Assemblée générale du GDS 58
Accalmie après les crises sanitaires
En dépit d'une météo agitée (neige et verglas sur certains cantons du Morvan), l'assemblée générale annuelle du GDS s'est déroulée ce mercredi 1er décembre au Marault sous la présidence d'Alain Escurat. Les intempéries n'ont pas arrêté les délégués cantonaux du GDS qui ont fait le point sur l'état sanitaire des élevages nivernais et les perspectives d'avenir.
Dans un département où l'économie agricole repose en grande partie sur le marché bovin avec une grande part d'exportation, l'accent a été mis sur la nécessité d'assurer l'expédition des bovins sur les pays partenaires (Italie, Espagne...) et d'autres destinations (Turquie, et Afrique du Nord...), des protocoles bilatéraux concernant les vaccinations et obligations particulières s'imposent aux éleveurs.
[INTER]FCO : il faut rester prudent[inter]
Le GDS, qui compte 2 300 éleveurs bovins, 162 éleveurs de petits ruminants a su, avec les services compétents de la DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations), ex-DDSV, et les responsables professionnels conduire une vaccination massive pour plus de 90% d'animaux vaccinés en 2009/2010. Il s'agissait de faire barrage à ce fléau dont le coût supporté par les éleveurs a été partiellement pris en charge par l'àtat.
Avec des incidences indirectes difficiles à mesurer d'après les responsables sanitaires départementaux et de la FRGDS, tels que le décalage dans les vêlages, les boiteries, les vaches vides..., la FCO restera dans les mémoires des éleveurs comme un incident majeur après l'épisode de l'ESB.
Il reste à analyser les conséquences des nouvelles dispositions réglementaires en matière de vaccination (obligation de vaccination par les vétérinaires pour l'export en Italie, possibilité de vaccination par les éleveurs pour le cheptel de souche sans certification par les vétérinaires...). Tout ceci étant variable d'un pays à l'autre, d'après le directeur du GDS Alain Bonnel.
Par ailleurs, si la maladie a été contenue jusque là, il y a nécessité d'être vigilant car il est sûr qu'une réduction massive des vaccinations pourrait faire remonter les cas de sérotype 1 et 8. Il est donc nécessaire de poursuivre la vaccination comme le recommande le GDS, le syndicalisme agricole et l'ensemble des organisations professionnelles de l'élevage.
[INTER]Les autres préoccupations des éleveurs[inter]
La tuberculose reste toujours présente au centre de la Côte d'Or où la maladie concerne 45 foyers avec un plan d'éradication très sévère qui pose également des difficultés pour le commerce.
Les services de l'Etat, représentés par le directeur adjoint de la DDCSPP, Bernard Form, indiquent les mesures de surveillance dans le département de la Nièvre pour éviter la propagation, notamment pour les bovins issus d'élevage de Côte d'Or. De retour d'une réunion à la DGAL à Paris, le directeur précise que la France reste officiellement indemne, cependant l'extension du nombre de foyers pourrait nous faire perdre cette qualification.
L'IBR reste également une des préoccupations majeures pour le département dont les résultats d'analyses restent moins bons que dans les autres départements de Bourgogne. C'est aussi un handicap pour certains flux commerciaux sur les élevages non qualifiés. Un effort reste à poursuivre pour les bovins positifs IBR.
La surveillance sanitaire des élevages reste donc importante et les équipes techniques du GDS apportent aux éleveurs ce soutien indispensable. En cette période de difficultés financières importantes chez les éleveurs, le GDS soutient, avec la caisse coup dur, les élevages où les pertes économiques dues aux accidents sanitaires sont les plus importants. Une amélioration du système est en cours d'étude.
Enfin, dans une organisation dont les responsables délégués participent activement au suivi sanitaire, il faut noter la reconduction des délégués J.M. Auroin, P. Loisy, M. Marcelot, F. Taupin, Y. Vidalin et, nouvel élu, B. Léger. Dans leurs interventions, A. Escurat et Y. Vidalin (rapport moral) ont souligné la nécessité d'une bonne coordination entre le GDS, les vétérinaires et la nouvelle administration départementale.
[INTER]FCO : il faut rester prudent[inter]
Le GDS, qui compte 2 300 éleveurs bovins, 162 éleveurs de petits ruminants a su, avec les services compétents de la DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations), ex-DDSV, et les responsables professionnels conduire une vaccination massive pour plus de 90% d'animaux vaccinés en 2009/2010. Il s'agissait de faire barrage à ce fléau dont le coût supporté par les éleveurs a été partiellement pris en charge par l'àtat.
Avec des incidences indirectes difficiles à mesurer d'après les responsables sanitaires départementaux et de la FRGDS, tels que le décalage dans les vêlages, les boiteries, les vaches vides..., la FCO restera dans les mémoires des éleveurs comme un incident majeur après l'épisode de l'ESB.
Il reste à analyser les conséquences des nouvelles dispositions réglementaires en matière de vaccination (obligation de vaccination par les vétérinaires pour l'export en Italie, possibilité de vaccination par les éleveurs pour le cheptel de souche sans certification par les vétérinaires...). Tout ceci étant variable d'un pays à l'autre, d'après le directeur du GDS Alain Bonnel.
Par ailleurs, si la maladie a été contenue jusque là, il y a nécessité d'être vigilant car il est sûr qu'une réduction massive des vaccinations pourrait faire remonter les cas de sérotype 1 et 8. Il est donc nécessaire de poursuivre la vaccination comme le recommande le GDS, le syndicalisme agricole et l'ensemble des organisations professionnelles de l'élevage.
[INTER]Les autres préoccupations des éleveurs[inter]
La tuberculose reste toujours présente au centre de la Côte d'Or où la maladie concerne 45 foyers avec un plan d'éradication très sévère qui pose également des difficultés pour le commerce.
Les services de l'Etat, représentés par le directeur adjoint de la DDCSPP, Bernard Form, indiquent les mesures de surveillance dans le département de la Nièvre pour éviter la propagation, notamment pour les bovins issus d'élevage de Côte d'Or. De retour d'une réunion à la DGAL à Paris, le directeur précise que la France reste officiellement indemne, cependant l'extension du nombre de foyers pourrait nous faire perdre cette qualification.
L'IBR reste également une des préoccupations majeures pour le département dont les résultats d'analyses restent moins bons que dans les autres départements de Bourgogne. C'est aussi un handicap pour certains flux commerciaux sur les élevages non qualifiés. Un effort reste à poursuivre pour les bovins positifs IBR.
La surveillance sanitaire des élevages reste donc importante et les équipes techniques du GDS apportent aux éleveurs ce soutien indispensable. En cette période de difficultés financières importantes chez les éleveurs, le GDS soutient, avec la caisse coup dur, les élevages où les pertes économiques dues aux accidents sanitaires sont les plus importants. Une amélioration du système est en cours d'étude.
Enfin, dans une organisation dont les responsables délégués participent activement au suivi sanitaire, il faut noter la reconduction des délégués J.M. Auroin, P. Loisy, M. Marcelot, F. Taupin, Y. Vidalin et, nouvel élu, B. Léger. Dans leurs interventions, A. Escurat et Y. Vidalin (rapport moral) ont souligné la nécessité d'une bonne coordination entre le GDS, les vétérinaires et la nouvelle administration départementale.
