Innov’action
Découverte de la production de noix
Neuf agriculteurs poyaudins se sont récemment lancés dans la production de noix. À l’occasion de la plantation de leurs plants, la Chambre d’agriculture de l’Yonne a organisé un rendez-vous Innov’action pour informer les agriculteurs intéressés par cette diversification.

C’est la deuxième vague de plantation de noyers pour les neuf agriculteurs qui se sont lancés dans l’aventure de la création d’une filière «Noix et noisettes de Bourgogne» Une bonne occasion pour présenter leur projet et parler de cette diversification dans le cadre d’un rendez-vous Innov’action, démonstration de plantation à l’appui. L’après-midi a réuni des agriculteurs intéressés par le projet, venus se renseigner. Comme l’a expliqué Loïc Guyard, un des nouveaux nuciculteurs, ce type de projet se prépare et se réfléchit bien : «avoir les parcelles en propriété est quand même mieux. Il faut aussi avoir une terre adaptée, pas trop motteuse et des parcelles peu exposées au gel, le noyer étant très sensible au gel tardif». Au total, 7 500 arbres en agriculture biologique occupent 50 ha répartis chez les différents agriculteurs de Puisaye. La fédération de plusieurs membres a permis la mutualisation du matériel spécifique à la production.
Un chantier de plantation de noyers
Parmi les divers conseils prodigués pour la culture de la noix, les producteurs ont mis l’accent sur la plantation, un chantier en cours chez certains, à bien réfléchir. D’abord, le choix des variétés à implanter : les fleurs femelles et mâles d’un noyer fleurissent en décalé, deux variétés sont donc nécessaires pour assurer la fécondation.
Ensuite le sol doit être bien préparé. À Lainsecq, la terre, plutôt superficielle, a été décompactée puis affinée pour pouvoir éviter les mottes au maximum. Au moment de la plantation, il faut se réunir : un conducteur, un planteur qui place le plant dans le sillon créé et quelques-uns pour affiner la terre autour et recouvrir les racines jusqu’à la limite de la greffe. Avec un débit de 800 arbres par jour, le chantier avance rapidement. Dans l’idéal, faire des buttes à l’aide de la charrue permet de conserver la fraîcheur et l’eau au maximum. Pour une plantation optimale, le «chevelu», nom attribué au réseau racinaire du plant, doit être le plus en contact possible avec la terre.
L’eau : facteur clé des noyers
Sans pour autant noyer les noyers, l’eau est un facteur décisif pour la croissance des arbres, particulièrement sensibles pendant les premières années d’implantation, pour avancer l’âge de production et espérer des rendements plus importants. Après plantation des noyers, les premières récoltes sont prévues 6 à 7 ans plus tard en système irrigué. En plus du paillage idéal pour éviter les adventices et conserver l’humidité, un arrosage régulier est nécessaire : «40 l par arbre pendant la première année, 80 l la deuxième, 120 l la troisième…». Au sein du groupe, beaucoup n’avaient pas envisagé d’irriguer leur noyeraie, mais aujourd’hui, tous se posent la question, et récupère l’eau des toits !
Les participants ont pu découvrir, au travers de ces nouveaux nuciculteurs, les recommandations et éléments techniques de base de cette nouvelle production, pour envisager ou non de se lancer.
Une session de formation « planter un verger de noyers» est organisée les 28 et 29 mars par la Chambre d’agriculture du Lot : formation@lot.chambagri.fr.
Un chantier de plantation de noyers
Parmi les divers conseils prodigués pour la culture de la noix, les producteurs ont mis l’accent sur la plantation, un chantier en cours chez certains, à bien réfléchir. D’abord, le choix des variétés à implanter : les fleurs femelles et mâles d’un noyer fleurissent en décalé, deux variétés sont donc nécessaires pour assurer la fécondation.
Ensuite le sol doit être bien préparé. À Lainsecq, la terre, plutôt superficielle, a été décompactée puis affinée pour pouvoir éviter les mottes au maximum. Au moment de la plantation, il faut se réunir : un conducteur, un planteur qui place le plant dans le sillon créé et quelques-uns pour affiner la terre autour et recouvrir les racines jusqu’à la limite de la greffe. Avec un débit de 800 arbres par jour, le chantier avance rapidement. Dans l’idéal, faire des buttes à l’aide de la charrue permet de conserver la fraîcheur et l’eau au maximum. Pour une plantation optimale, le «chevelu», nom attribué au réseau racinaire du plant, doit être le plus en contact possible avec la terre.
L’eau : facteur clé des noyers
Sans pour autant noyer les noyers, l’eau est un facteur décisif pour la croissance des arbres, particulièrement sensibles pendant les premières années d’implantation, pour avancer l’âge de production et espérer des rendements plus importants. Après plantation des noyers, les premières récoltes sont prévues 6 à 7 ans plus tard en système irrigué. En plus du paillage idéal pour éviter les adventices et conserver l’humidité, un arrosage régulier est nécessaire : «40 l par arbre pendant la première année, 80 l la deuxième, 120 l la troisième…». Au sein du groupe, beaucoup n’avaient pas envisagé d’irriguer leur noyeraie, mais aujourd’hui, tous se posent la question, et récupère l’eau des toits !
Les participants ont pu découvrir, au travers de ces nouveaux nuciculteurs, les recommandations et éléments techniques de base de cette nouvelle production, pour envisager ou non de se lancer.
Une session de formation « planter un verger de noyers» est organisée les 28 et 29 mars par la Chambre d’agriculture du Lot : formation@lot.chambagri.fr.