Assemblée générale de la FDSEA 89
Vision très positive de l’agriculture
C’est après un débat sur le traitement de l’image de l’agriculture et l’amélioration de son traitement que Damien Brayotel, président de la FDSEA a clos l’assemblée générale ordinaire de la FDSEA. Retour sur la table ronde !
Après l’huis clôs, c’est Gilles Robillard, secrétaire général de la FDSEA 89, qui a ouvert, devant 90 convives, la table ronde en accueillant Dominique Fayel, éleveur aveyronnais et administrateur de la FNSEA et Brice Veaulin, Agriculteur en polyculture élevage dans l’Yonne.
Trois Français sur quatre font confiance aux agriculteurs
74 % des Français pensent que les consommateurs peuvent avoir confiance dans les agriculteurs, (baromètre d’image des agriculteurs, sondage Ifop pour Dimanche Ouest France de février 2019). Ce même sondage évoque une litanie positive : 71 % des Français pensent que les agriculteurs sont «soucieux du bien-être animal», 68 % des Français les trouvent «modernes» (+8 points), 65 % «respectueux de la santé des Français» (+8 points), 53 % «respectueux de l’environnement» (+6 points), 54 % «compétitifs» (+8 points), 33 % «assistés» (-8 points), 19 % «égoïstes» (-5 points), 10 % «violents» (-10 points), selon la même source.
Face à ces chiffres plutôt flatteurs, puisque les seules catégories socioprofessionnelles à faire mieux sont les infirmières ou les pompiers, il faut prendre du recul par rapport au traitement de l’information dans la presse nationale.
Rupture de lien
Les urbains sont en rupture avec le monde agricole. Ils ne le connaissant plus. Ils n’ont plus idée comment le lien se fait entre la boîte de lait et la mamelle ; la viande qu’ils consomment et l’animal de rente. Leur perception de la nourriture se fait au travers d’un acte d’achat «virtuel» derrière lequel l’image de l’agriculture a cédé la place à un industriel… forcément moins sympathique aux yeux des consommateurs que le brave paysan.
Des consommateurs peu crédules
Si des «croisades» sont organisées par des rédactions contre les puissants de l’agriculture, contre les grandes entreprises internationales et font les choux gras de la presse, les Français considèrent bien leurs agriculteurs. Ils identifient bien la nature des enjeux et des combats menés par quelques-uns et ne se trompent pas.
Les analystes demandent aux agriculteurs de ne pas prendre tout au premier degré car les consommateurs ne sont pas dupes. Surinformés de nouvelles délirantes, ils voient aussi la façon dont l’information peut être biaisée.
Mais des consommateurs anxieux
«Face à ces messages déformés et partisans, montrant des images d’outre atlantique, la réponse est la transparence sur les pratiques hexagonales» déclare Dominique Fayel qui a conclu la séquence en apportant du recul. L’irrationalité a débarqué dans le quotidien de français, les agriculteurs ne sont plus les seules cibles. Le public a tendance à se méfier de tout car il ne croit plus les informations qui lui sont adressées par la presse, quelquefois considérées comme suspectes car trop engagée. «Il faut rassurer».
Rassurer par de la transparence sur les pratiques
C’est ainsi que Dominique Fayel et Brice Veaulin sont en croisade pour faire connaître de façon positive l’image de l’agriculture. Ils communiquent chacun à leur niveau sur le quotidien d’un producteur de nourriture animale ou végétale. Ils communiquent soit en direct en accueillant sur leur exploitation ou bien en partageant des vidéos ou des photos de leur quotidien sur les réseaux sociaux.
Gilles Robillard de conclure que si chaque agriculteur s’abonnait à un réseau social pour montrer ce qu’il faisait, cela suffirait à rétablir l’équilibre. Il a aussi rappelé que les exploitations se visitent dans l’Yonne : à la marche Gourmande du 2 juin sur Avallon et dans les Fermes et Caves ouvertes dans l’Yonne pour les urbains lors du week-end des 8 au 10 juin prochain.
Trois Français sur quatre font confiance aux agriculteurs
74 % des Français pensent que les consommateurs peuvent avoir confiance dans les agriculteurs, (baromètre d’image des agriculteurs, sondage Ifop pour Dimanche Ouest France de février 2019). Ce même sondage évoque une litanie positive : 71 % des Français pensent que les agriculteurs sont «soucieux du bien-être animal», 68 % des Français les trouvent «modernes» (+8 points), 65 % «respectueux de la santé des Français» (+8 points), 53 % «respectueux de l’environnement» (+6 points), 54 % «compétitifs» (+8 points), 33 % «assistés» (-8 points), 19 % «égoïstes» (-5 points), 10 % «violents» (-10 points), selon la même source.
Face à ces chiffres plutôt flatteurs, puisque les seules catégories socioprofessionnelles à faire mieux sont les infirmières ou les pompiers, il faut prendre du recul par rapport au traitement de l’information dans la presse nationale.
Rupture de lien
Les urbains sont en rupture avec le monde agricole. Ils ne le connaissant plus. Ils n’ont plus idée comment le lien se fait entre la boîte de lait et la mamelle ; la viande qu’ils consomment et l’animal de rente. Leur perception de la nourriture se fait au travers d’un acte d’achat «virtuel» derrière lequel l’image de l’agriculture a cédé la place à un industriel… forcément moins sympathique aux yeux des consommateurs que le brave paysan.
Des consommateurs peu crédules
Si des «croisades» sont organisées par des rédactions contre les puissants de l’agriculture, contre les grandes entreprises internationales et font les choux gras de la presse, les Français considèrent bien leurs agriculteurs. Ils identifient bien la nature des enjeux et des combats menés par quelques-uns et ne se trompent pas.
Les analystes demandent aux agriculteurs de ne pas prendre tout au premier degré car les consommateurs ne sont pas dupes. Surinformés de nouvelles délirantes, ils voient aussi la façon dont l’information peut être biaisée.
Mais des consommateurs anxieux
«Face à ces messages déformés et partisans, montrant des images d’outre atlantique, la réponse est la transparence sur les pratiques hexagonales» déclare Dominique Fayel qui a conclu la séquence en apportant du recul. L’irrationalité a débarqué dans le quotidien de français, les agriculteurs ne sont plus les seules cibles. Le public a tendance à se méfier de tout car il ne croit plus les informations qui lui sont adressées par la presse, quelquefois considérées comme suspectes car trop engagée. «Il faut rassurer».
Rassurer par de la transparence sur les pratiques
C’est ainsi que Dominique Fayel et Brice Veaulin sont en croisade pour faire connaître de façon positive l’image de l’agriculture. Ils communiquent chacun à leur niveau sur le quotidien d’un producteur de nourriture animale ou végétale. Ils communiquent soit en direct en accueillant sur leur exploitation ou bien en partageant des vidéos ou des photos de leur quotidien sur les réseaux sociaux.
Gilles Robillard de conclure que si chaque agriculteur s’abonnait à un réseau social pour montrer ce qu’il faisait, cela suffirait à rétablir l’équilibre. Il a aussi rappelé que les exploitations se visitent dans l’Yonne : à la marche Gourmande du 2 juin sur Avallon et dans les Fermes et Caves ouvertes dans l’Yonne pour les urbains lors du week-end des 8 au 10 juin prochain.
