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Protection des plantes

Vers une trajectoire de progrès

Les pressions dogmatiques environnementalistes déstabilisent les gouvernements, qui répercutent sur l’ensemble des agricultures européennes, et particulièrement française, le principe de précaution dans le cadre de la protection des cheptels et des plantes. JA + FDSEA refuse cette vision !
Par FDSEA 89
Avant d’être mis sur le marché, toute matière active et produit phytopharmaceutique est évalué scientifiquement en tenant compte de l’aspect bénéfice/risque.

D’ailleurs, de nombreuses études, qui sortent aujourd’hui, montrent que les particuliers utilisent en toute confiance nombre de produits pharmaceutiques dans leur environnement pour leur hygiène domestique ou pour leur santé.

Cependant, les campagnes de publicité anxiogènes contre les pratiques agricoles (agribashing), relayées par certains groupes d’agriculteurs adeptes du zéro traitement, déstabilisent et influencent les gouvernants et finissent par leur faire perdre leur bon sens.
Au nom du principe de précaution, notre gouvernement souhaite un retour en arrière en nous imposant aujourd’hui le risque zéro.

Très inventifs, nos élus n’hésitent à mettre en place une réglementation de plus en plus contraignante (diminution des substances actives autorisées à l’échelle européenne, interdiction franco-française, encadrement de l’utilisation très strict, séparation vente/conseil). Par conséquent, notre agriculture doit faire face à de nombreuses distorsions.

Cela n’est plus tolérable. Cette marche effrénée de nouvelles contraintes sans réflexion n’est plus possible. C’est pourquoi, conscients des enjeux, JA + FDSEA ont proposé le contrat de solutions.

Celui-ci fédère les compétences et les moyens des différents acteurs du secteur agricole pour identifier des solutions permettant d’optimiser l’utilisation des intrants. Il permet également d’être force de proposition et ainsi d’être dans une posture de communication pro-active et plus défensive.

Quels acquis des JA et FDSEA ?
Nous avons demandé et obtenu qu’il n’y ait pas d’inscription de date anticipée de l’interdiction du glyphosate, le gouvernement a accepté de retarder son ambition, conditionnée à un arbitrage européen.
Nous avons obtenu que soient priorisées les chartes de bon voisinage au lieu de la systématisation de «zones de non-traitement» autour des habitations.

Pas d’impasses, et des contreparties !
40 partenaires sont mobilisés pour trouver des solutions concrètes mais en contrepartie, JA + FDSEA militent pour qu’aucune des interdictions de produits ne soit validée en l’absence de solutions alternatives.

Dans le même temps, JA + FDSEA travaillent à ce que l’État s’engage et appuie la démarche par : un financement de la recherche, un accompagnement de la mise en application sur le terrain et la diffusion auprès des exploitants des nouvelles techniques.

Ils souhaitent également la valorisation économique des efforts réalisés par les agriculteurs, par la rémunération des services environnementaux.
Entre ceux qui veulent tout interdire, et ceux qui n’ont pas de propositions alternatives, JA + FDSEA font le choix de résister, de refuser les interdictions arbitraires, en étant force de proposition.