Économie
Anne Sanders à la rencontre des Nivernais
La députée Européenne du groupe PPE, Anne Sanders était de passage le 22 mars dernier à Nevers, à l’invitation de Groupama Rhônes-Alpes Auvergne. L’occasion de rencontrer l’ensemble des acteurs du monde agricole. Les échanges ont eu lieu au CER France de Nevers.
Cordial, convial et constructif. Tels sont les mots de la députée européenne jeudi dernier à l’issue de la table ronde organisée au CER France de Nevers. Parmi les intervenants on peut noter la présence de la Capeb, syndicat du bâtiment, les représentants des deux Chambres consulaires, du syndicat viticole de Pouilly et le Maire de Challuy.
En préambule, Anne Sander s’est vue présenter un panorama complet de la situation de l’agriculture dans la Nièvre par CER France Aliance Centre. Puis Groupama a présenté son activité avec un accent particulier mis sur les coûts liés aux sinistres (six cent milles euros cette année...)
«Je suis favorable à la mobilité professionnelle»
La question du manque d’attractivité a été au cœur des échanges. Jean-Michel Ressat, secrétaire à la CCI, a fait état de la difficulté à recruter «nous avons un certain nombre de postes à pourvoir sur tous types de secteurs et nous ne trouvons personne». Éric Bertrand, président de la Chambre d’agriculture de la Nièvre est sur la même longueur d’onde. «Nous organisons des actions communes avec la CCI sur les métiers de la vigne, du vin et de l’agro-équipement. Mais ces initiatives n’attirent pas grand monde».
Face à ce constat, Anne Sander a reconnu un manque de volonté de la part de certains demandeurs d’emploi, qui rechignent a exercer une métier physique. La députée Européenne préconise donc une meilleure mobilité de la main d’œuvre étrangère, mais avec une convergence des salaires. Elle souhaiterait par exemple, que les travailleurs étrangers qui viennent travailler en France, soient payés au salaire Français.
«Il faut se battre pour la PAC»
Autre sujet d’inquiétude, celui de la Politique agricole commune. En raison du Brexit, Anne Sander a annoncé un manque à gagner de trois milliard d’euros dans l’enveloppe allouée à la PAC. Les inquiétudes se portent également sur une renationalisation de la PAC qui fragiliserait les États membres selon la députée. À la veille des négociations européennes sur les orientations budgétaire, elle a promis de tout faire pour que l’agriculture restent une priorité européenne.
«Réduire la fracture numérique»
En écho au manque d’attractivité, s’ajoute la mauvaise couverture numérique qui n’incitent pas la jeune génération à s’installer dans la Nièvre. Une question qui peut sembler loin des préoccupations des dirigeants européens qui discutent en ce moment sur le déploiement de la 5G. Or, la fibre n’est annoncée dans notre département qu’à l’horizon 2020. Pourtant, Anne Sander annonce le vote du projet Wifi4EU. Un projet qui va permettre aux communes d’installer des bornes de wifi gratuit. Une enveloppe de 15 000 euros sera accordée aux municipalités qui en font la demande. Une manière pour Anne Sander de montrer que l’Europe est aux côtés du monde rural.
En préambule, Anne Sander s’est vue présenter un panorama complet de la situation de l’agriculture dans la Nièvre par CER France Aliance Centre. Puis Groupama a présenté son activité avec un accent particulier mis sur les coûts liés aux sinistres (six cent milles euros cette année...)
«Je suis favorable à la mobilité professionnelle»
La question du manque d’attractivité a été au cœur des échanges. Jean-Michel Ressat, secrétaire à la CCI, a fait état de la difficulté à recruter «nous avons un certain nombre de postes à pourvoir sur tous types de secteurs et nous ne trouvons personne». Éric Bertrand, président de la Chambre d’agriculture de la Nièvre est sur la même longueur d’onde. «Nous organisons des actions communes avec la CCI sur les métiers de la vigne, du vin et de l’agro-équipement. Mais ces initiatives n’attirent pas grand monde».
Face à ce constat, Anne Sander a reconnu un manque de volonté de la part de certains demandeurs d’emploi, qui rechignent a exercer une métier physique. La députée Européenne préconise donc une meilleure mobilité de la main d’œuvre étrangère, mais avec une convergence des salaires. Elle souhaiterait par exemple, que les travailleurs étrangers qui viennent travailler en France, soient payés au salaire Français.
«Il faut se battre pour la PAC»
Autre sujet d’inquiétude, celui de la Politique agricole commune. En raison du Brexit, Anne Sander a annoncé un manque à gagner de trois milliard d’euros dans l’enveloppe allouée à la PAC. Les inquiétudes se portent également sur une renationalisation de la PAC qui fragiliserait les États membres selon la députée. À la veille des négociations européennes sur les orientations budgétaire, elle a promis de tout faire pour que l’agriculture restent une priorité européenne.
«Réduire la fracture numérique»
En écho au manque d’attractivité, s’ajoute la mauvaise couverture numérique qui n’incitent pas la jeune génération à s’installer dans la Nièvre. Une question qui peut sembler loin des préoccupations des dirigeants européens qui discutent en ce moment sur le déploiement de la 5G. Or, la fibre n’est annoncée dans notre département qu’à l’horizon 2020. Pourtant, Anne Sander annonce le vote du projet Wifi4EU. Un projet qui va permettre aux communes d’installer des bornes de wifi gratuit. Une enveloppe de 15 000 euros sera accordée aux municipalités qui en font la demande. Une manière pour Anne Sander de montrer que l’Europe est aux côtés du monde rural.
