Sanglier
Vers un allongement de la période de chasse ?
La Commission nationale de la faune sauvage à rendu, le 2 juillet dernier, un avis favorable au rallongement d’un mois de la période de chasse au sanglier. Alors que les expertises se poursuivent en plaine, la FDSEA de l’Yonne prépare sa rentrée cynégétique et souhaite aux chasseurs un taux de prélèvement renforcé en 2019.

Bien que le plan de chasse soit octroyé à la hausse chaque année par la FDC (Fédération départementale des chasseurs) de l’Yonne, cela ne suffit plus à endiguer la hausse de la population… et des dégâts. Avec près de 15 000 sangliers tués en 2018 par 11 000 chasseurs dans le département, force est de constater que les sangliers se multiplient plus vite que les chasseurs.
Depuis trois saisons, la FDC 89 renforce le plan de chasse de plus 2 000 sangliers par an. Pour autant, les prélèvements ne sont jamais au niveau des autorisations délivrées par la fédération des chasseurs. La gestion des sociétés locales de chasses est toujours à l’augmentation des populations. Certains territoires sont de véritables points noirs et l’État ne montre pas l’exemple puisque certaines forêts domaniales représentent des symboles de déséquilibre agro-sylvo-cynégétique.
Avec un taux en baisse de 3 % par an, le nombre des chasseurs dans l’Yonne suit une courbe inverse aux indemnités pour dégâts de gibier sur les cultures : 870 000 euros en 2016, 1,2 million d’euros en 2017, en 2018, le chiffre devrait avoisiner 1,5 million. C’est le sanglier qui offre à l’Yonne une triste position sur le podium des départements présentant le plus fort taux de dégâts. La cotisation des chasseurs à la Fédération départementale de chasseurs devra finalement compenser les indemnisations de dégâts de gibiers.
Faute de chasseurs, rallongement de la période de chasse
C’est avec soulagement que nous apprenons que la FNC (Fédération nationale des chasseurs) et la FNSEA viennent de trouver un compromis en commission nationale de la chasse et de la faune sauvage. Suite aux travaux des députés en mission parlementaire, les deux organisations ont finalement opté pour un rallongement d’un mois de la période de chasse au sanglier (reportée du dernier jour de février au 31 mars).
Les parlementaires recommandent aussi un renforcement des prélèvements autour des points noirs, une régulation renforcée, le passage à des seuils de prélèvement minimum sur les territoires déséquilibrés et le bannissement des consignes restrictives de tir.
Une rentrée aux couleurs du sanglier
Marianne Ranque est la chargée de mission de la FDSEA responsable du dossier sanglier. Dès l’ouverture de la chasse, elle animera pour la FDSEA une série de rencontres sur les territoires pour organiser le dialogue avec les représentants de chasseurs et trouver des solutions aux dégâts. Elle était la semaine dernière en tour de plaine pour suivre des expertises. Sans donner dans la provocation, là encore, triste record, c’est 3,2 hectares de blé d’un seul tenant ravagés à 100 %. Il faut donc renforcer le dialogue avec les sociétés de chasse locales.
Plus que jamais, la prochaine saison de chasse au sanglier sera déterminante pour la sérénité entre chasseurs et agriculteurs-éleveurs. Le décret est maintenant en attente de sortie. Monsieur le Ministre, c’est le moment de faire parler de vous !
Depuis trois saisons, la FDC 89 renforce le plan de chasse de plus 2 000 sangliers par an. Pour autant, les prélèvements ne sont jamais au niveau des autorisations délivrées par la fédération des chasseurs. La gestion des sociétés locales de chasses est toujours à l’augmentation des populations. Certains territoires sont de véritables points noirs et l’État ne montre pas l’exemple puisque certaines forêts domaniales représentent des symboles de déséquilibre agro-sylvo-cynégétique.
Avec un taux en baisse de 3 % par an, le nombre des chasseurs dans l’Yonne suit une courbe inverse aux indemnités pour dégâts de gibier sur les cultures : 870 000 euros en 2016, 1,2 million d’euros en 2017, en 2018, le chiffre devrait avoisiner 1,5 million. C’est le sanglier qui offre à l’Yonne une triste position sur le podium des départements présentant le plus fort taux de dégâts. La cotisation des chasseurs à la Fédération départementale de chasseurs devra finalement compenser les indemnisations de dégâts de gibiers.
Faute de chasseurs, rallongement de la période de chasse
C’est avec soulagement que nous apprenons que la FNC (Fédération nationale des chasseurs) et la FNSEA viennent de trouver un compromis en commission nationale de la chasse et de la faune sauvage. Suite aux travaux des députés en mission parlementaire, les deux organisations ont finalement opté pour un rallongement d’un mois de la période de chasse au sanglier (reportée du dernier jour de février au 31 mars).
Les parlementaires recommandent aussi un renforcement des prélèvements autour des points noirs, une régulation renforcée, le passage à des seuils de prélèvement minimum sur les territoires déséquilibrés et le bannissement des consignes restrictives de tir.
Une rentrée aux couleurs du sanglier
Marianne Ranque est la chargée de mission de la FDSEA responsable du dossier sanglier. Dès l’ouverture de la chasse, elle animera pour la FDSEA une série de rencontres sur les territoires pour organiser le dialogue avec les représentants de chasseurs et trouver des solutions aux dégâts. Elle était la semaine dernière en tour de plaine pour suivre des expertises. Sans donner dans la provocation, là encore, triste record, c’est 3,2 hectares de blé d’un seul tenant ravagés à 100 %. Il faut donc renforcer le dialogue avec les sociétés de chasse locales.
Plus que jamais, la prochaine saison de chasse au sanglier sera déterminante pour la sérénité entre chasseurs et agriculteurs-éleveurs. Le décret est maintenant en attente de sortie. Monsieur le Ministre, c’est le moment de faire parler de vous !