec le soutien du préfet de la Nièvre ne débouchaient sur rien de concret, JA 58 a alors décidé de porter les inquiétudes et les propositions des éleveurs bovins au niveau du ministère. Les JA entendent ainsi montrer qu'ils ne sont pas dupes du jeu de la grande distribution qui élude sans cesse la seule question importante : celle du prix payé aux producteurs.
[INTER]La voie du dialogue bientôt bouchée[inter]
Le conseiller du ministre s'est montré particulièrement attentif aux arguments des représentants professionnels. Fabrice Prévotat, Nicolas Maurelle et Jérôme Gauthier ont même pu échanger rapidement avec Bruno Lemaire. L'occasion de mesurer que le ministre et son conseiller étaient parfaitement au fait des conflits d'intérêts qui agitent l'interprofession. Fabrice Prévotat regrette ainsi que [I]«les intérêts économiques de certains opérateurs de l'interprofession bovine prennent le pas sur les attentes légitimes des éleveurs»[i]. Les maillons les plus influents de l'interprofession semblent avoir tout intérêt à contenir toute augmentation du prix à la production.
[I]«Il serait temps»[i] prévient le président de JA 58 [I]«que tout le monde tire dans le même sens et dans l'intérêt des producteurs. Depuis un an nous avons privilégié la voie du dialogue, mais les éleveurs sont à bout. En l'absence d'avancée concrète sur le problème du prix à la production et de solutions pérennes pour assures un revenu décent aux éleveurs, les prochaines actions pourraient donner lieu à des débordements que nous ne pourrons pas contenir. Les marges excessives pratiquées à différents niveaux sont flagrantes, alors que le prix à la production stagne ou régresse. Cette situation ne peut plus durer. Nous continuons à travailler sur le dossier, mais le temps est compté et nous ne nous contenterons pas de belles promesses jamais tenues !»[i].