Fédération des Cuma de la Nièvre
En route vers Cuma Bourgogne
L'assemblée générale de la Fédération départementale des Cuma de la Nièvre, le 5 octobre à la mairie de Pazy, a été la dernière du genre sous sa forme actuelle. En 2012, place à une fédération régionale, appelée Cuma Bourgogne, qui se substituera aux structures départementales.

Lucien Brossard a présenté son dernier rapport d'activités en tant que président de la Fédération départementale des CUMA de la Nièvre. Au 1er janvier prochain, le réseau sera animé par une fédération régionale, qui maintiendra les structures départementales comme coquilles vides durant encore quelques mois, mais qui viendra se substituer à elles, sur les plans juridique, comptable et administratif. Les équipes départementales seront toutefois maintenues, comme autant d'antennes de proximité de cette nouvelle fédération régionale. Le 5 octobre dernier à Pazy, les représentants des CUMA nivernaises ont découvert ce projet de régionalisation, et ont fait connaissance avec Jean-Philippe Rousseau, animateur des CUMA de Saône-et-Loire, qui est appelé à diriger la nouvelle entité.
[INTER]Réflexion depuis 2008[inter]
A en croire Lucien Brossard, ce mouvement est le fruit d'une longue réflexion entamée au niveau régional depuis 2008. C'est aussi l'aboutissement d'une volonté de simplifier le mille-feuille des responsabilités du réseau, entre les CUMA locales, la Fédération nationale des CUMA (FNCUMA) et le Réseau des CUMA du nord-est (RCNE) à laquelle appartient la Bourgogne. Concrètement, cette régionalisation se traduit par l'embauche d'un nouvel animateur (lire Terres de Bourgogne n°1134), la mise en place de conventions de successeur entre les quatre structures départementales et CUMA Bourgogne, la validation des statuts de la structure régionale par les représentants des quatre départements et enfin le transfert du personnel avec un nouvel accord d'établissement qui garantira les droits sociaux des salariés des futures antennes départementales. Le tout devrait être validé par les conseils d'administration successifs ainsi qu'une assemblée générale extraordinaire de la fédération régionale le 17 novembre prochain.
[I]Bénéfices attendus[i]
Les bénéfices attendus de cette mutualisation sont de plusieurs ordres: selon Jean-Philippe Rousseau, il s'agit de [I]«réduire le temps consacré aux références en le redéployant à l'échelle du réseau CUMA Nord-est ou sur un plan national (barême d'entraide), enciblant un dossier précis par an (guide viticole, observatoire des charges de mécanisation...); centraliser les tâches de gestion pour réaliser des économies d'échelle, dégager du temps de secrétariat (Côte d'Or) et d'appui administratif aux CUMA; augmenter le temps d'animation, de diffusion des références, d'accompagnement des projets collectifs»[i]... A terme, les responsables des CUMA de Bourgogne veulent ainsi [I]«augmenter l'impact des CUMA»[i] en renforçant les moyens d'animation jusqu'à 1 Equivalent temps plein (ETP) pour 100 CUMA, réduire le temps consacré à la gestion des structures et mutualiser les compétences à l'échelle de la région.
[INTER]Réflexion depuis 2008[inter]
A en croire Lucien Brossard, ce mouvement est le fruit d'une longue réflexion entamée au niveau régional depuis 2008. C'est aussi l'aboutissement d'une volonté de simplifier le mille-feuille des responsabilités du réseau, entre les CUMA locales, la Fédération nationale des CUMA (FNCUMA) et le Réseau des CUMA du nord-est (RCNE) à laquelle appartient la Bourgogne. Concrètement, cette régionalisation se traduit par l'embauche d'un nouvel animateur (lire Terres de Bourgogne n°1134), la mise en place de conventions de successeur entre les quatre structures départementales et CUMA Bourgogne, la validation des statuts de la structure régionale par les représentants des quatre départements et enfin le transfert du personnel avec un nouvel accord d'établissement qui garantira les droits sociaux des salariés des futures antennes départementales. Le tout devrait être validé par les conseils d'administration successifs ainsi qu'une assemblée générale extraordinaire de la fédération régionale le 17 novembre prochain.
[I]Bénéfices attendus[i]
Les bénéfices attendus de cette mutualisation sont de plusieurs ordres: selon Jean-Philippe Rousseau, il s'agit de [I]«réduire le temps consacré aux références en le redéployant à l'échelle du réseau CUMA Nord-est ou sur un plan national (barême d'entraide), enciblant un dossier précis par an (guide viticole, observatoire des charges de mécanisation...); centraliser les tâches de gestion pour réaliser des économies d'échelle, dégager du temps de secrétariat (Côte d'Or) et d'appui administratif aux CUMA; augmenter le temps d'animation, de diffusion des références, d'accompagnement des projets collectifs»[i]... A terme, les responsables des CUMA de Bourgogne veulent ainsi [I]«augmenter l'impact des CUMA»[i] en renforçant les moyens d'animation jusqu'à 1 Equivalent temps plein (ETP) pour 100 CUMA, réduire le temps consacré à la gestion des structures et mutualiser les compétences à l'échelle de la région.