Groupama

Ludovic Damé, nouveau directeur de l'Yonne et la Seine-et-Marne

Ludovic Damé, pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs et nous raconter comment vous avez intégré Groupama ?

Ludovic Damé : « Je suis originaire de Biarritz, je suis donc Basque Français. J’ai un parcours assez atypique, rit-il, car à la base, j’ai fait une faculté de lettres, à Dijon. Je me prédestinais au départ à être professeur d’Espagnol. Puis, les aléas de la vie ont fait que je ne suis pas allé au bout de ce cursus scolaire. J’ai alors travaillé dans différentes petites structures au départ, puis, un jour, une commerciale de Groupama m’a dit que j’avais un profil de commercial qui pourrait certainement intéresser l’organisme. J’ai donc rencontré une responsable de l’agence d’Avallon, qui m’a ouvert les portes de Groupama, en 2002.
Je connaissais déjà le monde agricole puisque mes grands-parents maternels en sont issus. Ils avaient une exploitation dans le Morvan. C’est d’ailleurs par mes grands-parents maternels et paternels que j’ai connu Groupama, car tous y souscrivaient.
Après avoir fait ma formation sur Chablis (au sein de Groupama), j’ai travaillé comme commercial, chargé de clientèle agricole, sur Avallon entre 2002 et 2008. Ensuite, j’ai ressenti ce besoin de me professionnaliser sur la fabrication de contrats. J’ai intégré, à l’établissement d’Auxerre, l’URC (unité de la relation clients), qui s’est construite en mars 2008. Pendant deux ans, j’ai géré, à l’intérieur de l’équipe, la mise en place et la construction de contrats d’assurance sur la partie agricole.
Puis, un poste s’est libéré, à Auxerre, sur la partie des sinistres. Jusqu’en 2021, j’ai exercé différents métiers au sein de ce pôle, jusqu’à en devenir le responsable du pôle.
En fin 2021, un poste de direction s’est ouvert dans la Somme, toujours à Groupama, sur lequel j’ai postulé et ai été retenu. J’ai pris mes fonctions le 1er janvier 2022. Là, je reviens sur mes terres, celles de l’Yonne, en prenant la succession de Jacques Blanchot ».

Que représente, selon vous, Groupama dans un territoire comme l’Yonne ?

LD : « Dans l’entreprise, il y a quelque chose qui, pour nous, est très important : le mutualisme et nos élus. L’attachement à nos caisses locales donne un aspect complètement différent de ce que l’on pourrait connaître ailleurs. Nous sommes un acteur avec un ancrage territorial puissant. On a aujourd’hui, sur l’Yonne et la Seine-et-Marne, 23 agences et autant de caisses locales. On a de vrais relais de croissance sur le territoire avec l’ensemble de nos élus et présidents de caisses locales, ainsi que nos collaborateurs. Cela nous permet d’être régulièrement présents sur tout un tas d’événements pour faire des marches solidaires, participer à des foires et salons, l’organisation d’événement de prévention comme les gestes qui sauvent ou les cyber attaques… Cela fait rayonner notre marque et nous permet d’approcher nos sociétaires et des prospects pour continuer de développer notre marque ».

Quelle sera votre ou vos ambitions en tant que nouveau directeur d’établissements sur ces deux départements ?

LD : « En premier lieu, il y aura une vraie analyse qui sera faite avec l’ensemble des cadres de l’entreprise, de façon à pouvoir identifier toutes nos forces et nos faiblesses, valider que chacun est dans la bonne position vis-à-vis de l’entreprise, en sachant que nous avons des fondamentaux de travail, comme la qualité du service clients, qui est la priorité.
Le but est aussi d’avoir des équipes qui soient fédérées entre elles, avec la partie encadrante. Et d’être une entreprise capable d’avoir un développement qui permette la pérennité de notre activité, en ayant la capacité de couvrir correctement tous nos sociétaires. Notre devoir d’assureur et de professionnels est de mettre en place tous les bons conseils à destination de nos sociétaires.
Ensuite, l’objectif sera bien sûr de poursuivre les travaux engagés par Jacques Blanchot sur le rayonnement territorial. C’est quelqu’un qui est connu et reconnu grâce à la capacité qu’il a eue à faire rayonner notre marque. J’ai donc le devoir de poursuivre et continuer dans la même lignée.
Il y aura un maintien de ce qu’il se fait aujourd’hui, avec les agriculteurs, les gendarmes, les pompiers… Il faudra peut-être aussi inventer ou réinventer des choses à destination de tout notre maillage territorial ».

Quel regard portez-vous sur le monde agricole icaunais ?

LD : « Ce que l’on sait aujourd’hui, on a un climat qui rend difficile la pérennité de certaines exploitations. Il faut que nous ayons un niveau de couverture sur l’assurance multirisque climatique qui soit assez important pour préserver les exploitations. Je crois que le monde agricole va continuer de vivre, mais différemment en ayant des regroupements de structures, avec des SAU qui seront plus importantes, en ayant la capacité de s’adapter aux évolutions actuelles comme le photovoltaïque, la méthanisation, des gîtes à la ferme, des fermes découvertes…
L’objectif que Groupama peut avoir, au travers de son métier, c’est d’assurer la souveraineté alimentaire puisque lorsque les agriculteurs fabriquent du blé ou différents types de culture, c’est pour que chaque foyer puisse manger à sa faim. Je suis assez confiant dans notre capacité à soutenir le monde agricole, c’est ce que l’on fait depuis longtemps ».