Énergie
Feu vert pour une centrale photovoltaïque dans l'Auxois
Un projet de central photovoltaïque vient de connaître une première concrétisation avec la signature des statuts de la société appelée à gérer son fonctionnement.
Le 10 avril, Yves Courtot, président de la Communauté de communes Pouilly-en-Auxois / Bligny-sur-Ouche, Jacques Jacquenet, son homologue de la Société d’économie mixte locale (SEML) Côte-d’Or Énergies et Christine Gochard, directrice générale de Gaz électricité de Grenoble (GEG ENeR) ont signé les statuts de la Société par actions simplifiées (SAS) chargée de construire et d’exploiter la centrale photovoltaïque du Toit du monde occidental. La Communauté de communes est propriétaire de terrains sur lesquels se trouvent déjà un aérodrome civil et des circuits automobile et de karting. Elle souhaite valoriser l’espace restant en participant à l’accélération du développement des énergies renouvelables. Cet ancien terrain militaire, dégradé par l’activité humaine, se voit ainsi offrir une seconde vie avec ce projet de développement durable. La SEML Côte-d’Or Énergies en association avec GEG ENeR, filiale de la SEML Gaz électricité de Grenoble spécialisée dans le développement de projets d’énergies renouvelables, ont été retenues pour développer ce projet. La surface de la centrale couvrira 20 hectares. La production électrique sera commercialisée dans le cadre d’une boucle locale d’énergies.
En faveur de la biodiversité
Le nom du projet fait référence à sa localisation, proche de la ligne de partage des eaux (point triple entre les bassins-versants du Rhône (par la Saône) vers la Méditerranée, de la Seine vers la Manche, et de la Loire vers l’océan Atlantique, appelée par Henri Vincenot, « Toit du monde occidental ». Durant les travaux et la durée de vie du parc, diverses mesures en faveur de la biodiversité seront mises en place : compensation des zones humides sur le bassin-versant de l’Ouche, mise en place d’un suivi écologique de chantier, gestion des produits polluants, optimisation de la date de démarrage des travaux, pas d’artificialisation des sols (repousse spontanée de la végétation), entretien du site (pâturage par des moutons et non broyage/débroussaillage mécanique), mise en place de ruches. La centrale devrait avoir une production annuelle de 24 GWh, soit la consommation électrique annuelle de près de 11 000 habitants.
