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Formation

Apprendre l’anglais viticole à son rythme

8 viticultrices et viticulteurs se forment actuellement à l’anglais viti-vinicole, pour leur permettre de s’exprimer en anglais sur leur métier, leur domaine et leurs vins. Cette formation de 41 heures, proposée par la Chambre d’Agriculture de Côte d’Or et en partie financée par VIVEA, allie temps de formation en salle lors de demi-journées à Beaune et temps de travail individuel à distance. Témoignages de Jane Raphanaud,  viticultrice à Gevrey Chambertin et Edith Cornu, viticultrice, à Ladoix-Serrigny.
Par Propos recueillis par Sylvie Humblot, Vivea
Apprendre l’anglais  viticole à son rythme
Edith Cornu et Jane Raphanaud.
Un anglais moins scolaire, plus professionnel
«J’ai appris de l’anglais «scolaire» mais j’avais besoin de me remettre à niveau et d’acquérir du vocabulaire professionnel afin d’être plus à l’aise dans les échanges.
J’ai pu m’inscrire à cette formation car la période de janvier à mars permet de se libérer et le calendrier, à raison d’ ½ journée par semaine, était parfaitement adapté. Les temps de travail à distance m’ont permis de ne pas me déconnecter entre les journées de formation et j’ai pu travailler lorsque j’étais disponible.
Cette formation va m’être utile car j’accueille beaucoup de clients étrangers sur le domaine et je dois également répondre à des mails pour des ventes à l’export. Lors de la formation nous avons constitué un book et des fiches techniques qui me serviront lors des visites de cave. Je suis déjà plus à l’aise dans les mails envoyés et le fait de participer avec d’autres viticulteurs avec des niveaux d’anglais différents m’a tirée vers le haut».

Une alternance entre présentiel et temps à distance qui s’adapte à chacun
«Lorsque je suis à la cave avec des clients allemands, hollandais, japonais qui parlent anglais, j’ai envie d’expliquer beaucoup de choses mais  je suis incapable de dire ce que je veux et les échanges sont trop limités à mon goût.
J’ai eu connaissance de la formation par un mail de la Chambre d’agriculture et ma fille m’a poussée à m’y inscrire car je n’osais pas.
La période est vraiment idéale pour nous viticulteurs et le rythme d’une séance par semaine tous les jeudis matin  me convient très bien, c’est inscrit dans mon calendrier. Pour le temps à distance, je m’octroie le temps qu’il faut. Le professeur corrige nos écrits  que nous reprenons tous ensemble en salle : c’est bien fichu.
Nous sommes un petit groupe de stagiaires ce qui permet d’échanger et comme personne ne se moque, je prends de l’assurance et  j’ose plus facilement  parler.
La réussite de la formation tient aussi au formateur qui se met à notre portée, explique en français si besoin et reprend en anglais, corrige nos écrits en nous expliquant.
Depuis le début de la formation, cela fait 2 fois que je reçois des Anglais et je sens que je progresse.
J’aimerais bien continuer en anglais et pourquoi pas avec ce groupe afin de continuer à m’améliorer».