Concours de labour des JA de Tannay

Une tradition qui se conjugue au futur

« Nous sommes contents du résultat final car tous sont venus pour s’amuser » s’exclame Pierre Marcelot, président des JA du canton de Tannay lors du concours de labour organisé le 20 août à Nuars. Avec « l’envie de faire un événement sans se prendre la tête », Pierre Marcelot analyse cette édition. « Depuis quelques années, les JA de Tannay ont une bonne dynamique qui peut s’expliquer par l’arrivée de nombreux jeunes. Ainsi, notre nombre a légèrement augmenté et se maintient. Cet élan, et leur engagement, peut d'ailleurs se voir dans le nombre de participants au concours de labour de cette année ». Preuve de cet engouement des nouvelles générations, le plus jeune à concourir avait « une dizaine d’années ».

Trouver son bonheur

« Nous avons dû ouvrir une nouvelle catégorie pour les vétérans, afin qu’eux aussi puissent participer. En parallèle, certains des participants (en charrue ou brabant) ont fait le déplacement des cantons voisins et de l’Yonne car pour ces derniers, ils n’ont plus de concours de labour. Nous sommes heureux qu’ils puissent venir assouvir leur passion avec nous. De plus, nous voyons de plus en plus de charrues, alors que cela était un peu tombé en désuétude. Manifestement, ils aiment ressortir les outils anciens, cela apporte une certaine nostalgie et surtout des liens entre les générations ».

Allez vers les autres

Malgré tout, il nuance : « même si nous avons accueilli environ 500 personnes dans la journée, je regrette un peu que ce genre de manifestation reste dans un cadre un peu confidentiel à la profession. J’apprécierais grandement que le grand public vienne nous voir car je suis persuadé que ces activités peuvent intéresser tout le monde ». Afin de travailler ce point, l’équipe des JA de Tannay s’investit. « Nous essayons de communiquer au maximum sur les réseaux sociaux. Certes la cible de ces canaux de communication est jeune mais, encore une fois, nous souhaitons faire découvrir nos métiers et notre passion à tous ».