Session de la Chambre régionale d'agriculture
Une veille attentive sur tous les dossiers
La Chambre régionale d'agriculture s'est réunie en session à Nitry dans l'Yonne. Une session bilan après plusieurs mois éprouvants pour les exploitations et une session qui montre la détermination des professionnels à accompagner au mieux les agriculteurs dans la perspective de la PAC 2013.
Traditionnellement la session de la Chambre régionale d'agriculture, qui s'est réunie à Nitry le 12 août dernier, ouvre ses travaux par un bilan des mois écoulés. Dominique Chambrette, président de la Chambre régionale s'est livré à cet exercice, identifiant [I]«une moisson dans la moyenne des rendements à cinq ans, en dépit d'une année sécheresse marquée et de très fortes disparités en fonction des secteurs»[i]. Sur le plan fourrager, les premières récoltes très insuffisantes ont accentué la très grande fragilité des exploitations d'élevage les plus spécialisée. Heureusement, [I]«la Bourgogne a bien joué son rôle de réservoir de paille»[i], avec [I]«des opérations exemplaires dans des conditions de récolte rendues difficiles»[i] par le mauvais temps. Le président a aussi relevé l'avantage d'avoir défini très tôt un prix agronomique pour la paille, ce qui a eu [I]«un effet stabilisateur sur les prix»[i]. Les Chambres départementales ayant par ailleurs fait preuve de réactivité en dispensant des conseils importants sur l'implantation de cultures dérobées.
Concernant le dossier des calamités agricoles, Dominique Chambrette déplore les carences de la procédure avec une éligibilité [I]«de plus en plus difficile à atteindre»[i]. Au vu des résultats de l'assurance récolte, qui est loin de donner satisfaction selon les professionnels, la plus grande vigilance sera apportée au maintien de la procédure calamité pour le système fourrager. Les contraintes climatiques de l'année 2011 appellent aussi une réflexion en profondeur sur le retournement des prairies [I]«et la sanctuarisation de l'herbe»[i]. L'absence de souplesse réglementaire pénalise les systèmes fourragers et va amener les Chambres d'agriculture à faire des propositions d'évolution des contraintes actuelles.
La PAC de 2013 se dessine à grands traits, il est donc d'autant plus important que les Chambres d'agriculture [I]«exercent une veille attentive pour éviter de subir les changements»[i] mais plutôt infléchir les orientations, insiste le président de la Chambre régionale. L'esquisse du projet confirme [I]«le verdissement de la Pac»[i], tandis que la pression budgétaire semble diminuer. Dans ce nouveau contexte d'une PAC revisitée qui approche à grands pas, [I]«la performance économique»[i] des exploitations représente un enjeu majeur.
[INTER]Identifier les marges de progression[inter]
Le service d'économie régionale, mandaté par la Chambre régionale, travaille à l'élaboration de nouveaux outils privilégiant une approche systémique (globale) de l'exploitation. François Roze, conseiller technique à la Chambre d'agriculture de la Nièvre et en charge de ce dossier au plan régional, a rappelé qu'en termes d'économie, une entreprise agricole est performante si elle atteint ses objectifs (efficacité) et si elle développe les moyens nécessaires à ses objectifs au moindre coût (efficience). La mesure de la performance nécessite une approche globale qui prenne en compte les composantes humaines, techniques, matérielles, économiques, financières, territoriales et environnementales de l'exploitation. Dans un contexte d'action qui est à la fois global et local, sur les plans, agronomique, économique, conjoncturel, social et politique. Les écarts entre entreprises agricoles comparables sont un fait avéré et il est essentiel d'en rechercher les raisons. Il s'agit de [I]«Comprendre, mesurer, comparer ce qui est comparable»[i]. Ce qui suppose l'acquisition de références, de typologies et d'outils spécifiques. Avec une ambition à terme : «Identifier les marges de progression, cibler les leviers de la performance économique». Chaque entreprise agricole est différente, du fait de sont histoire, de son vécu, de son expérience et de ses choix. Il n'y a donc pas de modèle unique, mais une nécessité à trouver pour chacune la voie ou les voies de la performance économique.
Concernant le dossier des calamités agricoles, Dominique Chambrette déplore les carences de la procédure avec une éligibilité [I]«de plus en plus difficile à atteindre»[i]. Au vu des résultats de l'assurance récolte, qui est loin de donner satisfaction selon les professionnels, la plus grande vigilance sera apportée au maintien de la procédure calamité pour le système fourrager. Les contraintes climatiques de l'année 2011 appellent aussi une réflexion en profondeur sur le retournement des prairies [I]«et la sanctuarisation de l'herbe»[i]. L'absence de souplesse réglementaire pénalise les systèmes fourragers et va amener les Chambres d'agriculture à faire des propositions d'évolution des contraintes actuelles.
La PAC de 2013 se dessine à grands traits, il est donc d'autant plus important que les Chambres d'agriculture [I]«exercent une veille attentive pour éviter de subir les changements»[i] mais plutôt infléchir les orientations, insiste le président de la Chambre régionale. L'esquisse du projet confirme [I]«le verdissement de la Pac»[i], tandis que la pression budgétaire semble diminuer. Dans ce nouveau contexte d'une PAC revisitée qui approche à grands pas, [I]«la performance économique»[i] des exploitations représente un enjeu majeur.
[INTER]Identifier les marges de progression[inter]
Le service d'économie régionale, mandaté par la Chambre régionale, travaille à l'élaboration de nouveaux outils privilégiant une approche systémique (globale) de l'exploitation. François Roze, conseiller technique à la Chambre d'agriculture de la Nièvre et en charge de ce dossier au plan régional, a rappelé qu'en termes d'économie, une entreprise agricole est performante si elle atteint ses objectifs (efficacité) et si elle développe les moyens nécessaires à ses objectifs au moindre coût (efficience). La mesure de la performance nécessite une approche globale qui prenne en compte les composantes humaines, techniques, matérielles, économiques, financières, territoriales et environnementales de l'exploitation. Dans un contexte d'action qui est à la fois global et local, sur les plans, agronomique, économique, conjoncturel, social et politique. Les écarts entre entreprises agricoles comparables sont un fait avéré et il est essentiel d'en rechercher les raisons. Il s'agit de [I]«Comprendre, mesurer, comparer ce qui est comparable»[i]. Ce qui suppose l'acquisition de références, de typologies et d'outils spécifiques. Avec une ambition à terme : «Identifier les marges de progression, cibler les leviers de la performance économique». Chaque entreprise agricole est différente, du fait de sont histoire, de son vécu, de son expérience et de ses choix. Il n'y a donc pas de modèle unique, mais une nécessité à trouver pour chacune la voie ou les voies de la performance économique.
