Champignelles
Deux projets pour remplacer l’antenne de l’école vétérinaire
C’est acté : le centre d’application de l’école vétérinaire de Maison Alfort situé à Champignelles va fermer ses portes prochainement. Deux projets sont à l’étude pour l’avenir du site : une manufacture de meubles et un centre vétérinaire.
Le 11 février dernier, le comité local sur l’avenir du site de l’école vétérinaire de Champignelles a reçu deux porteurs de projets désireux d’investir les lieux après la fermeture des activités. Le premier projet est celui d’un designer à la tête d’une entreprise internationale souhaitant réinvestir le territoire français. Il souhaite créer à Champignelles une manufacture de meubles et de design français dans l’esprit de la grande tradition de qualité du XVIIIe siècle en utilisant des produits essentiellement naturels comme le bois, la céramique et le métal, ainsi qu’une résidence d’artistes et de créateurs et un lieu d’enseignement appliqué pour des étudiants. Le deuxième projet est porté par le fondateur et dirigeant d’un groupe d’activités vétérinaires comprenant plusieurs cliniques vétérinaires. Il souhaite maintenir l’activité de formation vétérinaire, développer l’activité d’autopsie en y ajoutant bactériologie et certaines sérologies. La salle de découpe serait remise en fonctionnement et l’organisation de séminaires serait envisagée.
Chaque porteur de projet doit maintenant formaliser ses intentions sous forme de dossiers décrivant précisément les activités envisagées sur chaque partie du site, un calendrier de réalisation ainsi qu’un business plan.
Les besoins en autopsie à l’étude
La DDCSPP, en partenariat avec la Chambre d’agriculture, est chargée de mener une enquête auprès des vétérinaires icaunais afin d’identifier leurs besoins et leurs perspectives. La Chambre d’agriculture est également missionnée pour étudier les besoins en service d’autopsie des acteurs du terrain pour envisager la création d’un service privé. Une stagiaire inspecteur de santé publique vétérinaire est en charge de mener cette étude. Les étudiants du centre de Champignelles réalisaient gratuitement 180 autopsies de gros animaux par an, analyses nécessaires à l’identification des causes de mortalité multiples et à l’établissement de la prophylaxie adaptée.
Y aura-t-il toujours un service d’autopsie dans l’Yonne ? Serait-il financé individuellement ou en mutualisation ? Pour connaître les besoins et avis, des consultations publiques sont organisées par le 22 février à la Chambre d’agriculture d’Avallon de 10 h à 12 h et sur le site de l’école vétérinaire à Champignelles de 14 h 30 à 17 h 30. Un questionnaire en ligne a également été ouvert.
Chaque porteur de projet doit maintenant formaliser ses intentions sous forme de dossiers décrivant précisément les activités envisagées sur chaque partie du site, un calendrier de réalisation ainsi qu’un business plan.
Les besoins en autopsie à l’étude
La DDCSPP, en partenariat avec la Chambre d’agriculture, est chargée de mener une enquête auprès des vétérinaires icaunais afin d’identifier leurs besoins et leurs perspectives. La Chambre d’agriculture est également missionnée pour étudier les besoins en service d’autopsie des acteurs du terrain pour envisager la création d’un service privé. Une stagiaire inspecteur de santé publique vétérinaire est en charge de mener cette étude. Les étudiants du centre de Champignelles réalisaient gratuitement 180 autopsies de gros animaux par an, analyses nécessaires à l’identification des causes de mortalité multiples et à l’établissement de la prophylaxie adaptée.
Y aura-t-il toujours un service d’autopsie dans l’Yonne ? Serait-il financé individuellement ou en mutualisation ? Pour connaître les besoins et avis, des consultations publiques sont organisées par le 22 février à la Chambre d’agriculture d’Avallon de 10 h à 12 h et sur le site de l’école vétérinaire à Champignelles de 14 h 30 à 17 h 30. Un questionnaire en ligne a également été ouvert.