Portrait
Théo Allalou, le pédologue de la Chambre

Christopher Levé
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Arrivé le 25 avril, Théo Allalou est le nouveau conseiller en pédologie et agronomie de la Chambre d’agriculture de l’Yonne. Il remplace Valérie Duchenes à ce poste.

Chambre
Théo Allalou est le nouveau conseiller en pédologie et agronomie de la Chambre d'agriculture de l'Yonne.

Originaire de la métropole lilloise où il a vécu jusqu’à l’obtention de son Bac S en 2015, Théo Allalou enchaîne avec des études supérieures, qu’il effectue à Amiens. « J’ai d’abord fait trois ans de prépa (2015 à 2018) en BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre) », débute-t-il. « À la base, je voulais être vétérinaire. Mais comme cela ne s’est pas fait, je suis reparti sur mon premier amour : les sciences de la vie et de la terre ».
Il s’oriente alors vers l’étude des pollutions des sols. « Je suis ainsi entré en Licence 3 écologie et dynamique des populations, toujours à Amiens. J’ai ensuite effectué un Master AETPF (agro sciences, environnement, territoire, paysage et forêt) où j’ai choisi le parcours écologie et biodiversité ». Durant ses études, il fait des stages dans la recherche en écologie forestière. Il travaille quelques mois dans la recherche agronomique au laboratoire Edysan à Amiens.

Déterminer les sols

Âgé de 25 ans, Théo Allalou est arrivé à la Chambre d’agriculture de l’Yonne, le 25 avril, comme conseiller en pédologie et agronomie. « Mes missions consistent à déterminer les sols, faire des cartographies, des diagnostics des sols », explique-t-il. Il s’occupe également de la gestion de l’eau en lien avec Édith Foucher, il conseille les agriculteurs sur l’aspect des sols, réalise des plans d’épandage et participe à l’étude RMQS (réseau de mesures de qualité des sols) sous l’impulsion de l’Inrae. « Ici, l’idée est d’intervenir sur un intervalle de dix ans sur les mêmes sites, pour compléter les données et en ajouter de nouvelles. Avec pour objectif de faire un suivi, de voir l’évolution sur quarante ans pour connaître la qualité des sols dans la France entière », conclut Théo Allalou.