Géobiologie
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Chloé Monget
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Dans les élevages, les problèmes peuvent être nombreux et les causes multiples. Et dans certaines situations, toutes les solutions peuvent être épuisées. Face à cela, Edwige Raillard présente la géobiologie. 

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Les différentes pollutions qui peuvent se retrouver sur un lieu. Crédit photo : Edwige Raillard.

« On vient souvent me voir quand on est désespéré alors que certains leviers peuvent être mis en place avant » détaille Edwige Raillard, géobiologue. Pour comprendre ce qu’est véritablement cette pratique, une série d’articles permettra de l’aborder sous différents angles, avec des cas particuliers. Ainsi, dans un premier temps, c’est la géobiologie de manière générale qui sera expliquée.

Scientifique

La géobiologie « professionnelle » doit se scinder en trois approches « incontournables et complémentaires » : la scientifique, la bio-sensible et la subtile. Pour entrevoir les différences, chacune va être détaillée. Ainsi, dans le premier cas, l’approche scientifique s’attache à tous les phénomènes mesurables scientifiquement. Parmi ceux-ci, Edwige Raillard cite notamment la qualité de l’air (Radon, CO2, ammoniac, acariens, formaldéhydes, particules fines…), celle des réseaux électriques (prise de terre, mise à la terre, positionnement des câbles…), celle de l’eau (disposition du réseau d’eau par rapport aux circuits électriques, liaisons équipotentielles des matériaux, contrôle d’électrovannes…), celle des champs électromagnétiques (basse et haute fréquence), ou encore celle des matériaux (conductivité des matériaux de constructions, émissions, cohérence des matériaux).

Bio-sensible

Dans le second cas, pour l’approche bio-sensible, ce sont les phénomènes souterrains, atmosphériques ou encore les lignes d’énergies, les cheminées cosmo-telluriques, les sites de cultes, réseau Hartman et Curry, etc. qui sont en ligne de mire. « Les émissions abordées dans la partie scientifique ne feront qu’accentuer toutes les autres pollutions. Il faut donc prendre en compte, pour l’établissement du diagnostic et cibler des solutions pertinentes, les courants souterrains, entre autres. Cela étant, il se peut qu’un lieu sain de tous champs électriques et autres pollutions ne soit pas totalement exempt de problématiques, car un passé – surtout lorsqu’il est chargé – peut encore avoir une emprise sur l’endroit en question. Mais prudence ! Chaque lieu et chaque personne étant différente, on ne peut faire de conclusions hâtives… jamais ».

Subtile

Ce positionnement d’Edwige Raillard amène directement à la dernière approche de la géobiologie : la subtile. Celle-ci englobe tous les phénomènes « irrationnels », et comportements inexpliqués par les autres approches comme les mémoires des lieux, les âmes errantes, etc. En somme, tout ce qui n’est pas « palpable ou mesurable, mais qui laisse tout de même une trace énergétique perturbant un lieu ou ses occupants (humains ou animaux) ». Pour déceler ces phénomènes Edwige Raillard utilise la radiesthésie permettant de cibler l’axe de travail principal – « comme les vies antérieures, activités de rémanence de guerre, de suicide, de rites… par exemple ». Les outils utilisés pour résoudre ces problématiques peuvent être notamment l’hypnose régressive ésotérique pratiquée par une professionnelle formée, travaillant en partenariat avec Edwige, la mise en place de formes telles que colonne de taofel, les zomes… Elle conclut : « chaque lieu a une histoire, une situation géographique, une conception différente. Une solution chez l’un ne sera pas forcément celle adaptée chez l’autre. Il faut donc toujours être en alerte du moindre détail et prendre les informations au fur et à mesure, sans faire de conclusions prématurées ». Afin d’entrevoir plus précisément ce que permet les différentes strates de la géobiologie, dans la suite de cette série seront détaillés des exemples précis par production (bovins allaitant/lait ; caprins/ovins ; poules/poulets).

Bon à savoir
Les divers appareils utilisés par Edwige Raillard. Crédit photo : Edwige Raillard.

Bon à savoir

Afin de déceler les divers phénomènes, des outils sont utiles, comme les baguettes parallèles et de sourcier, l'antenne de Lecher, le lobe Hartmann, les pendules, des détecteurs de niveau de saturation de CO2, des détecteurs d'ondes électromagnétiques... Chaque outil ayant une utilité bien précise, Edwige Raillard insiste : « c'est par l'accumulation de données que l'on arrive à cibler un problème. Mais, il faut bien avoir conscience que si on bouge un élément cela peut en dévoiler un autre, générant un autre problème – potentiellement moins grave – mais qu'il faudra quand même régler. Même s'il est difficile de parvenir à obtenir un lieu complètement sain, on peut toutefois s'en rapprocher , par un équilibre global du lieu». Parmi les données accumulées, la topographie joue un rôle fondamental. En effet, elle peut avoir une incidence sur les couloirs de champs électromagnétiques, notamment des antennes relais ou faisceaux hertziens. En fonction, le lieu peut être protégé par une barrière naturelle (collines, montagnes, etc.) ou non.