Production laitière
Environnementalement vôtre
L’évaluation environnementale des élevages laitiers a été abordée lors de l’assemblée de section d’Alysé.

Alysé vient de tenir ses quatre assemblées de section, en amont de son assemblée générale programmée le 29 septembre à Charmoy, dans le département de l’Yonne. En Côte-d’Or, le rendez-vous était donné le 2 septembre à Saint-Martin-du-Mont, près de Saint-Seine-l’Abbaye. Cette rencontre a été l’occasion de présenter CAP’2ER, un outil qui permet d’évaluer l’empreinte environnementale des exploitations d’élevage de ruminants. Étienne Goumand, chef de projet à l’Institut de l’Élevage, a dévoilé les « grandes lignes » de ce nouveau dispositif « simple et fonctionnant sur la base du volontariat » : « un diagnostic CAP’2ER peut être réalisé chez un éleveur qui en fait la demande. Les résultats permettent d’avoir une idée assez précise des émissions de gaz à effet de serre sur l’exploitation. À partir de là, un plan d’action carbone peut être envisagé avec un conseiller. Un potentiel de réduction de gaz est ainsi déterminé, différents leviers d’actions sont mis en place. Des exemples ? C’est souvent du cas par cas, nous pouvons néanmoins citer l’implantation de légumineuses, de prairies, de haies, il y a aussi tout ce qui tourne autour de l’optimisation du fonctionnement du troupeau et la réduction de la consommation des intrants… ». Dans le cadre des crédits carbone portés par la filière laitière à travers France Carbone Agri Association, un second diagnostic réalisé cinq ans plus tard évalue le nombre de tonnes de carbone réellement « économisées ». Les éleveurs peuvent donc être rémunérés pour leurs efforts contre le changement climatique. « Le prix négocié de la tonne de carbone est d’environ 30 euros aujourd’hui. Des simulations montrent qu’une exploitation laitière peut économiser en moyenne 300 tonnes sur les 5 ans du projet », indique Étienne Goumand.
Accompagnement technique
Nicolas Michaud, président d’Alysé, assistait à cette présentation : « Répondre à ce type de défi peut être intéressant, c’est sans doute une occasion supplémentaire d’améliorer nos pratiques et progresser dans la conduite technico-économique de nos troupeaux. Engager de telles actions pourra aussi nous servir face à nos éternels détracteurs… Et peut-être que demain, cette démarche sera un réel atout pour valoriser nos produits ». Nicolas Michaud a profité de ce rendez-vous pour réaffirmer les stratégies de la coopérative : « notre conseil d’administration souhaite renforcer notre accompagnement technique auprès des éleveurs, nous voulons aller bien au-delà du contrôle de performances et intervenir davantage dans les fermes robotisées. Alysé souhaite apporter une réelle expertise sur l’autonomie fourragère des exploitations, qui est un sujet extrêmement important face au changement climatique que nous connaissons. Nous travaillons aujourd’hui sur la mise en place d’une plateforme d’expérimentations fourrages avec Dijon Céréales et la Chambre d’agriculture ».
Accompagnement technique
Nicolas Michaud, président d’Alysé, assistait à cette présentation : « Répondre à ce type de défi peut être intéressant, c’est sans doute une occasion supplémentaire d’améliorer nos pratiques et progresser dans la conduite technico-économique de nos troupeaux. Engager de telles actions pourra aussi nous servir face à nos éternels détracteurs… Et peut-être que demain, cette démarche sera un réel atout pour valoriser nos produits ». Nicolas Michaud a profité de ce rendez-vous pour réaffirmer les stratégies de la coopérative : « notre conseil d’administration souhaite renforcer notre accompagnement technique auprès des éleveurs, nous voulons aller bien au-delà du contrôle de performances et intervenir davantage dans les fermes robotisées. Alysé souhaite apporter une réelle expertise sur l’autonomie fourragère des exploitations, qui est un sujet extrêmement important face au changement climatique que nous connaissons. Nous travaillons aujourd’hui sur la mise en place d’une plateforme d’expérimentations fourrages avec Dijon Céréales et la Chambre d’agriculture ».